Devoir de Philosophie

Economie internationale la mondialisation

Publié le 03/04/2013

Extrait du document

mondialisation
TD Économie internationale n°1 : le modèle Ricardien Sujet de dissertation : Les Français ont-ils raison d'avoir peur de la mondialisation ? Le libre échange reste pour une majorité des français, comme à l'époque de Flaubert la « cause de tout les maux « Les Français condamnent la mondialisation, synonyme selon eux de désindustrialisation et de délocalisations. Le discours politique dominant est celui du déclin de notre économie, de sa perte de compétitivité. Les français sont hostiles à ce processus, voire le redoute, estimant qu'il accroit les inégalités au sein des pays, menace l'emploi, le niveau de vie et entrave le progrès social. Savoir si les français ont raison d'avoir peur de la mondialisation et un sujet vaste mais intéressant, dans le sens ou celui-ci nous amener à réfléchir sur les raisons de cette méfiance. La mondialisation est le processus d'ouverture de toutes les économies nationales sur un marché devenu planétaire. Elle évoque l'intégration croissante des économies dans le monde entier, au moyen surtout des courants d'échanges et des flux financiers. La mondialisation est favorisée par l'interdépendance entre les hommes, la dérèglementation, la libéralisation des échanges, la délocalisation de l'activité, la fluidité des mouvements financiers, le développement des moyens de transport, de télécommunication. Le terme de mondialisation est apparu, en français, en 1964 dans le cadre de travaux économiques et géopolitiques pour désigner l'extension des marchés industriels au niveau des blocs géopolitiques, au moment de la Guerre froide. Le terme est couramment utilisé depuis les années 80, c'est-à-dire depuis que le progrès technique permet d'effectuer plus facilement et plus rapidement les opérations internationales. Le sujet ici revêt un intérêt particulier car la Mondialisation est toujours aujourd'hui un sujet d'actualité et de débat. Il est donc intéressant de se pencher sur les raisons pour lesquels les Français ont des craintes vis-à-vis de la Mondialisation. Ce sujet va permettre d'une part, de voir que cette appréhension de la mondialisation résulte d'une vision fausse de la part des Français mais, d'autre part, que la mondialisation connait des limites et doit être encadré. Les Français ont-ils raison d'être inquiets par la mondialisation ? Nous envisagerons dans une première partie que les français ont une conception erronée de la mondialisation puis, que la mondialisation connait des limites. Une vision erronée des français de la Mondialisation Nous verrons dans un premier temps, que certains français ont des raisons infondées d'être méfiant de la mondialisation et dans un second temps que la théorie ricardienne démontre le bien fais pour un pays de s'ouvrir aux autres pays. A) Idées reçu sur la Mondialisation Le libre échange : la France est un pays protectionniste Déclin de la France, elle souffre du libre échange : faux le libre échange peu favoriser le développement et une accélération de croissance La France met en place ses propres politiques commerciaux : c'est faux Le libre échange nuit aux PED À mesure que la mondialisation a progressé, le niveau de vie (surtout lorsqu'il est mesuré par des indicateurs globaux) s'est sensiblement amélioré dans presque tous les pays. Cependant, les meilleurs résultats ont été obtenus par les pays avancés et seulement quelques pays en développement. Que l'écart se soit creusé entre les pays à revenu élevé et ceux à faible revenu est un sujet d'inquiétude. Et le nombre de personnes qui, dans le monde, vivent dans la misère noire est profondément préoccupant. Cependant, il est erroné de conclure que la mondialisation est à l'origine de cet écart ou que rien ne peut être fait pour améliorer la situation. Les pays à faible revenu n'ont pu s'intégrer à l'économie mondiale aussi rapidement que les autres à cause en partie des politiques qu'ils ont choisies et en partie de facteurs échappant à leur volonté. La mondialisation nuit à l'agriculture et environnement : c'est faux La Mondialisation nuit à l'emploi : faux il y a aussi des gains Opinions défavorable du libre échange par rapport a la culture, fausse idée du libre échange, incompréhension de ce que la mondialisation implique réellement B) La théorie Ricadienne comme Illustration David Ricardo développe la théorie de l'avantage comparatif : un pays peut bénéficier de la spécialisation en produisant les biens pour lesquels il possède un avantage comparatif, et ce, même s'il possède un désavantage absolu pour tous les biens qu'il produit. David Ricardo suppose que le travail est le seul facteur de production et que ce facteur est mobile à l'intérieur du pays mais immobile internationalement. Pour montrer que l'échange est toujours préférable, il imagine que le Portugal possède un avantage absolu sur l'Angleterre pour deux biens, c'est-à-dire un cas où, dans la théorie d'Adam Smith, l'échange ne pourrait avoir lieu. En raisonnant sur les coûts comparatifs et non absolus, il démontre qu'il est avantageux pour chacun de se spécialiser dans la production pour laquelle il possède l'avantage le plus fort (vin portugais), ou le désavantage le plus faible (tissu anglais). La théorie ricardienne des avantages comparatifs lie le commerce international à des différences de technologie de production entre les pays. Le modèle de Ricardo a deux conclusions fondamentales : les pays sont toujours gagnants à l'échange qui permet de produire de manière plus efficace et, en situation d'échange, les pays vont se spécialiser dans la production du bien où ils possèdent un avantage comparatif. Cependant même si il existe des avantages pour un pays de s'ouvrir aux autres pays, la mondialisation n'est pas sans contrainte, elle nécessite un encadrement pour éviter les effets indésirables. Les limites de la Mondialisation Nous verrons tout d'abord que le libre échange à aussi des effets négatifs et qu'il doit donc être encadré par des institutions efficaces. Les contraintes du libre échange Bilan qualitatif défavorable La théorie économique semble montrer que le libre-échange est globalement créateur d'emplois mais ce bilan quantitatif doit être relativisé par une vision plus qualitative. Les emplois créés sont moins bien rémunérés et avec une protection sociale dégradée. La délocalisation Des spécialisations plus ou moins profitables Les spécialisations que génère le libre-échange ne sont pas équivalentes. La réalisation de produits manufacturés nécessite la maitrise de tout un processus de fabrication, tandis que les extractions de matières premières ne conduisent pas à une industrialisation. A la merci des aléas de la fixation des prix En l'absence d'instances de régulation, les prix, soumis à la loi du marché, peuvent se révéler "désavantageux" à un moment donné pour une nation (concurrence faussée, cartel, spéculation...) et provoquer une grave crise. la nécessite d'institutions politiques efficace Le libre échange n'est pas une condition suffisante d'accélération à moyen terme de la croissance économique de ces pays. Sont aussi nécessaire des infrastructures, des institutions politiques efficientes et des marchés efficaces. L'État : fait partie des acteurs principaux de l'ouverture au monde par les missions qui lui sont confiés : défense de l'intégrité territoriale, définition et mise en oeuvre des politiques économiques cohérentes, participation à la négociation et à l'établissement des règles qui régissent les différentes formes d'échanges internationaux La Banque Mondiale : la mission de la Banque Mondiale est d'encourager les pays pauvres à réaliser leur potentiel économique et à s'insérer dans la dynamique mondialiste au moyen d'un soutien financier FMI : il veille au bon fonctionnement du système monétaire international, principale pilier des échanges commerciaux. Organisation Mondiale du commerce : pièce maitresse du processus de part son engagement profond dans la libéralisation progressive des échanges internationaux.

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles