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ErIk Orsenna, « La grammaire est une chanson douce ».

Publié le 17/01/2011

Extrait du document

orsenna

Chapitre I

 

Présentation des deux enfants, Jeanne et Thomas. Le roman pourrait d’ailleurs avoir comme titre « Jeanne et Thomas au pays des mots «.

 

Jeanne, fière de son prénom (comme Jeanne d’Arc, la terreur des Anglais, ou Jeanne Hachette {hachette = petite hache} qui découpait ses ennemis), est une petite fille âgée de 10 ans (âge mental = 14 ans), douce, timide, rêveuse, mais au caractère fort. Son grand frère Thomas, âgé de 14 ans, la respecte.

 

Jeanne raconte ce qui se passe à l’école. Chaque mardi et jeudi, le matin, la jeune et blonde mademoiselle Laurencin, son institutrice, fait découvrir avec amour et passion à ses élèves les fables de Jean de la Fontaine.

 

(Même si elle est jeune et institutrice, elle n’hésite pas à employer les mots « sans tourner autour du pot « : quand un enfant lui demande ce que signifie le mot « excrément «, au lieu d’utiliser un autre mot poli, elle indique que cela signifie (en langage familier ou populaire) de la merde.

 

Ce matin-là, le jour qui précède les vacances de Pâques, le principal, Monsieur Besançon, (le directeur) entre en classe accompagné d’une inspectrice de l’enseignement, Madame Jargonos, qui ressemble à un squelette, tellement elle est maigre et sèche (de caractère).

 

L’inspectrice demande à l’institutrice de continuer son cours ; celle-ci  est en train d’analyser une Fable de Jean de La Fontaine, le Loup et l’Agneau.

L’institutrice montre aux enfants comment Jean de La Fontaine parvient, par les mots qu’il emploie, par l’emploi des temps (ici le présent, là l’imparfait) à nous transporter dans sa Fable comme si on y était. Elle démontre avec enthousiasme que par la magie du pouvoir des mots on peut se plonger réellement dans l’histoire.

 

Cette manière d’analyser le texte ne plaît pas du tout à l’inspectrice (elle lui dit d’ailleurs : « Nous n’avons que faire de vos enthousiasmes «).

Elle trouve que le travail de l’institutrice est imprécis, qu’elle fait de la paraphrase (=dire avec d’autres mots ce qui est écrit), ce qui est mauvais selon l’inspectrice, alors qu’elle devrait plutôt sensibiliser les élèves à la construction narrative (=manière dont le texte est écrit, organisé), et à d’autres choses (voir avant-dernier tiret de la page 16) que l’on étudie dans la nouvelle façon d’étudier la littérature d’aujourd’hui.

 

(Erik Orsenna se moque là de cette nouvelle façon d’analyser les textes qui enlève « l’âme «, la « vie « des textes et des spécialistes qui emploie tout une série de mots compliqués que eux seuls emploient et comprennent. C’est ce que l’on appelle en français « le jargon « (= ensemble de mots utilisés par des spécialistes dans un domaine ou l’autre). Tu noteras d’ailleurs le jeu de mot avec le nom de l’Inspectrice, Madame Jargonos, dans lequel tu retrouveras le mot « jargon «. De même, le nom de l’institutrice n’est pas innocent, Laurencin est le nom de famille d’une artiste du même nom et prénommée Marie, qui peignait des aquarelles délicates, fines, raffinées, dans les tons doux).

 

A la fin de la leçon, l’inspectrice (surnommée la femme-squelette) rédige un rapport négatif à l’encontre de l’institutrice qu’elle envoie dans un institut qui va la « soigner « du point de vue pédagogique (pédagogie= art de donner des leçons à des élèves).

 

Chapitre II

 

Les parents de Jeanne et Thomas, incapables de vivre ensemble, ont pris la sage décision de vivre chacun d'un côté de l’Atlantique. C’est pourquoi, le lendemain de cette inspection, le premier jour des vacances de Pâques, Jeanne et Thomas prennent le bateau pour voir un de leurs deux parents qui habitent en Amérique.

