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En quoi les choses exterieures influent-elles sur les pensées ?

Publié le 15/01/2012

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Le problème philosophique mis en évidence par l’auteur est ici les pensées et leurs incidences ou non sur les choses extérieures. Descartes développe dans son texte le terme de pensées, ce qu’il veut dire, ainsi que sa fonction par rapport à l’homme et l’environnement. Ainsi, Descartes émet dans ce texte la thèse que nous contrôlons entièrement, seulement nos pensées. Il pense en effet que les choses extérieures ne peuvent être contrôlées par l’homme directement. En quoi les pensées peuvent-elles influer sur les choses extérieures ?Nous étudierons ce texte en trois parties, dans la première partie nous analyserons la première phrase, dans la seconde partie, la deuxième phrase puis dans la troisième partie, la dernière phrase. Dans un premier temps, nous remarquons que Descartes donne une définition et énumère des exemples de ce qu’il appelle « pensées ».Celles-ci sont pour lui tout ce qui se rapporte à l’homme et plus précisément à l’âme, comme la réflexion  ou les cinq sens, les pensées nous sont donc propres, elles nous appartiennent et nous les dirigeons comme bon nous semble. L’auteur dit d’ailleurs « qu’il n’y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir que nos pensées », c’est-à-dire que les seules choses que nous maitrisons totalement sont les actes de l’esprit, elles ne peuvent nous échapper ni nous être substituées par quelqu’un d’autre, contrairement aux choses extérieures, qui sont, elles, à portée de chacun. Les pensées sont donc intimement nôtre, elles font ce que nous sommes à chacun et varient selon les personnes, les goûts et les mentalités, elles nous déterminent chacun différent des autres et nous caractérisent personnellement.De plus, les pensées nous permettent de réfléchir, de nous forger nous même une opinion sur une chose ou une autre, ou encore d’engager une réflexion sur un sujet tel que, en quoi quelque chose peut-il être vrai ou non, qu’est-ce que le bien et le mal, afin que nous nous posions de bonnes questions. Par le biais de ces interrogations, les pensées mènent à l’apprentissage du savoir, des réponses viennent correspondre aux questions posées tout en suscitant alors de nouvelles discussions.Enfin, les pensées sont dépendantes iniquement d’elles-mêmes, en effet, elles ne sont engendrées par aucune envie, par aucune pulsion qu’elle soit soudaine ou pas, par opposition à une action faite par le corps, qui, quand à elle, est ordonnée par l’esprit et donc engendré par une pensée; comme par exemple le fait de manger, l’esprit signale à l’homme qu’il doit se nourrir à ce moment précis car il a faim, ce qui peut-être définit comme un phénomène de cause à effet. Celui-ci n’est pas applicable aux pensées puisqu’elles ne dépendent que d’elles-mêmes.

Dans un second temps, l’auteur dit « Et il n’y a rien du tout que les choses qui sont comprises sous ce mot, qu’on attribue proprement à l’homme en langage de Philosophe », ce qui signifie que tout autre chose, ne se faisant non pas par les pensées mais par un autre moyen, est étranger à l’homme et ne lui appartient en aucun point; Descartes classe en effet les actions en deux catégories, les actions réalisées par l’homme et le actions faites dans l’homme, la différence étant que les premières s‘exécutent à l‘extérieur du corps et parfois même par le corps, tandis que les autres ne sont pas physique et se déroulent dans nos têtes.Ces dernières sont celles liées aux pensées, cependant, certaines de ces actions, chacune d’une manière différente, peuvent avoir un impact sur les choses extérieures à l’homme.En effet, nous avons vu précédemment que les pensées ne dépendent que d’elles-mêmes mais que, cependant, elles peuvent engendrer des actions extérieures exercer par l’homme lui-même, des actions comme manger, s’hydrater, manipuler quelque chose ou quelqu’un ne sont autres que les résultats de pensées, il se passe donc une sorte de connexion nécessaire entre les différents modes d’action que nous possédons, les pensées nous permettent de nous réaliser en tant qu’être humain, par le biais d‘actions extérieures, dans une société. Grâce à elles, nous pouvons donc nous adapter à notre environnement le mieux possible, ainsi qu’interagir les uns avec les autres.  Dans cette dernière partie, l’auteur fait la synthèse de ce qu’il a développé dans son explication, il nous rappelle ses arguments utilisés et donne la conclusion qu’il en déduit.Descartes insiste sur le fait qu’il ne dit, en aucun cas, que les choses extérieures ne nous sont point accessibles, il déclare qu’en effet, elles ne sont pas entièrement en notre pouvoir mais que cependant, « lorsque nous avons fait de notre mieux touchant les choses extérieures tout ce qui manque de nous réussir est au regarde de nous absolument impossible »; ce qui veut dire que nous pouvons enfaite maitriser ces choses, d’une façon détournée, et qu’il est donc totalement impossible, pour nous, de penser que ce que nous avons entreprit pourrait échouer.Seulement, les choses extérieures ne dépendent pas de l’homme, nous ne pouvons que les manier selon nos besoins, si nous en avons la possibilités, des facteurs peuvent donc intervenir et empêcher notre entreprise de réussir, d’où l’insistance de Descartes sur le fait que les choses extérieures ne sont pas en notre pouvoir totalement. Suite à l’analyse et à l’interprétation faites du texte, nous pouvons donc répondre à la problématique « en quoi les pensées peuvent-elles influer sur les choses extérieures ? » en disant que c’est grâce à elles et par leur biais que nous pouvons interagir avec l’environnement et qu’il nous est donc possible de maitriser certaines de ces choses extérieures, sans garantie de réussite cependant. Ce qui pourrait nous conduire à nous demander quelles pourraient être les raisons des échecs de nos entreprises sur les choses extérieures.

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