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Dissertation Sartre et liberté.

Publié le 18/05/2021

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sartre

Selon Sartre, l'homme est libre de faire ses propres choix, mais est «condamné» à être libre, parce que nous ne nous sommes pas créés. Même si les gens sont mis sur Terre sans leur consentement, nous devons choisir et agir librement dans chaque situation dans laquelle nous nous trouvons. Tout ce que nous faisons est le résultat d'être libres parce que nous avons le choix. Le seul choix que nous n'avons pas est celui d'avoir des choix. Non seulement nous sommes condamnés à être libres parce que nous n'avons pas choisi d'exister, mais nous sommes également condamnés à être libres parce que nous sommes la seule chose qui existe qui doit être responsable de toutes nos actions. Cependant, comment savons-nous que Dieu n’a pas tout déterminé pour nous et nous amène simplement à croire que nous sommes libres, se sentir libre est-ce réellement être libre? La vérité est que nous ne savons pas, et ne le saurons pas tant que nous n’aurons pas quitté cette terre. Il nous appartient maintenant de décider si notre liberté doit être valorisée et de choisir la manière dont nous voulons utiliser notre liberté. Le point principal de Sartre est qu'à partir du moment où nous sommes jetés au monde, nous devons être entièrement responsables de toutes nos actions. Il n'y a pas de valeurs ou d'éthique éternelles sur lesquelles nous pouvons fonder la façon dont nous vivons. Il n’est pas logique d’utiliser les mots «je ne peux pas, ou je dois» pour quelque chose, car nous avons finalement le choix pour tout ce que nous faisons. Lorsque nous agissons d'une certaine manière, nous ne pouvons le blâmer que sur nous-mêmes, et nous devons assumer l'entière responsabilité de nos actes, même si nous ne le voulons pas vraiment. Sartre dit que nous ne pouvons pas dire que nous avons choisi une action plutôt qu'une autre parce que c'est ce que Dieu voulait, ou parce que c'était dans notre nature de le faire. La responsabilité est la nôtre et la nôtre uniquement. Sartre croyait que tout au long de notre existence, nous devons créer du sens dans chacune de nos vies, et c'est ce que signifie exister. Nous sommes responsables de notre destin et notre façon de vivre est formée de ce que nous faisons de nous-mêmes. Il semble que Sartre voit cette liberté comme une malédiction. L’utilisation de l’expression «condamné à être libre» donne à penser que Sartre considère cette liberté comme un inconvénient plutôt qu’une bénédiction. Puisque Sartre ne croit pas en Dieu, il est considéré comme seul au monde sans personne sur qui dépendre sauf lui-même. Selon Sartre, Dieu n'existe pas, et ne peut donc pas limiter ce que nous faisons ou comment nous agissons. Une personne ne peut pas trouver d'excuses pour ses actions, car il n'y a pas de Dieu à qui répondre, et il les a choisies par elle-même. Nous sommes condamnés à affronter la vie et la responsabilité qui en découle. Même si Sartre croyait en un Dieu, cela n'aiderait toujours pas ce qu'il essaie d'exprimer. Si Dieu existait alors certaines personnes voudraient simplement laisser Dieu prendre leurs décisions à leur place, ce qui donne aux gens une excuse pour leurs actions et leur enlève tout sentiment de liberté. Ou les gens devraient décider s'ils voulaient suivre les règles de Dieu en premier lieu, et devraient ensuite être responsables de cette décision. Cependant, il y a aussi des conséquences pour ce côté de l'argument. Si Dieu n'existe pas, tout est permis car il n'y a pas de Dieu pour nous empêcher de faire ce que nous voulons, quand nous le voulons. L'homme n'aurait pas à être responsable de ses actes puisqu'il n'y a pas de Dieu pour les juger. Sans valeurs ou morales prédéfinies dans la nature humaine, il n'y a pas non plus de déterminisme quant à la façon dont nous agissons dans chaque situation. Sartre dit qu'être humain signifie assumer la responsabilité des choix que vous faites. Mais s'il n'y a pas de Dieu, que devons-nous faire de nous-mêmes? Qui sommes-nous pour décider de ce qui est moral et immoral? Comment pouvons-nous choisir de faire le bien alors qu'il n'y a pas de norme prédéfinie qui nous dit ce qui est bien et ce qui est mal? Sartre dit qu'il dépend de nous de décider de la bonté de nos choix. Notre humanité choisit des actions qui ont de la valeur pour nous, et ces choix continuent de nous définir. Quand nous pensons à une décision que nous devons prendre, Sartre dit que nous avons vraiment déjà pris la