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Diderot, Denis - philosophie.

Publié le 08/05/2013

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Diderot, Denis - philosophie. 1 PRÉSENTATION Diderot, Denis (1713-1784), philosophe et écrivain français, le maître d'oeuvre de l'Encyclopédie et l'un des principaux représentants de l'esprit des Lumières. Diderot est un auteur aux talents multiples. Toujours audacieuse, son oeuvre touche à tous les genres et se développe dans différents domaines : la science, la philosophie et l'esthétique. Surtout admiré en son temps comme directeur de l'Encyclopédie, il est aujourd'hui considéré comme l'un des écrivains les plus novateurs du siècle des Lumières. Il en incarne l'esprit par son matérialisme athée, par sa volonté de dénoncer les préjugés et par sa confiance en la raison. 2 LES ANNÉES DE FORMATION Né à Langres, Diderot est le fils aîné d'une famille de couteliers qui le destine à une carrière ecclésiastique. Tonsuré en 1726 après de brillantes études chez les jésuites, il est lui-même convaincu d'avoir une vocation religieuse : « Il vient un moment où presque toutes les jeunes filles et les jeunes garçons tombent dans la mélancolie [...] Ils prennent pour la voix de Dieu qui les appelle à lui les premiers efforts d'un tempérament qui se développe « (Jacques le Fataliste). Parti terminer ses études de théologie à Paris, il est reçu maître ès arts en 1732. 3 DES DÉBUTS HASARDEUX Renonçant finalement à l'état ecclésiastique, Diderot entreprend des études de mathématiques, de langues anciennes et d'anglais, mais son père cesse bientôt de subvenir à ses besoins, et le jeune homme doit lui-même faire face à la situation. Il vit d'expédients, donne des cours particuliers, emprunte. À cette période, il compose des travaux de librairie anonymes qui nous restent inconnus. Vers 1742, il se lie d'amitié avec Jean-Jacques Rousseau et avec Condillac. Tombé amoureux d'une jeune lingère, Antoinette Champion, il l'épouse clandestinement en 1743. Dix ans plus tard, une fille, Marie-Angélique, naît de cette union. Très attaché à cette enfant, Diderot lui donne une éducation soignée, peu conforme à l'apprentissage superficiel qu'on dispense aux jeunes filles à cette époque. En 1745, Diderot traduit l'Essai sur le mérite et la vertu (1699) de Shaftesbury, en l'accompagnant de notes personnelles et, l'année suivante, publie ses Pensées philosophiques. Ce dernier ouvrage est condamné par le parlement pour son matérialisme et son athéisme. 4 L'ENCYCLOPÉDIE À partir de 1746 commence l'aventure de l'Encyclopédie. Avec Jean Le Rond d'Alembert, Diderot se voit confier la direction de la publication de cet ouvrage, qui va s'échelonner sur une vingtaine d'années, jusqu'en 1772 (date à laquelle est publié un ultime volume de planches). Il s'agit, au départ, d'adapter la version anglaise de l'Encyclopédie (Cyclopædia) de Chambers, mais l'intervention de Diderot et de ses collaborateurs va bien au-delà d'une simple adaptation. Non seulement Diderot nourrit cette entreprise de sa propre pensée scientifique et philosophique au prix d'un travail acharné mais, de surcroît, il en assure vigoureusement la défense lorsqu'elle est l'objet d'attaques et d'interdictions diverses. Voir Encyclopédie (de Diderot et d'Alembert). 5 LES PREMIÈRES OEUVRES Parallèlement à ce travail collectif, Diderot poursuit ses projets personnels. Les Bijoux indiscrets, roman libertin et satirique, est publié anonymement en 1748. La Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient, attachée notamment à détruire les arguments qui prouvent l'existence de Dieu, paraît en juin 1749. Dès le mois de juillet, Diderot est arrêté et emprisonné quelques semaines au donjon de Vincennes, expérience qui le marque suffisamment pour qu'il refuse dès lors de publier certains de ses manuscrits, jugés trop dangereux pour sa sécurité. Prudence toute relative car, dès 1751, il recommence à publier en offrant au public sa Lettre sur les sourds et muets. C'est vers 1756 qu'il fait la connaissance de Sophie Volland. De toutes ses maîtresses, c'est celle qui marque le plus sa vie. Ses Lettres à Sophie Volland, publiées après sa mort, sont d'ailleurs considérées comme un de ses chefs-d'oeuvre, tant par leur esprit que par leur finesse. 