Etre citoyen est-ce renoncer à une part de ma liberté ? Dissertation

« Dissertation de philosophie Sujet : être citoyen est-ce renoncer à une part de ma liberté ? « Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux », voici ce que promet la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen établie en 1789, ainsi que la Constitution de la Vème République de 1958.

Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de posséder dès sa naissance, aussi être citoyen c'est se montrer responsable, aussi bien dans sa vie privée que dans sa vie publique celui-ci ayant des devoirs envers les autres citoyens comme le respect de la liberté d'autrui, sans discrimination de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, de nationalité ou d’opinions, et l'obligation d'assistance à personne en danger, devoir de témoignage, devoir de jugement. Renoncer c’est se désister du droit qu'on a sur quelque chose, ne pas vouloir l'accepter.

Il est donc nécessaire de se demander si obéir aux lois sociales et politiques c’est se dépouiller d’une partie de ma liberté ou si elles me permettent d’être pleinement libre ? Pour répondre à cette question, il faut d’abord s’interroger sur le constat qu’être citoyen c’est renoncer à une part de ma liberté, puis qu’être citoyen c’est protégé sa liberté et enfin qu’être libre et qu’être citoyen est une seul et même chose dans certaines conditions seulement. D’une part, être citoyen Tout d’abord, le citoyen est souvent définit comme une personne obéissant aux lois qu’un Etat prône par peur de la sanctions et non pas car elle sont justes, en effet, d’après Platon dans l’anneau de Gygès : « personne n'est juste volontairement, mais par contrainte, la justice n'étant pas un bien individuel, puisque celui qui se croit capable de commettre l'injustice la commet.

» ainsi être citoyen serai renoncer à une part de sa liberté, et pour regagner cette liberté perdu, il faudrait refouler le rôle de citoyen ou même le supprimer. C’est en effet ce l’idée que prône les idéologies anarchiques, l’anarchisme étant l’absence de pouvoir, on regagnerait, ainsi, la part de liberté que le fait d’être citoyen nous à enlever et sans les citoyens, il n’y a plus d’Etats et donc, plus de lois, aussi les hommes ne doivent donc pas avoir de maitre, seul la liberté individuelle compte.

En effet d’après Michel Bakounine dans La Liberté : « La liberté est indivisible : on ne peut en retrancher une partie sans la tuer tout entière ».

Donc le fait d’être citoyen reviendrai à abandonner entièrement sa liberté.. »