Alors qu’un championnat de scrabble est organisé sur le bateau,  une tempête se déclenche, rendant malade tous les passagers (et les joueurs) à l’exception de nos deux héros qui aiment quand la mer est déchaînée.

Leur capacité à affronter cette tempête étonne le capitaine qui les interroge. Jeanne, qui sait pleurer sur commande, lui explique la séparation de leurs parents et le pourquoi des voyages en bateau (les avions s’écrasent au décollage, dit-elle, mais sans le penser le moins du monde ; d’ailleurs son frère doit se retenir pour ne pas éclater de rire).

 

Chapitre III

 

La tempête est si forte qu’elle fait chavirer le navire. Avant qu’il ne coule, Jeanne et Thomas sortent sur le pont où le vent est si violent (il entre dans les oreilles de Jeanne et fait ressortir ses leçons d’histoires, les verbes irréguliers en anglais, …).

Son frère lui dit que le bateau va couler, qu’il est trop tard pour chercher une bouée et qu’elle doit s’accrocher à quelque chose. Elle pense alors à quelque chose d’abstrait (quelque chose que l’on ne peut pas toucher, comme une idée, par exemple) et choisit le mot « douceur «. Tout de suite après le bateau coule…

 

(Jeanne et Thomas sont les seuls à savoir que les mots peuvent servir de bouées de sauvetage. Que l'on peut s'accrocher aux mots quand tout le reste explose. Lequel a choisi Thomas ? Ferrari, football ? Peu importe. Jeanne, elle, a pensé « douceur «. Et ça marche !)

 

Chapitre IV

 

Ils se réveillent alors sur une île qui leur semble paradisiaque (=du paradis), mais ils sont muets (ne peuvent parler) car la tempête leur a arraché tous les mots. Une nuée d’oiseaux vient les voir, criant d’abord de joie, plongeant dans l’eau et recrachant leur prise puis criant ensuite de colère (ce qu’ils pêchaient dans l’eau, ce n’était pas des poissons, mais des lettre des jeux de scrabble qui étaient remontées à la surface !

Par la suite, ce sont des mots flottants qui leur apparaissent, qu’ils pêchent et mettent à sécher sur la plage. Ce sont en fait des pages des dictionnaires (que l’on utilise pour jouer au scrabble) qui se sont arrachées de ceux-ci et qui sont remontées à la surface après le naufrage du navire.

 

Jeanne et Thomas sont donc les seuls survivants du naufrage tels des Robinsons échoués sur le sable d’un îlot ou des Petits Princes sur le désert d’une plage. Seuls ? Pas longtemps. Ils sont recueillis par monsieur Henri (allusion au chanteur français Henri Salvador), qui a une si belle façon de gratter sa guitare pour jouer des berceuses, des chansons douces (une chanson douce que me chantait ma maman, titre réel d’une des chansons interprétées par Henri Salvador), et son neveu, «un ado géant, habillé de couleurs criardes«, un grand noir aux grands yeux verts : «pas de doute, un neveu sublime«. 

Henri leur annonce que l’île a des pouvoirs magiques.

 

Chapitre V

 

Jeanne et Thomas se mettent en route pour une visite guidée de l’île, en commençant par le marché aux mots, où les poètes vont acheter des rimes inédites, où les amants cherchent des mots d'amour, où les curieux se penchent sur les étymologies (origines des mots). 

 

Jeanne se rend compte alors de la richesse de l’île (et indirectement de la langue française) : elle qui n’utilisait que 300 mots avant la tempête, pouvait maintenant revenir riche d’un beau trésor : des mots, toujours plus de mots.

 

Chapitre VI 

 

L’après-midi, promenade en pirogue : un îlot désert, brûlé «comme une galette des rois trop longtemps laissée dans le four«. Il s’agit d’une terre désolée où les gens avaient oublié de nommer les choses : à force de n'être jamais appelées, elles sont devenues tristes, de plus en plus maigres, et puis elles sont mortes. (c’est une comparaison, une image bien sûr).

