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ecrivain et influence

Publié le 10/05/2014

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DISSERTATION Sujet: L'écrivain peut-il par ses œuvres contribuer à l'amélioration de la société ? De nombreux écrivains combattent ou ont combattu pour le triomphe d'idées politiques au travers de leurs œuvres. En France, cette idée d'engagement des hommes de lettres est assez récente dans l'histoire littéraire puisqu'elle apparait au XVIIIème siècle. Depuis, se succèdent des périodes où beaucoup d'hommes de lettres se désintéressent de la vie de la cité et des périodes où l'engagement national et politique prédomine chez la majorité d'entre eux. Historiquement, les premières manifestations de l'engagement de l'écrivain remontent à l'époque des philosophes de la Grèce antique. Mais, l'écrivain peut-il vraiment par ses œuvres influencer la société et contribuer à son amélioration ? De nombreux obstacles entravent la liberté d'expression des écrivains. Cependant, au cours de l'histoire, beaucoup d'entre eux, poussés par leurs idéaux, ont réussi à les surmonter.                                 La diffusion des idées de l'écrivain et, donc, son influence sur la société peut rencontrer différents obstacles.Le premier obstacle peut être constitué par l'incapacité des destinataires de l'œuvre à la comprendre, voire à la lire. En effet, avant la Révolution, on estimait à 60% le taux d'analphabètes, sachant que les 40% restant étaient dénombrés sur leur seule capacité à signer. Au XVIIIème siècle, le peuple n'avait pas accès à la culture littéraire ni même, tout simplement, à l'éducation. A cet égard, les idées de certains philosophes des lumières, prônant pourtant l'égalité, sur l'éducation du peuple n'allaient pas dans le sens d'une diffusion la plus large possible des œuvres littéraires au sein de la société. Ainsi Rousseau affirmait: "les pauvres n'ont pas besoin d'éducation" et Voltaire soutenait : "Ce n'est pas le manœuvre qu'il faut instruire, c'est le bourgeois, l'habitant des villes." Un siècle plus tard, Jules Ferry fera avancer la réflexion sur la société en faisant dépendre l'effectivité de la démocratie d'une meilleure éducation populaire. L'écrivain doit donc s'efforcer de rendre son message accessible à tous. Ce n'est pas chose facile quand il doit passer à travers les mailles de la censure étant alors obligé d'exposer ses idées implicitement. Un certain niveau intellectuel est donc nécessaire pour saisir la pensée de l'auteur derrière l'apparence fictionnelle de ses œuvres. Cependant, sous les régimes totalitaires la censure est telle que même une argumentation implicite ne peut la déjouer. Le second obstacle peut donc être constitué par la censure sous les régimes totalitaires: l'œuvre est interdite voire détruite, donc elle ne peut être lue. Ainsi, sous le nazisme, seuls les livres officiels étaient acceptés, les autres étant brûlés lors d'autodafés. La "purification" du pays se traduisit, en partie, par la destruction des écrits non seulement juifs mais aussi allemands et étrangers relevant selon la propagande nazie de "l'esprit antiallemand". L'autodafé ayant, sans doute, le plus marqué les esprits est celui de l'Opernplatz à Berlin en mai 1933: 20 000 livres sont alors jetés au feu. Toute liberté d'expression était donc prohibée, réduisant les écrivains au silence. C'est ainsi qu'Hitler s'assura l'assujettissement de la culture au parti. Les livres ne sont toutefois pas les seuls cibles des régimes totalitaires. Ainsi, Soljenitsyne, écrivain russe, est expulsé d'URSS après la publication de son ouvrage sur les camps de travail forcé russes, Une journée d'Ivan Denissovitch, et de sa lettre écrite en 1967 au Congrès des écrivains soviétiques, dans laquelle il exige "la suppression de toute censure-ouverte ou cachée-sur la production artistique". Par la suite, le KGB le surveillera de façon de plus en plus étroite. Il manquera d'être assassiné en août 1967. En décembre 1973, paraît à Paris L'Archipel du Goulag où il expose le système concentrationnaire soviétique du Goulag, qu'il a vécu de l'intérieur, et la nature totalitaire du régime. Il avait envoyé une copie de son œuvre en Occident pour q

« donc nécessaire pour saisir la pensée de l'auteur derrière l'apparence fictionnelle de ses oeuvres.

Cependant, sous les régimes totalitaires la censure est telle que même une argumentation implicite ne peut la déjouer. Le second obstacle peut donc être constitué par la censure sous les régimes totalitaires: l'oeuvre est interdite voire détruite, donc elle ne peut être lue.

Ainsi, sous le nazisme, seuls les livres officiels étaient acceptés, les autres étant brûlés lors d'autodafés.

La "purification" du pays se traduisit, en partie, par la destruction des écrits non seulement juifs mais aussi allemands et étrangers relevant selon la propagande nazie de "l'esprit antiallemand".

L'autodafé ayant, sans doute, le plus marqué les esprits est celui de l'Opernplatz à Berlin en mai 1933: 20 000 livres sont alors jetés au feu.

Toute liberté d'expression était donc prohibée, réduisant les écrivains au silence.

C'est ainsi qu'Hitler s'assura l'assujettissement de la culture au parti.

Les livres ne sont toutefois pas les seuls cibles des régimes totalitaires.

Ainsi, Soljenitsyne, écrivain russe, est expulsé d'URSS après la publication de son ouvrage sur les camps de travail forcé russes, Une journée d'Ivan Denissovitch, et de sa lettre écrite en 1967 au Congrès des écrivains soviétiques, dans laquelle il exige "la suppression de toute censure-ouverte ou cachée-sur la production artistique".

Par la suite, le KGB le surveillera de façon de plus en plus étroite.

Il manquera d'être assassiné en août 1967.

En décembre 1973, paraît à Paris L'Archipel du Goulag où il expose le système concentrationnaire soviétique du Goulag, qu'il a vécu de l'intérieur, et la nature totalitaire du régime.

Il avait envoyé une copie de son oeuvre en Occident pour q. »

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