décision de ce que nous allons faire, et si nous choisissons de ne pas choisir, c'est aussi un choix. Malgré le fardeau de la liberté, l'homme doit profiter de sa liberté condamnée, car renoncer à notre liberté reviendrait aussi à renoncer à notre humanité. Il vaut certainement mieux être «condamné à être libre» que «condamné à être la marionnette de Dieu». Sartre utilise l'idée principale de l'existentialisme «l'existence précède l'essence» dans son argumentation pour montrer que nous avons le choix dans tout ce que nous faisons. La croyance que l'existence précède l'essence déclare qu'il n'y a pas de concept préexistant de l'homme. C'est ainsi que nous devons comprendre l'homme - que notre «essence» n'est pas quelque chose qui est fixé à l'avance, mais plutôt que chaque homme le crée lui-même. Les humains existent d'une manière différente de toute autre chose. Les plantes et les animaux ont aussi la vie, mais ils n'ont pas à réfléchir à ce que signifie leur vie, ni à la manière dont ils vont agir. Sartre essaie de signifier que l'homme existe d'abord, et qu'il a ensuite la liberté de choisir quel genre de personne être. Si l'existence passe vraiment avant l'essence, il n'y a pas de déterminisme, l'homme est libre. L'homme vit déterminé par son essence. Une partie de ce qui fait de vous la personne que vous êtes est basée sur des choses qui n'existent plus. Nous faisons des choix en regardant l'avenir qui déterminent qui nous sommes maintenant. Nous ne pouvons donc pas dire que l’homme a une essence d’abord, car nous sommes toujours «en avance sur nous-mêmes». La croyance que «l’existence précède l’essence» est liée au fait que l’existentialiste ne croit pas être un Dieu. Si un humain est créé par Dieu, alors l’essence de l’humain a été déterminée, comme tout le reste de cet univers. Cependant, encore une fois, comment savons-nous que Dieu n’a pas tout déterminé pour nous et nous amène simplement à croire que nous sommes libres? Nous ne savons pas. Dans la vision existentialiste, l'homme est ce qu'il fait de lui-même. Il n'y a pas de plans fixes sur la façon dont on doit vivre. Nous avons «l'expérience du choix» indépendamment du déterminisme. Les gens doivent se regarder en eux-mêmes et faire des choix en fonction de leurs propres interprétations et expériences. Sartre dit aussi qu'en se tournant vers les gens pour obtenir des conseils, vous prenez la décision pour vous-même parce que vous savez quels conseils ils vont donner. De nombreuses personnes demandent des conseils et choisissent à qui elles vont s'adresser. Cette responsabilité de l'autodétermination est difficile à accepter, car les gens préfèrent de loin pouvoir blâmer autre chose. Nous devons réaliser que notre destin est entre nos mains. Sartre définit l'acte de blâme et de non-responsabilité comme de la mauvaise foi ou de l'auto-tromperie, et n'est que la trahison de soi-même. La vision déterministe telle que Laplace soutient que le déterminisme est vrai; le déterminisme exclut la liberté et la responsabilité humaines, et la liberté et la responsabilité humaines doivent être rejetées. Le déterministe croit en un dieu, dont Dieu seul serait capable de gérer quelque chose d'aussi perplexe que le monde et l'humain. Sartre rejette clairement ce point de vue, car il nierait la liberté inhérente à l'homme. Le libertaire comme Sartre soutient que la liberté et la responsabilité humaines doivent être acceptées, la liberté et la responsabilité humaines excluent le déterminisme et le déterminisme doit être rejeté. En tant qu'humains, nous devons trouver notre propre chemin à travers le monde et faire nos propres choix sur ce que nous valoriserons, ce que nous allons attendre les uns des autres et ce que nous allons déglutir est «bon» ou «mauvais». Même si Sartre ne croit pas en Dieu et semble l'homme comme «essentiellement seul, il reconnaît également que nous sommes inévitablement liés à d'autres personnes. Même s'il n'y a pas de Dieu pour nous juger, nous devons réaliser que chacune de nos actines aura un effet sur un autre être humain. Quoi que nous choisissions de faire, les autres seront affectés et ils sont libres de réagir négativement. Je crois que tout le but de Sartre est de nous réveiller de l’idée que nous pouvons utiliser des excuses pour nos actions. Je dois dire que Sartre a un assez bon argument. Cependant, j'ai une dernière question pour Sartre: même si nous sommes «condamnés à être libres», et que nous ne sommes pas libres de choisir, n'avons-nous pas la capacité de nous priver de cette liberté à tout moment par le suicide?