Mortes, faute de preuves d'attention ; mortes, une à une, de désamour (=manque d’amour). Jeanne et Thomas apprennent ainsi de monsieur Henri que vingt-cinq langues meurent chaque année. Elles meurent, faute d'avoir été parlées.

Voilà pourquoi les déserts peu à peu nous envahissent (encore une image). 

 

Chapitre VII

 

Monsieur Henri lui présente une vieille dame, appelée la nommeuse (=celle qui nomme, qui dit les choses), qui redonne vie aux choses en les nommant. Elle fait revivre ainsi des définitions ou des mots oubliés.

Il lui parle également de Nécrole, le gouverneur de l’île, qui est leur ennemi, et qui envoie ses hélicoptères équipés de lance-flammes afin de brûler l’une ou l’autre bibliothèque. Nécrole (jeu de mot : necros en grec signifie la mort) estime qu’il y a trop de mots et que l’on perd le sens du travail en parlant ou en chantant trop. (Erik Orsenna indique donc que la langue, le savoir, le plus grand savoir sont synonymes de liberté et de démocratie)

Pour Nécrole, les mots ne sont que des outils à communiquer, comme les voitures sont des outils pour se déplacer).

Après ces trois jours de visite de l’île, Jeanne accomplit la cérémonie suivante tous les soirs pour son plus grand bonheur : celle de découvrir des mots inconnus dans le dictionnaire.

 

Chapitre VIII

 

Jeanne se réveille en plein milieu de la nuit, en sanglots (pleurs). Elle pense à sa maman et se demande si, comme le nommeuse, elle a le pouvoir de faire apparaître les mots. Elle prononce le mot maman et celle-ci apparaît devant elle quelques minutes avant de disparaître.

 

Chapitre IX

 

Le neveu de Monsieur Henri tente de chasser des mots difficiles ou rares qui essaient de réveiller Jeanne (elle s’est rendormie après l’image du départ de sa maman (cf chapitre 8) afin que, comme la nommeuse, elle les sauve.

Mais comme elle n’a ni la vocation ni la patience de la vieille dame, les mots s’en vont, comprenant qu’ils n’auront pas d’aide d’elle (ici, comme ailleurs dans le roman, l’auteur a personnifié les mots, c'est-à-dire qu’il leur a donné la vie comme à des personnages vivants).

Jeanne doit alors ranger sa tête avec tous les mots qu’elle contient (un peu comme quand on doit ranger sa chambre).

C’est le moment que Monsieur Henri se met à jouer de sa guitare de façon cacophonique (= mauvais son) en comparant les notes de musiques et les mots.

 

 Il ne faut pas simplement les accumuler sans règles ni harmonie sinon cela ne fait pas de la musique, mais rien que du bruit.

La musique a besoin de solfège comme la parole a besoin de la grammaire !

 

Ce passage explique d’ailleurs le titre du livre : la grammaire est une chanson douce.

 

Monsieur Henri lui promet de casser sa guitare si dans une semaine elle n’apprécie pas la grammaire. Jeanne n’est évidemment pas convaincue des paroles de Monsieur Henri. Pour elle, la grammaire c’est l’horreur des conjugaisons, la torture des exercices, les accords difficiles des participes passés.

 

Chapitre X

 

La découverte de l’île se poursuit avec la visite de la ville des mots, interdite aux choses et aux êtres humains, mais cependant semblable en presque tous les points à une ville humaine (voir les 3 exceptions aux pages 76 & 77).

 

Jeanne et Thomas y observent les noms précédés dans la rue des articles (qui donnent le genre des noms), les noms qui se rendent dans des magasins pour acheter puis se marier avec des adjectifs qualificatifs (=nouvelles personnifications écrites avec beaucoup d’humour).

 

Chapitre XI

 

L’observation se poursuit avec les adjectifs qui sont tantôt masculins tantôt féminins, mais qui ne changent pas de forme (exemple, ceux qui se terminent par la lettre e comme magique ou limpide), avec les noms qui ne veulent pas prendre le s au pluriel mais qui préfèrent se terminer par un x (toujours de l’humour).

