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élevage - agriculture et agroalimentaire.

Publié le 23/04/2013

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agriculture
élevage - agriculture et agroalimentaire. 1 PRÉSENTATION élevage, activité visant, par l'entretien, la reproduction, l'amélioration et l'utilisation d'animaux domestiques, à la satisfaction de besoins d'ordre matériel, alimentaire notamment, mais également d'ordre symbolique, psychologique ou religieux. Les animaux domestiques représentent environ 28 p. 100 de la valeur mondiale totale des produits agricoles et constituent une part de l'alimentation humaine, bien supérieure dans les pays développés que dans les pays en voie de développement. La plupart des animaux domestiques élevés de par le monde le sont dans de petites unités agricoles. Les méthodes traditionnelles d'élevage dépendent beaucoup du degré de contrôle qui doit être exercé sur les animaux, ainsi que de leur utilisation. Celle-ci est rarement exclusive. Ainsi, les animaux élevés surtout pour leur force de travail sont aussi producteurs de lait, de viande et de matières qui entrent dans la confection de vêtements. Cependant, l'utilisation des animaux est étroitement liée à la culture et aux traditions des éleveurs. Dans certaines régions du monde, l'Inde en particulier, les bovins, qui ont un caractère sacré, ne servent pas à produire des denrées alimentaires, hormis le lait. Dans les pays industrialisés, l'élevage se limite à un type d'animal et se pratique dans de grandes fermes à haute productivité. Ces méthodes modernes impliquent la concentration de nombreux animaux dans des enclos ou des cages de petites dimensions, une alimentation enrichie sous forme de farines concentrées, une stimulation de la croissance par divers moyens sérieusement réglementés et une vaccination contre les maladies. Les méthodes d'élevage intensif aboutissent au parcage de la volaille dans de petites cages, des porcs dans des enclos, des moutons et des bovins sur des superficies réduites. Cette pratique permet d'économiser de la main-d'oeuvre et permet de réduire les coûts associés à l'alimentation des animaux. L'isolement en cage individuelle facilite également la lutte contre les maladies et la protection contre les prédateurs. Mais ces pratiques, qui empêchent les animaux de suivre une croissance et un comportement naturel, suscitent de plus en plus de réactions négatives de la part des consommateurs et des associations de protection des animaux. (Voir aussi élevage en batterie). L'environnement, en particulier le climat, joue également un rôle important dans la domestication et dans l'utilisation des animaux. En Asie du Sud-Est, les buffles sont utilisés comme bêtes de trait, car ils sont adaptés au sol, à la température et à l'humidité élevées qui règnent dans cette région du monde, tandis que le cheval a été le principal animal de trait des régions tempérées au sol ferme, jusqu'à ce qu'il soit remplacé par le tracteur. Les bovins indiens, acclimatés aux conditions chaudes et humides, sont largement utilisés aujourd'hui dans le sud des États-Unis, car ils supportent mieux le climat de cette région que les bovins européens. 2 HISTORIQUE L'élevage est probablement apparu il y a quelque 10 000 ans, à peu près en même temps que l'agriculture, cette période correspondant à la révolution néolithique (voir néolithique), et succédant à une très longue période de chasse, de pêche et de cueillette. D'autres indices, notamment les enseignements tirés par la biologie moléculaire du patrimoine héréditaire des animaux domestiques actuels, ainsi que des restes de leurs ancêtres sauvages, suggèrent que la domestication des animaux a pu commencer bien plus tôt, ce qui serait d'ailleurs conforme à de nombreux mythes et traditions des civilisations anciennes. Ainsi, tout en restant des chasseurs, les hommes ont pu contrôler la population des troupeaux sauvages en prélevant uniquement les animaux qui leur étaient nécessaires, et en laissant les autres dans une semi-liberté à l'intérieur de zones closes, comme des vallées fermées par des murs de pierre. Il est de toute façon difficile de conclure, d'autant que l'élevage laisse, du point de vue archéologique, peu de traces, et que la domestication est un phénomène qui s'est étalé dans le temps. En effet, domestiquer des animaux sauvages en élevant les petits arrachés très tôt à leur mère est une pratique courante avec les gazelles, les sangliers et même les bébés tigres, mais concevoir un élevage permanent avec des descendants de ces animaux vivant à l'intérieur de la communauté humaine se révèle beaucoup plus complexe. C'est la modification génétique des animaux, visible, notamment, dans les dents