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ÉPISODES DE LA VIE DU CHRIST

Publié le 22/02/2012

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Quelques moments de la vie du Christ. Le premier épisode auquel il est fait allusion est celui du jour des Rameaux (vers 22-24) : Jésus, monté sur un ânon ou une ânesse, entre à Jérusalem acclamé par la foule. Des branches d'arbres jonchent le chemin (Évangile selon Matthieu, XXI, 6-10). Il est reconnu comme « prophète», il vient remplir « l'éternelle promesse ». L'épisode des marchands du Temple suit immédiatement. Jésus les chasse en disant : «Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière, et vous, vous en faites une caverne de voleurs !» (Matthieu, XXI, 12-13). Viennent alors les divers épisodes de la Passion du Christ. Ce sont : — La méditation au jardin des Oliviers (vers 9-10) : en songeant à son proche sacrifice, Jésus entre en agonie; il transpire des gouttes de sang (Luc, XXII, 44). — L'arrestation de Jésus, au cours de cette méditation ; Pierre sort son épée pour défendre le Christ ; celui-ci se laisse arrêter et dit à Pierre de ranger cette épée : « Ceux qui prennent le glaive périront par le glaive » (Matthieu, XXVI, 51-52). — Le reniement de Pierre : pendant que le Christ est prisonnier et interrogé, des domestiques accusent Pierre de faire partie des compagnons de Jésus de Nazareth. Par trois fois, Pierre déclare ne pas connaître Jésus. C'est le fameux « reniement de saint Pierre », que ce dernier regrettera aussitôt (Matthieu, XXVI, 69-75). — Avant d'être mis en croix, Jésus est maltraité : on crache sur lui, on le couvre d'une couronne d'épines pour ironiser sur sa prétendue royauté (vers 13-16; Matthieu, XXVII, 28-30). Il y aura ensuite la crucifixion proprement dite (on ne parle vraiment des clous qu'une fois le Christ ressuscité, quand il montre ses mains et ses pieds à Thomas, Jean, XX, 26-28); puis la mort sur la croix (vers 1720). Des soldats viennent enfin, après la mort du Christ, pour enlever les cadavres des crucifiés de leurs croix : l'un d'eux perce le côté du Christ d'un coup de lance (vers 27- 28 ; Jean, XIX, 32-34). A noter que le texte de Baudelaire donne l'impression que Jésus est encore vivant quand est donné ce coup de lance. Ajoutons pour conclure que les disciples du Christ crurent d'abord qu'il venait sauver Israël politiquement; ils n'avaient pas bien compris que son «Royaume » n'était pas « de ce monde ». D'où leur désarroi (Luc, XXIV, 21).

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