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« est formée de ce que nous faisons de nous-mêmes.

Il semble que Sartre voit cette liberté comme une malédiction.

L'utilisation de l'expression «condamné à être libre» donne à penser que Sartre considère cette liberté comme un inconvénient plutôt qu'une bénédiction.

Puisque Sartre ne croit pas en Dieu, il est considéré comme seul au monde sans personne sur qui dépendre sauf lui-même.

Selon Sartre, Dieu n'existe pas, et ne peut donc pas limiter ce que nous faisons ou comment nous agissons.

Une personne ne peut pas trouver d'excuses pour ses actions, car il n'y a pas de Dieu à qui répondre, et il les a choisies par elle-même.

Nous sommes condamnés à affronter la vie et la responsabilité qui en découle. Même si Sartre croyait en un Dieu, cela n'aiderait toujours pas ce qu'il essaie d'exprimer.

Si Dieu existait alors certaines personnes voudraient simplement laisser Dieu prendre leurs décisions à leur place, ce qui donne aux gens une excuse pour leurs actions et leur enlève tout sentiment de liberté.

Ou les gens devraient décider s'ils voulaient suivre les règles de Dieu en premier lieu, et devraient ensuite être responsables de cette décision. Cependant, il y a aussi des conséquences pour ce côté de l'argument.

Si Dieu n'existe pas, tout est permis car il n'y a pas de Dieu pour nous empêcher de faire ce que nous voulons, quand nous le voulons.

L'homme n'aurait pas à être responsable de ses actes puisqu'il n'y a pas de Dieu pour les juger.

Sans valeurs ou morales prédéfinies dans la nature humaine, il n'y a pas non plus de déterminisme quant à la façon dont nous agissons dans chaque situation.

Sartre dit qu'être humain signifie assumer la responsabilité des choix que vous faites.

Mais s'il n'y a pas de Dieu, que devons-nous faire de nous-mêmes? Qui sommes-nous pour décider de ce qui est moral et immoral? Comment pouvons-nous choisir de faire le bien alors qu'il n'y a pas de norme prédéfinie qui nous dit ce qui est bien et ce qui est mal? Sartre dit qu'il dépend de nous de décider de la bonté de nos choix.

Notre humanité choisit des actions qui ont de la valeur pour nous, et ces choix continuent de nous définir.

Quand nous pensons à une décision que nous devons prendre, Sartre dit que nous avons vraiment déjà pris la décision de ce que nous allons faire, et si nous choisissons de ne pas choisir, c'est aussi un choix.

Malgré le fardeau de la liberté, l'homme doit profiter de sa liberté condamnée, car renoncer à notre liberté reviendrait aussi à renoncer à notre humanité.

Il vaut. »

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