et la section des os, et due au nouvel environnement, auquel ils ont été soumis, qui permet de distinguer un animal domestiqué. Les débuts de la domestication peuvent toutefois, pour chaque espèce, se situer dans l'aire où se rencontraient les ancêtres sauvages. Cette constatation ne conduit cependant guère à des éléments précis quand, comme c'est le cas pour le sanglier, ancêtre du porc, et pour l'aurochs, forme disparue du boeuf, le territoire s'étend ou s'étendait à toute l'Eurasie tempérée et à l'Afrique du Nord. Originellement, l'élevage consistait essentiellement en l'exploitation de la faune naturelle, éventuellement avec déplacement (nomadisme ou transhumance), pour suivre les variations saisonnières de la population animale, de la même manière que les chasseurs du paléolithique suivaient la transhumance de leur gibier. Les éleveurs protégeaient leurs animaux des prédateurs, les abreuvaient, récoltaient leurs produits par des techniques simples : traite, saignée, tonte, abattage et préparation. Le but premier de l'élevage était avant tout de disposer chaque jour de lait et d'avoir éventuellement de la viande en réserve ; l'abattage des animaux relevait en effet généralement d'un rituel et ne se pratiquait que dans des circonstances particulières. L'élevage destiné à la vente ne se concevait par ailleurs que pour assurer la nourriture des populations qui ne le pratiquaient pas -- comme par exemple dans les régions où la présence de la mouche tsé-tsé rendait impossible son développement. Pour l'élevage industriel moderne mais extensif, le développement a consisté à faire assister le berger par le cheval, le véhicule tout-terrain, voire l'hélicoptère. Avec la sédentarisation de l'espèce humaine et l'intensification de l'élevage, notamment dans les régions à saison froide caractérisée, le logement hivernal des animaux s'est imposé. Parallèlement, il fallait les nourrir grâce aux réserves constituées à la belle saison, à partir de plantes conservées par dessiccation (foin), ou par fermentation acide (ensilage). L'élévation du niveau de production a nécessité des apports alimentaires plus riches, plus concentrés en éléments nutritifs, faisant des animaux domestiques, même ruminants, des concurrents de l'espèce humaine pour les céréales, par exemple. 3 ESPÈCES DOMESTIQUÉES La domestication se révèle par une ou plusieurs modifications, de nature héréditaire, par rapport aux formes sauvages. Ces modifications sont essentiellement relatives à la forme, la couleur, la taille, le comportement ou les aptitudes. Elles peuvent être le fruit du hasard ou bien le résultat de l'exploitation des mutations, de la sélection ou du croisement. L'élevage ne concerne que très peu d'espèces, comparé à l'immense diversité de la faune sauvage. On ne compte ainsi que deux espèces d'insectes élevés : l'abeille et le ver à soie (voir bombyx du mûrier). Les mollusques (moules, huîtres, etc.), les crustacés et les poissons sont plus cultivés qu'élevés à proprement parler (on parle alors d'aquaculture). Les oiseaux élevés sont pour l'essentiel les palmipèdes (oies et canards), les pigeons et les gallinacés, où domine la volaille. Deux mammifères carnassiers sont des produits d'élevage : le chien et le chat domestiques. Parmi les autres mammifères, on élève surtout des herbivores : les équidés (cheval, âne et leur hybride stérile, le mulet) et les ruminants. Ces derniers sont les plus représentés, le dromadaire (15 millions de têtes), le chameau, le lama et l'alpaga des Andes sud-américaines, le boeuf (1,3 milliard d'animaux), le buffle d'Asie (130 millions), le mouton (1 million) et la chèvre (500 millions). Le porc (près de 1 milliard d'individus) est un omnivore à simple estomac. On élève également de petits mammifères, tels que le lapin, exploité dans de nombreux pays, et le cobaye, qui reste limité à l'Amérique andine. 4 UTILISATION Actuellement, et pour les pays industrialisés, les animaux domestiques sont d'abord des fournisseurs d'aliments pour la population humaine : le lait et les produits qui en dérivent (fromage, beurre, yaourts, etc.), la viande sous toutes ses formes, les oeufs, le miel. Les bovins sont élevés pour leur viande comme pour leur lait, et sont aujourd'hui divisés en trois catégories : animaux de boucherie, animaux laitiers et animaux mixtes, un type intermédiaire élevé à la fois pour le lait et la viande. Si le lait de vache est majoritairement consommé, on utilise également les ressources d'autres femelles d'herbivores, comme les chèvres, les brebis, les rennes, les bufflonnes, les juments, etc. Ailleurs dans le monde, les animaux domestiques restent des fournisseurs d'énergie, surtout de travail, comme ils l'étaient en Europe occidentale jusque dans les