6 L'AUTEUR DRAMATIQUE ET LE CRITIQUE D'ART À partir de 1757, Diderot s'essaie au théâtre avec la publication du Fils naturel, pièce qui ne sera jouée qu'en 1771, suivie du Père de famille (1758). Ces « drames bourgeois « ont peu de succès. Diderot y prône, contre la grandeur glacée de la tragédie classique, un retour au réalisme par l'abandon de la forme versifiée au profit de la prose, d'une part, et par le choix de personnages et de situations ordinaires, d'autre part. Une réplique du Fils naturel, « Il n'y a que le méchant qui soit seul «, est à l'origine de sa brouille définitive avec Jean-Jacques Rousseau, qui, étant d'un naturel solitaire, l'interprète comme une pique à son encontre. Malgré le sens profond de l'amitié que montre Diderot dans ses relations avec le baron Grimm (17231807) ou le baron d'Holbach, par exemple, cette rupture est définitive. En 1759, Diderot commence à écrire des comptes rendus sur les Salons de peinture qui ont lieu à Paris tous les deux ans. Ses analyses des tableaux de Greuze, Chardin, Van Loo, Vernet, alertes et novatrices malgré leur penchant moraliste, paraissent dans la revue de son ami Grimm, la Correspondance littéraire, jusqu'en 1781. 7 LES GRANDES OEUVRES Pendant les années qui suivent, Diderot compose ses oeuvres restées les plus célèbres : la Religieuse (1760-1780), roman qui n'est publié qu'en 1796 le Neveu de Rameau, dont il esquisse une première version vers 1762, probablement remaniée en 1777 (date à laquelle quelques copies sont distribuées aux seuls amis), et le Rêve de d'Alembert (composé en 1769, publié en 1830), dialogue scientifique débridé et, en bien des points, visionnaire. Il écrit également, en 1773, Paradoxe sur le comédien (remanié en 1778, publié en 1830) et, enfin, écrit Supplément au Voyage de Bougainville (1772, publication posthume en 1796) et Jacques le Fataliste (1765, remanié en 1773, publié en 1796). 8 LES DERNIÈRES ANNÉES Devenu célèbre dans toute l'Europe, Diderot part pour Saint-Pétersbourg en 1773, et y séjourne cinq mois à l'invitation de Catherine II de Russie. L'impératrice, en despote éclairé, admire le philosophe et lui rachète sa bibliothèque tout en lui en laissant la jouissance. Diderot rédige à sa demande un projet pour l'organisation de l'enseignement en Russie. De 1774 jusqu'à sa mort, à nouveau installé à Paris, il termine ses derniers ouvrages. Il meurt quelques mois après Sophie Volland. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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« 1777 (date à laquelle quelques copies sont distribuées aux seuls amis), et le Rêve de d’Alembert (composé en 1769, publié en 1830), dialogue scientifique débridé et, en bien des points, visionnaire.

Il écrit également, en 1773, Paradoxe sur le comédien (remanié en 1778, publié en 1830) et, enfin, écrit Supplément au Voyage de Bougainville (1772, publication posthume en 1796) et Jacques le Fataliste (1765, remanié en 1773, publié en 1796). 8 LES DERNIÈRES ANNÉES Devenu célèbre dans toute l’Europe, Diderot part pour Saint-Pétersbourg en 1773, et y séjourne cinq mois à l’invitation de Catherine II de Russie.

L’impératrice, en despote éclairé, admire le philosophe et lui rachète sa bibliothèque tout en lui en laissant la jouissance.

Diderot rédige à sa demande un projet pour l’organisation de l’enseignement en Russie.

De 1774 jusqu’à sa mort, à nouveau installé à Paris, il termine ses derniers ouvrages.

Il meurt quelques mois après Sophie Volland. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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