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Excipit Bel-Ami

Publié le 11/09/2012

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Bel-Ami : intro et conclu au commentaire de l'excipit Introduction Guy de Maupassant est l'un des principaux représentants en France du mouvement réaliste, à travers ses nouvelles, mais aussi dans ses romans. L'un d'eux, Bel-Ami, décrit l'ascension fulgurante d'un jeune ambitieux dans la France des années 1880 : né paysan, il accède, grâce à son absence de scrupules, aux plus hautes sphères de la société. Le roman se termine sur le mariage de Georges avec Suzanne Walter, fille du directeur du journal La Vie française. L'extrait consacre la réussite du héros : la fin du roman est pour lui l'aboutissement de ses projets, mais aussi une étape vers d'autres ambitions. Nous verrons donc dans un premier temps la façon dont est présentée cette cérémonie de mariage, et la signification qu'elle revêt pour Georges ; puis nous nous demanderons quelles sont les perspectives qui s'ouvrent à lui à cette occasion. Conclusion Le mariage de Georges est donc pour lui une étape de plus dans son ascension irrésistible : par cette union, il accède au monde de la haute bourgeoisie, mais il voit déjà au-delà, et c'est vers la politique que se tournent alors ses ambitions. Georges Duroy est le type même du héros réaliste, prêt à tout pour réussir. Maupassant a ainsi voulu décrire les mécanismes de sa société, gouvernée par l'argent et le désir de parvenir. Avant lui, Balzac avait déjà entrepris cette tâche : son héros Rastignac, personnage du Père Goriot, perd ses illusions au contact de la réalité parisienne, et le roman se clôt sur ces paroles emblématiques : « Paris, à nous deux ! «. Rastignac comme Georges Duroy sont les fils de cette société cynique et matérialiste. Bel-Ami : intro et conclu au commentaire de l'excipit Introduction Guy de Maupassant est l'un des principaux représentants en France du mouvement réaliste, notamment à travers ses nouvelles, mais aussi dans ses romans. L'un d'eux, Bel-Ami, décrit l'ascension fulgurante d'un jeune ambitieux dans la France des années 1880 : né paysan, il accède, grâce à son absence de scrupules, aux plus hautes sphères de la société. Le roman se termine sur le mariage de Georges avec Suzanne Walter, fille du directeur du journal La Vie française. L'extrait consacre la réussite du héros : la fin du roman est pour lui l'aboutissement de ses projets, mais aussi une étape vers d'autres ambitions. Nous verrons donc dans un premier temps la façon dont est présentée cette cérémonie de mariage, et la signification qu'elle revêt pour Georges ; puis nous nous demanderons quelles sont les perspectives qui s'ouvrent à lui à cette occasion. Conclusion Le mariage de Georges est donc pour lui une étape de plus dans son ascension irrésistible : par cette union, il accède au monde de la haute bourgeoisie, mais il voit déjà au-delà, et c'est vers la politique que se tournent alors ses ambitions. Georges Duroy est le type même du héros réaliste, prêt à tout pour réussir. Maupassant a ainsi voulu décrire les mécanismes de sa société, gouvernée par l'argent et le désir de parvenir. Avant lui, Balzac avait déjà entrepris cette tâche : son héros Rastignac, personnage du Père Goriot, perd ses illusions au contact de la réalité parisienne, et le roman se clôt sur ces paroles emblématiques : « Paris, à nous deux ! «. Rastignac comme Georges Duroy sont les fils de cette société cynique et matérialiste.

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