 

Chapitre XII

 

Monsieur Henri leur fait constater que vue comme cela, la grammaire est amusante. Et ils continuent leurs observations : les pronoms (qui se battent entre eux pour remplacer les noms, qui peuvent être des assassins !), les adverbes (qui sont invariables et que les femmes n’arriveront pas à faire changer d’avis).

 

A ce moment-là, Monsieur Henri se rend compte que Thomas en a assez de la grammaire et qu’il est plutôt séduit par la musique. Le neveu lui passe sa guitare et lui affirme qu’il ne pourra plus s’en passer. Les deux virtuoses (=musiciens de très grande qualité = humour ici de l’auteur) s’en vont de leur côté tandis que Monsieur Henri s’en va du sien accompagné de Jeanne.

 

Chapitre XIII

 

Ils se rendent à l’hôpital des mots où ils rencontrent « Je t’aime « bien mal en point. 

 

Erik Orsenna veut dire par ce passage qu’il ne faut pas répéter les mots trop souvent, ne pas les employer à tort et à travers. Ainsi ne dit-on pas trop souvent je t’aime trop rapidement et trop souvent. Et ne peut-on pas dire la même idée avec d’autres mots pour changer ?

 

Chapitre XIV

 

Jeanne se fait enlever par les hélicoptères de Nécrole qui lui dit qu’il veut la guérir des troubles « grammatiphoniques « (mot qui n’existe pas en français, c’est ce que l’on appelle un néologisme = nouveau mot) qu’elle a à la suite de son naufrage.

 

Dans ce passage, Erik Orsenna se moque des personnages que l’on appelle pédants, c'est-à-dire qui utilisent un jargon, des mots savants ou inventés pour se donner des airs importants ou intellectuels.

 

Nécrole annonce qu’elle va être soignée par la spécialiste mondiale de la phrase française (on peut déjà se douter qu’il va s’agir de Madame Jargonos !).

 

Chapitre XV

 

C’est ainsi que Jeanne se trouve dans la Sècherie, surnom donné par elle à cet institut où elle et des professeurs qui ne donnent pas bien cours (suivant les critères ne Madame Jargonos) doivent suivre des cours pour bien donner cours (c'est-à-dire suivant les nouvelles règles de la pédagogie, qui utilisent des nouveaux mots, inventés, créés de toute pièce pour analyser d’une nouvelle façon les textes français).

 

Tous les mots et expressions que tu rencontres dans ce chapitre (et que tu ne comprends pas, c’est bien normal) se rencontrent dans les programmes de français d’aujourd’hui !

 

Erik Orsenna les critique et estime que cette façon d’analyser enlève toute la vie, toute la saveur des textes étudiés qui sont simplement décortiqués (découpés, analysés en profondeur) au lieu d’être appréciés pour la beauté de leur forme ou de leur signification.

Il reproche à ce type d’analyse d’être froide, rigide, sans âme, sans vie.

 

Chapitre XVI

 

Monsieur Henri vient délivrer notre Jeanne et la ramène auprès de son frère qui préfère ne pas quitter sa guitare. Jeanne a une pensée émue pour Madame Jargonos qu’elle pense atteinte de la maladie appelée « la peur des mots «.

 

Chapitre XVII

 

Le lendemain, après une nuit de repos, elle constate qu’elle est « abandonnée « par son frère qui s’est installé dans la case du neveu de Monsieur Henri, lequel neveu est devenu son professeur.

Quant à Monsieur Henri, il emmène Jeanne à l’usine à faire des phrases afin que son cerveau droit (hémisphère droit) ne devienne pas un désert.

 

Pour sortir et ne pas se faire reconnaître par Nécrole, elle porte une cape blanche et un masque d’apiculteur (= éleveur d’abeilles).

 

Là, dans des volières (=grandes cages à oiseaux), se trouve chaque catégorie de mots : des volières à verbes, à noms, à adjectifs …

Elle doit en capturer pour former des phrases.

