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Digital Subscriber Line [DSL] - informatique.

Publié le 25/04/2013

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Digital Subscriber Line [DSL] - informatique. 1 PRÉSENTATION Digital Subscriber Line [DSL], famille de technologies qui permettent de faire circuler, à haut débit, d'importants flots de données sur une ligne téléphonique classique. La technologie DSL (ou xDSL), qui signifie littéralement « ligne d'abonné numérique «, est parfois appelée boucle locale numérique (BLN). 2 HISTORIQUE En 1988, la naissance de la technologie DSL, dans les laboratoires de la société Bellcore (devenue Telcordia), passe inaperçue. Vers le milieu des années 1990, le déploiement très onéreux des lignes à haut débit en fibre optique, et la multiplication des offres de connexion à Internet par le câble, la replacent sur le devant de la scène. Bellcore ressort alors le projet de ses cartons pour contrer les câblo-opérateurs, en passe d'enlever le marché de la connexion à haut débit. Depuis, la technologie DSL, en particulier le dérivé asymétrique ADSL dont le nombre d'abonnés ne cesse de croître (115 millions en 2005), domine le marché. 3 FONCTIONNEMENT Pour faire circuler les données numériques, la technologie DSL emprunte le fil de cuivre de la ligne téléphonique standard. Cependant, si le support filaire est identique à celui utilisé pour la transmission de la voix, les fréquences de transmission diffèrent : basses fréquences (entre 300 Hz et 3,4 kHz) pour la voix et hautes fréquences (entre 10 kHz et 1,1 MHz) pour la connexion DSL. L'utilisation de plages de fréquences distinctes fait que le signal DSL n'interfère pas avec le signal téléphonique. L'installation de filtres (splitters) pour séparer la voix des données et éviter les interférences est parfois nécessaire, selon la technologie xDSL utilisée. Il est dès lors possible de « surfer « sur Internet tout en téléphonant ou en recevant un fax. Pour mieux comprendre, on peut se figurer le fil de cuivre comme une route divisée en deux voies par un mur infranchissable. Les deux voies autorisent la circulation à double sens mais l'une d'elle est plus large (celle des données numériques) et permet une vitesse de circulation très élevée. Il faut noter que s'il est théoriquement possible d'accéder à cette technologie depuis n'importe quel point du réseau téléphonique, environ 10 p. 100 de la population -- connectée au réseau téléphonique mais vivant dans une zone à faible densité démographique -- ne peut pour l'instant en jouir en raison des coûts élevés d'implantation des multiplexeurs DSLAM (Digital Subscriber Line Access Multiplexers, équipements installés dans les centraux téléphoniques qui permettent le transfert et l'aiguillage des données numériques à haut débit entre la ligne téléphonique classique de l'abonné et le réseau de l'opérateur Internet). De plus, pour maintenir la qualité du signal haute fréquence sur des distances supérieures à 5 km, l'installation de répéteurs jusqu'au DSLAM le plus proche est absolument nécessaire. Ainsi, pour pouvoir utiliser une connexion xDSL, il faut nécessairement une interface xDSL (improprement et couramment appelée modem), un abonnement à un fournisseur d'accès Internet (FAI) et une prise téléphonique standard. Les données numériques, transmises par un ordinateur, un assistant personnel (PDA) ou tout autre appareil compatible transitent par l'interface xDSL pour ensuite emprunter la ligne téléphonique. 4 LA FAMILLE XDSL Les différentes variantes de la technologie DSL sont regroupées sous l'appellation xDSL. Elles se différencient par la vitesse de transmission, le ratio flux descendant/flux montant (downstream/upstream), et la distance maximale de transmission. Les variantes de la norme xDSL sont également distribuées en deux groupes : les normes symétriques (lorsque le flux descendant a le même débit que le flux montant) et les normes asymétriques (lorsque le flux descendant à un débit supérieur à celui du flux montant). La famille xDSL comprend les membres suivants : - ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line), variante la plus répandue et la plus connue de la famille ; depuis la fin de l'année 2004, le passage à la norme ADSL 2+ (évolution de l'ADSL) a ouvert l'accès à de nouveaux services nécessitant un très haut débit (jusqu'à 25 Mb/s) comme la télévision numérique ou le téléchargement de gros fichiers (films, programmes, jeux) en quelques minutes ; - G-Lite (également appelée Universal ADSL, splitterless ADSL, ou lite ADSL) version « légère « de l'ADSL, qui permet notamment de se dispenser du splitter (filtre) chez l'abonné ; - G.SHDSL (Single-pair High-speed Digital Subscriber Line), version pouvant offrir une vitesse de transmission symétrique très élevée (plus de 2 Mb/s) sur une seule paire de fils de cuivre, avec une portée supérieure à 6 km ; - HDSL (High-bit-rate Digital Subscriber Line), technologie qui permet le transfert de données à environ 2 Mb/s sur une boucle locale ; - IDSL (ISDN Digital Subscriber Line), technologie qui autorise des débits de 64 à 144 Kb/s ; - RADSL (Rate Adaptive Digital Subscriber Line), technologie qui teste la ligne au début de la connexion et adapte le débit en fonction de la qualité de la ligne ; elle supporte ainsi des flux symétriques ou asymétriques, dont le débit (opérateur vers abonné) peut atteindre 7 Mb/s ; - SDSL (Symmetric Digital Subscriber Line), technologie supportant des flux symétriques jusqu'à 2,3 Mb/s ; - VDSL (Very-high-bit-rate Digital Subscriber Line), technologie qui permet des connexions à très haut débit (jusqu'à 52 Mb/s en flux descendant) sur de courtes distances (quelques centaines de mètres), grâce à certaines améliorations du réseau téléphonique, en particulier le déploiement de fibres optiques. 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