années cinquante. La culture attelée, encore actuellement en Afrique, est une voie importante de progrès. Mais ils sont aussi producteurs de combustibles, par leurs déjections sèches. Les bêtes de somme, employées pour porter ou tirer de lourdes charges, comprennent un grand nombre de camélidés (chameau, lama) et de bovidés (boeuf, buffle, yack), mais également le renne et le chien. Les chevaux sont toujours utilisés comme bêtes de somme dans de nombreux pays du monde. Ils servent également à garder d'autres animaux. Enfin, une grande partie des animaux domestiques sont élevés pour les vêtements et le cuir qu'ils permettent d'obtenir. Ainsi, la laine et la soie sont encore très appréciées, fournies, pour la première, par les moutons et par les chèvres, pour la seconde, par les vers à soie. Les moutons sont classés en trois catégories, selon que leur laine est fine, moyenne ou grossière. En outre, quelques exploitations se sont spécialisées dans l'élevage du vison et du renard, pour leur fourrure. Malheureusement, la plupart des fourrures dans le monde sont encore obtenues à partir d'animaux sauvages chassés ou piégés. En Amérique du Nord, ce sont les rats musqués et les ratons laveurs qui représentent un peu plus de la moitié des revenus totaux. L'Europe orientale et l'Asie centrale tiennent également une importante place dans le commerce des fourrures. Si les chiens et les chats, en tant qu'animaux de compagnie, n'entrent pas dans le cadre de l'élevage utilitaire, les chiens de chasse et de garde quant à eux n'ont d'autre fonction que celle qu'ils avaient il y a quelque 15 000 ou 20 000 ans. Quant aux rongeurs, c'est dans l'expérimentation chimique et biologique qu'ils sont le plus employés (rats et souris de laboratoire). 5 AMÉLIORATION DE LA PRODUCTION L'urbanisation, l'industrialisation et l'importance de la demande ont entraîné de gigantesques progrès des performances individuelles et collectives des animaux domestiques destinés au circuit commercial et non plus à un circuit court de subsistance. Par rapport aux années cinquante, les performances ont été quadruplées pour ce qui concerne le lait et les oeufs, et doublées pour la viande. C'est ainsi par exemple que les protéines animales peuvent être aujourd'hui proposées à des prix apparemment peu élevés comparativement à ce qui serait normalement leur coût -- sans tenir compte bien évidemment du coût de production écologique induit par la production de farines (ayant rendu nécessaire une agriculture intensive, et donc engrais et déboisements). Il est significatif que ce soit dans les secteurs où, par nature, l'intensification est la moins facile à réaliser (comme pour la viande bovine) que les prix sont encore relativement élevés. Parallèlement, tout ce qui touche à l'amélioration de la production est strictement réglementé. C'est tout particulièrement le cas des additifs alimentaires ou des hormones. La DES (diéthylstilbestrol), par exemple, est aujourd'hui interdite, car elle peut, à dose élevée, être dangereuse pour les consommateurs. Il y a par ailleurs, pour tous les animaux domestiques, des seuils de productivité qui sont des seuils physiologiques, et qui ne peuvent donc être franchis. Une augmentation de la productivité devient alors impossible. 6 PERSPECTIVES Bénéficiaire du progrès des connaissances en matière de physiologie et de biologie animales, de génétique, d'informatique enfin, l'élevage intensif a réalisé une progression extraordinaire de ses performances. Le souci de préserver à la fois la santé du consommateur et l'environnement des effets nocifs d'une utilisation excessive en alimentation de divers adjuvants ainsi que de l'émission des déjections et des surplus polluant les sols et les nappes phréatiques a conduit à la conception et à la mise en oeuvre de formes d'élevages plus naturelles, plus autonomes et plus économes. Le problème majeur qui se pose aujourd'hui à l'élevage est de savoir dans quelle mesure la production de viande peut suivre la courbe d'accroissement de la population humaine, alors que la production de lait peut assurer journellement, et pour un même animal, un minimum indispensable. Aussi la recherche s'intéresse-t-elle au développement de souches animales dans les régions souffrant de carences en protéines. Ainsi, au Pérou, le gouvernement favorise l'élevage du cobaye pour sa valeur nutritionnelle et, dans d'autres régions d'Amérique latine, des recherches sont menées pour développer l'élevage de l'iguane. Sur les hauts plateaux herbeux d'Afrique orientale, des tentatives d'élevage d'antilopes ont été entreprises tandis qu'en Afrique australe, les fermes d'autruches se révèlent être un succès. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
agriculture