Ainsi elle capture « fleur «, « diplodocus « et « grignoter «.

Elle compose d’abord la phrase suivante : fleur grignoter le diplodocus.

Monsieur Henri lui fait remarquer que ce n’est pas vraiment bon comme phrase.

Jeanne la corrige et dit : « Le diplodocus grignoter la fleur «. 

Evidemment, la phrase n’est pas encore tout à fait correcte et ils vont voir les horloges du temps (=les temps de la conjugaison). Là, on lui explique les différences entre les temps (présent, imparfait, futur, conditionnel, …) 

Monsieur Henri lui explique alors où se trouvent les autres volières (à adjectifs, à prépositions, …).

 

Chapitre XVIII

 

Jeanne passe de volière en volière et s’amuse beaucoup. Elle arrive d’ailleurs à former une très longue phrase (à lire du bas de la page 129 et au haut de la page 130).

 

On lui fait alors remarquer qu’une phrase, c’est comme un arbre de Noël : tu commences par le sapin nu et puis tu le décores jusqu’à ce qu’il s’effondre parce qu’il est trop chargé ! C’est la même chose pour la phrase !!!

 

Elle a retrouvé la parole, elle est guérie.

 

Dans l’usine à faire des phrases, elle a constaté la présence d’une porte qui l’intrigue. Par deux fois, elle demande ce qu’il y a derrière. A sa seconde demande, le directeur (il ressemble à une girafe) ne lui répond pas, mais lui interdit d’aller voir ce qu’il y a de l’autre côté de la porte.

 

Chapitre XIX

 

Tout le monde se retrouve sur la plage de leur arrivée lors du naufrage. Les uns rient, chantent, les autres grimacent de colère ou de tristesse.

 

Ils fêtent l’anniversaire de la nommeuse, même s’ils ne connaissent pas exactement sa date de naissance.

 

Elle retrouve son frère qui lui aussi reparle, mais grâce à la musique.

 

La grammaire et le solfège ont donc fait retrouver la parole à nos deux héros.

 

Son frère lui joue Michelle des Beatles (pas trop mal) et lui annonce que leurs parents viennent les chercher sur l’île en hydravion. Jeanne espère que l’île leur fera du bien.

 

On peut supposer qu’Erik Orsenna pense au pouvoir des mots. C’est en parlant que l’on peut se comprendre et dans le cas présent peut-être pour ses parents de se parler, de comprendre l’autre et de se remettre à vivre ensemble.

 

Chapitre XX

 

Jeanne ne peut résister à aller voir ce qu’il y a derrière la fameuse porte interdite. Elles découvrent trois personnages (facilement reconnaissables).

 

1. Antoine de Saint-Exupéry qui a écrit le Petit Prince (célèbre pilote d’avion qui a disparu sans laisser de traces) ;

2. Marcel Proust, auteur de « Du côté de chez Swann «, bien connu pour ses « Petites Madeleines « (son héros raconte le souvenir des biscuits appelés madeleines mangés auprès du feu. C’est un passage du roman resté très célèbre dans la littérature française.

3. Jean de la Fontaine, célèbre pour ses Fables où il critique les hommes politiques de son époque, mais en utilisant des animaux pour ne pas avoir d’ennui.

 

Jeanne se fait surprendre par la girafe (le directeur de l’usine) qui de fâche, mais les trois auteurs viennent au secours de la petite fille.

 

LIRE PAGE 145 ET 146 : Très important : qu’est-ce qu’un grand écrivain et ces trois auteurs sont-ils morts ou vivants ?

 

Chapitre XXI

 

Jeanne et Thomas ne dorment pas de la nuit et chacun pense à ce qu’il va offrir à ses parents : de la musique, la visite de l’île.

Tout le monde attend sur la plage et Jeanne se demande si l’amour peut recommencer grâce à des mots. Monsieur Henri dit que cela ne marche pas toujours, mais qu’il faut toujours essayer.

A ce moment-là, les deux hydravions des parents amerrissent sur la lagune…

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