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discours de cameron sur le communautarisme

Publié le 25/11/2011

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discours

    Donc, il a été dit dans un discours que le communautarisme déstructure notre société et que par ce biais il dénature notre vision Socratique du «vivre-ensemble» dans une société ouverte et libre. Il est bon de rappeler dans quel contexte ceci à été dit : ces paroles ont été prononcées devant une assemblée des plus hautes dirigeant et technocrates d’Europe : « La communauté européenne. » . Pourtant, ce n’est que rendre à César ce qui lui appartient lorsque j’attribue ces dires à David Cameron un des premier ministre de la coalition en place aux Royaumes-Unis. Quand bien même il aurait préparé son discours avec beaucoup de bonne volonté, il y a certaine chose qu’il ne faut pas confondre à un aussi haut niveau de responsabilité. Lors de cette 47ème conférence sur la sécurité, il commence son discours par une mise au point sur la défense et la capacité militaire de l’Angleterre, puis, pointe du doigt les « ennemis de l’intérieur » que représente selon lui une certaine jeunesse de son pays influencée par l’idéologie extrémiste, fruit d’une mauvaise interprétation de la Sharia. Tout en ayant la délicatesse ou la finesse d’esprit de ne pas faire de corrélation directe entre terrorisme et religion, en l'occurrence, l’islam. Signe même d’intelligence lorsqu’il fait la distinction entre l’islam en tant que religion pratiquée pacifiquement par des milliards d’individus et extrémisme islamique. Il poursuit en cherchant les origines du terrorisme qu’il attribue à l' idéologie extrémiste. Mais quand ses opposants politiques affirmes que l’état crée les conditions de l’extrémisme par son manque de justice et de démocratie, il se demande de manière rhétorique : Pourquoi y a t-il tant d'extrémistes dans les sociétés libres de l’Occident ? Ce qui nous propulse directement vers la question de l’identité. Car selon David Cameron la raison pour laquelle la quête de l’identité est difficile pour les jeunes de son pays s’explique par la faiblesse de l’identité collective anglaise. Le multi-culturalisme anglais a trop longtemps encourager les « cultures étrangères » à vivre de manière différente et séparé les unes des autres, sans apporter une vision de la société à laquelle elles voudraient appartenir. Cette attitude de tolérance aurait permis l'émergence de principe fondamentalement opposé au principe de leur république. Il décrit ainsi son processus de radicalisation de la jeunesse occidentale de confession musulmane. Pour finir, comme tout bon politique, il suggère une série de mesure à prendre pour endiguer cette islamisation des sociétés modernes.      S’il y a bien un point sur lequel je suis d’accord avec Cameron c’est que : Notre société est plus que jamais en décadence. Alors que nous avons que le mot : « Croissance » à la bouche. Un mot presque sacré pour nos dirigeants et leur maitre : la Finance. Eux qui ne jure que par l’universalisme et la mondialisation, autrement dit l'uniformisation de la culture de masse ou la généralisation de la culture au plus grand nombre à tel point que l’on parle maintenant « d’Etat culturel », on lui a assigner le rôle de nous éduquer et celle de la diffusion de la culture parmi ses citoyens. Afin de rendre ce citoyen utile et qu’il puisse servir les institutions déjà existantes. Il faut admettre que la pirouette est de bel effet ! Mais j'exige des responsables pour ce type de singerie et une réponse sans langue de bois lorsque je demande : à qui fut attribuer la responsabilité de nous éduquer, nous punir lorsqu’il le faut, nous défendre si nécessaire, nous nourrir si elle peux, parfois nous soigner, jusqu’à même rendre justice, depuis le début de l’ère de l'industrialisation ? C’est bien évidement à l’Etat qu’à été dévolue cette tâche ardue. Comme si cela ne suffisait pas,  l’Etat a aussi décidé de fixer un horizon pour l’homme car chaque être vivant ne peut être sain, fort, fécond qu’à l’intérieur d’un horizon (cadre) déterminé. Le « tu dois » s’est imposé comme la règle impératif qu’il faut respecter. Il ne fait aucun doute sans mauvais-génie que nous sommes la progéniture de cet Etat ! De ses entrailles sont ensuite sorties la police, la bureaucratie, l’armé, l’éducation nationale, l’hôpital, le palais de Justice, pour que nous puissions vivre de manière vertueuse dans nôtre belle société. Tous cet organisme, savamment raisonné et libéré tout en gardant sa structure sociale, est censé être vertueux. Mais ce fameux Contrat social que l’on pensait être basé sur cette fiction qu’est l’homme à l’Etat de nature et son renoncement à la liberté illimitée. Rousseau nous fait ici grâce d’une belle formulation ! Plus encore, il fait exister dans sa fiction trois types de religion : celle de l’homme qui est intérieur et n’interfère pas avec l’Etat, celle du citoyen qui s’identifie à l’Etat lui-même permet de le préserver mais conduit directement au fanatisme et celle qui ne s’identifie en rien à l’Etat et s’oppose radicalement ou indirectement à elle. C’est ces deux dernières religions qui nous intéresse car la première n’est pour parlé poliment que l’opium du peuple afin de la rendre plus docile. La seconde religion n’est pas si éloigné de la position de David Cameron qui se substitue à l’Etat et son peuple grâce à son mode d’élection. Il est comme « un serviteur de la vérité » qui lutterait contre « les prédicateurs de la haine » ! Quant à la troisième religion on pourrait faire une analogie avec intégrisme islamique sans problème. Mais pour être partiale il faudrait l’attribuer à toute forme d’intégrisme (politique, ethnique, territorial, religieux, linguistique et économique). Mais en réalité ce pacte social est fondée que sur cette prison de verre qu’est la dette. La même que toi et moi avons envers nos parents, que ceux-ci ont envers leur banque, et que ces banquiers ont envers les spéculateurs. Mais qui au début de ce cercle vertueux n’est qu’une dette que l’état a sur nous ! Ses citoyens, « Les travailleurs » (pardon de Marxiser mes propos), les générateurs joyeux de devenir,............ Si nous n’arrêtons pas de chercher les mauvaises vérités du côté de ce qui nous rassemble au lieu de trouver des réponses à ce qui nous différencie.                        

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