« dérivent (fromage, beurre, yaourts, etc.), la viande sous toutes ses formes, les œufs, le miel.

Les bovins sont élevés pour leur viande comme pour leur lait, et sontaujourd’hui divisés en trois catégories : animaux de boucherie, animaux laitiers et animaux mixtes, un type intermédiaire élevé à la fois pour le lait et la viande.

Si le lait devache est majoritairement consommé, on utilise également les ressources d’autres femelles d'herbivores, comme les chèvres, les brebis, les rennes, les bufflonnes, lesjuments, etc. Ailleurs dans le monde, les animaux domestiques restent des fournisseurs d’énergie, surtout de travail, comme ils l’étaient en Europe occidentale jusque dans les annéescinquante.

La culture attelée, encore actuellement en Afrique, est une voie importante de progrès.

Mais ils sont aussi producteurs de combustibles, par leurs déjectionssèches.

Les bêtes de somme, employées pour porter ou tirer de lourdes charges, comprennent un grand nombre de camélidés (chameau, lama) et de bovidés (bœuf, buffle,yack), mais également le renne et le chien.

Les chevaux sont toujours utilisés comme bêtes de somme dans de nombreux pays du monde.

Ils servent également à garderd’autres animaux. Enfin, une grande partie des animaux domestiques sont élevés pour les vêtements et le cuir qu’ils permettent d’obtenir.

Ainsi, la laine et la soie sont encore très appréciées,fournies, pour la première, par les moutons et par les chèvres, pour la seconde, par les vers à soie.

Les moutons sont classés en trois catégories, selon que leur laine estfine, moyenne ou grossière.

En outre, quelques exploitations se sont spécialisées dans l’élevage du vison et du renard, pour leur fourrure.

Malheureusement, la plupart desfourrures dans le monde sont encore obtenues à partir d’animaux sauvages chassés ou piégés.

En Amérique du Nord, ce sont les rats musqués et les ratons laveurs quireprésentent un peu plus de la moitié des revenus totaux.

L’Europe orientale et l’Asie centrale tiennent également une importante place dans le commerce des fourrures. Si les chiens et les chats, en tant qu’animaux de compagnie, n’entrent pas dans le cadre de l’élevage utilitaire, les chiens de chasse et de garde quant à eux n’ont d’autrefonction que celle qu’ils avaient il y a quelque 15 000 ou 20 000 ans.

Quant aux rongeurs, c’est dans l’expérimentation chimique et biologique qu’ils sont le plus employés(rats et souris de laboratoire). 5 AMÉLIORATION DE LA PRODUCTION L’urbanisation, l’industrialisation et l’importance de la demande ont entraîné de gigantesques progrès des performances individuelles et collectives des animaux domestiquesdestinés au circuit commercial et non plus à un circuit court de subsistance.

Par rapport aux années cinquante, les performances ont été quadruplées pour ce qui concerne lelait et les œufs, et doublées pour la viande.

C’est ainsi par exemple que les protéines animales peuvent être aujourd’hui proposées à des prix apparemment peu élevéscomparativement à ce qui serait normalement leur coût — sans tenir compte bien évidemment du coût de production écologique induit par la production de farines (ayantrendu nécessaire une agriculture intensive, et donc engrais et déboisements).

Il est significatif que ce soit dans les secteurs où, par nature, l’intensification est la moinsfacile à réaliser (comme pour la viande bovine) que les prix sont encore relativement élevés. Parallèlement, tout ce qui touche à l’amélioration de la production est strictement réglementé.

C’est tout particulièrement le cas des additifs alimentaires ou des hormones.La DES (diéthylstilbestrol), par exemple, est aujourd’hui interdite, car elle peut, à dose élevée, être dangereuse pour les consommateurs. Il y a par ailleurs, pour tous les animaux domestiques, des seuils de productivité qui sont des seuils physiologiques, et qui ne peuvent donc être franchis.

Une augmentationde la productivité devient alors impossible. 6 PERSPECTIVES Bénéficiaire du progrès des connaissances en matière de physiologie et de biologie animales, de génétique, d’informatique enfin, l’élevage intensif a réalisé une progressionextraordinaire de ses performances.

Le souci de préserver à la fois la santé du consommateur et l’environnement des effets nocifs d’une utilisation excessive en alimentationde divers adjuvants ainsi que de l’émission des déjections et des surplus polluant les sols et les nappes phréatiques a conduit à la conception et à la mise en œuvre deformes d’élevages plus naturelles, plus autonomes et plus économes. Le problème majeur qui se pose aujourd’hui à l’élevage est de savoir dans quelle mesure la production de viande peut suivre la courbe d’accroissement de la populationhumaine, alors que la production de lait peut assurer journellement, et pour un même animal, un minimum indispensable. Aussi la recherche s’intéresse-t-elle au développement de souches animales dans les régions souffrant de carences en protéines.

Ainsi, au Pérou, le gouvernement favorisel’élevage du cobaye pour sa valeur nutritionnelle et, dans d’autres régions d’Amérique latine, des recherches sont menées pour développer l’élevage de l’iguane.

Sur leshauts plateaux herbeux d'Afrique orientale, des tentatives d'élevage d'antilopes ont été entreprises tandis qu'en Afrique australe, les fermes d'autruches se révèlent être unsuccès. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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