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entretien clinique

Publié le 29/05/2014

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UNIVERSITE PARIS DESCARTES - PARIS 5 Master 1 - Psychologie clinique et psychopathologie Rapport d'entretien clinique Travail réalisé dans le cadre de l'UE APST, TD n11, sous la direction de Mme Joane André Par Sihem NAMANI N°étudiant : 21000879 Année universitaire 2013-2014 I Présentation, contexte du premier entretien Je reprends ici rapidement certains points déjà évoqués dans le premier rendu, dans le but de prendre en compte la deuxième élaboration intervenue entre les deux semestres, et certains éléments que je n'avais pas réalisés lors de l'écriture du compte-rendu de mon entretien.) => J'aurai mis: Certains points concernant le rendu dans le cadre de l'Analyse de Pratique de Stage du premier semestre sont repris ici afin de faciliter la compréhension de ce travail, axé notamment sur l'évolution de l'analyse durant cette année universitaire. L'annonce de l'exercice, dont le but était de voir comment notre position en tant que psychologue stagiaire allait se dérouler lors de notre premier entretien, le cadre qui allait être mis en jeu et les mouvements intersubjectifs que cela pourraient susciter en chacun de nous en classe a soulevé de nombreuses interrogations et de vives réactions en moi et parmi mes camarades de classe. Le premier entretien réalisé ne correspondait pas du tout à la représentation que je m'étais faite de celui-ci . En effet, la personne que je devais rencontrer était l'ami d'un ami et c'était donc une personne que je ne connaissais pas et que je considérais comme un « sujet idéal ». En effet, avant l'entretien je m'étais faite la représentation du sujet potentiellement « idéal » qui pour moi était quelqu'un que je ne connaissais pas et avec qui je pourrais éventuellement discuter sans gêne particulière. Arrivant trente minute en avance à la bibliothèque universitaire pour pouvoir me préparer tant psychiquement que matériellement (réservation d'une petite salle à la bibliothèque), j'étais un peu anxieuse à l'idée de rencontrer une personne qui ne m'était pas familière, étant moi même de nature assez timide. Lorsque je fus prévenue de son retard potentiel d'une heure, j'étais d'ores et déjà dans une dynamique de travail, l'anxiété que j'éprouvais a contribué à un sentiment d'agacement. En effet, je savais inconsciemment que l'entretien allait prendre une tournure particulière et étrange car elle m'avait d'emblée par son retard involontaire sûrement déstabilisé. D'emblée, je me suis sentie envahie par un malaise que j'ai eu peine à contenir et qu'elle a pu ressentir en miroir sur début de l'entretien. En effet, le retard avec lequel elle est arrivé couplé à la configuration singulière de l'exercice l'ont placé dans une position inconfortable, positionnement que j'ai par la suite tenté d'assouplir. Une fois installée, j'ai repris les consignes que j'avais abordées auparavant au téléphone. Je sentais qu'elle avait besoin d'être tranquillisée sur ce qui allait se dérouler. J'insistais bien sur le fait que l'exercice porte sur moi, non sur le contenu de ce qu'elle allait livrer. Ce sentiment qu'elle avait besoin d'être rassurée était finalement ma propre anxiété que je lui procurais en insistant. La première question l'a mettait déjà mal à l'aise puisqu'elle ne savait pas quoi évoquer .Je lui est donc demander de décrire son parcours et elle y répondit de manière très brève et j'ai ressenti alors à cet instant là que j'étais confronté à une personne assez renfermé et je ne savais pas si j'allais pouvoir remédier à cela. Les silences étaient très longs nous étions mal à l'aise toute les deux, je réfléchissais aux questions que je pouvais lui poser mais cela ne se faisait pas de manière naturelle et fluide, le discours était en effet saccadé. Ma position en tant que stagiaire psychologue, le cadre avec cette personne me faisait défaut. En effet, mon travail et je m'en rend compte était de la mettre à l'aise et j'ai fais l'erreur de ne pas pouvoir. C'était un travail nécessaire de mise en confiance vis à vis d'elle qui est la condition pour que puisse se mettre en place une communication authentique. Je pense donc que le manque de mise en confiance passe par le fait de poser le cadre et cela n'a pas été le cas dans ce premier entretien. J'ai posé des questions en ce qui concerne son parcours de vie, sa vie familiale mais je n'arrivais pas à percevoir des choses qui m'auraient permit de relancer sur un autre sujet même si je suis censé être plus dans une position d'écoute et non de relance. Dès le début de l'entretien, j'ai ressenti une grande gêne, liée d'une part à ma position de demandeur, mais surtout de demandeur sans, au final, de requête spécifique, étant donné que je ne savais pas quel sujet aborder ; et je sentais en face une personne qui attendait quelque chose de moi, une question, afin de répondre en accord avec celle-ci. Cette gêne était, il me semble, réciproque, que ce soit dans la posture (nous n'osions pas vraiment nous regarde...

« I Présentation, contexte du premier entretien Je reprends ici rapidement certains points déjà évoqués dans le premier rendu, dans le but de prendre en compte la deuxième élaboration intervenue entre les deux semestres, et certains éléments que je n'avais pas réalisés lors de l'écriture du compte-rendu de mon entretien.) => J'aurai mis: Certains points concernant le rendu dans le cadre de l'Analyse de Pratique de Stage du premier semestre sont repris ici afin de faciliter la compréhension de ce travail, axé notamment sur l'évolution de l'analyse durant cette année universitaire. L'annonce de l'exercice, dont le but était de voir comment notre position en tant que psychologue stagiaire allait se dérouler lors de notre premier entretien, le cadre qui allait être mis en jeu et les mouvements intersubjectifs que cela pourraient susciter en chacun de nous en classe a soulevé de nombreuses interrogations et de vives réactions en moi et parmi mes camarades de classe. Le premier entretien réalisé ne correspondait pas du tout à la représentation que je m'étais faite de celui-ci .

En effet, la personne que je devais rencontrer était l'ami d'un ami et c'était donc une personne que je ne connaissais pas et que je considérais comme un « sujet idéal ».

En effet, avant l'entretien je m'étais faite la représentation du sujet potentiellement « idéal » qui pour moi était quelqu'un que je ne connaissais pas et avec qui je pourrais éventuellement discuter sans gêne particulière.

Arrivant trente minute en avance à la bibliothèque universitaire pour pouvoir me préparer tant psychiquement que matériellement (réservation d'une petite salle à la bibliothèque), j'étais un peu anxieuse à l'idée de rencontrer une personne qui ne m'était pas familière, étant moi même de nature assez timide.

Lorsque je fus prévenue de son retard potentiel d'une heure, j'étais d'ores et déjà dans une dynamique de travail, l'anxiété que j'éprouvais a contribué à un sentiment d'agacement.

En effet, je savais inconsciemment que l'entretien allait prendre une tournure particulière et étrange car elle m'avait d'emblée par son retard involontaire sûrement déstabilisé.

D'emblée, je me suis sentie envahie par un malaise que j'ai eu peine à contenir et qu'elle a pu ressentir en miroir sur début de l'entretien.

En effet, le retard avec lequel elle est arrivé couplé à la configuration singulière de l'exercice l'ont placé dans une position inconfortable, positionnement que j'ai par la suite tenté d'assouplir.. »

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