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exploration géographique.

Publié le 15/04/2013

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exploration géographique. 1 PRÉSENTATION exploration géographique, découverte et exploration des différentes régions du globe terrestre. L'homme a vraisemblablement ressenti de tout temps le besoin d'explorer de nouveaux territoires, à des fins politiques, économiques, intellectuelles ou religieuses. Au temps de la préhistoire, les grandes migrations au départ de l'Afrique -- berceau de l'humanité -- vers les autres continents, ont fait prendre conscience à l'homme de la diversité des conditions naturelles de la planète. Avec l'écriture, qui a permis la préservation et la transmission de certains récits jusqu'à nos jours, naît véritablement l'histoire des explorations géographiques. Il est cependant parfois possible de se fonder sur la tradition orale pour comprendre l'histoire des grandes migrations de populations, notamment en Océanie. L'histoire présentée ici, principalement européenne, est l'histoire des grandes découvertes effectuées par les Européens dans d'autres parties du globe. 2 LES EXPLORATIONS DURANT L'ANTIQUITÉ ET LE MOYEN ÂGE Vers 3000 av. J.-C. a lieu une expédition jusqu'à la terre de Pount (il s'agit probablement de la côte de l'Érythrée actuelle ou de la Somalie). Relatée par des hiéroglyphes égyptiens, cette expédition figure parmi les premières expéditions connues. Quelques siècles plus tard, des navigateurs phéniciens, puis grecs, traversent de part en part la Méditerranée -- une inscription phénicienne décrit un périple autour de l'Afrique qui aurait duré trois ans, en 600 av. J.-C., voyage qui reste cependant controversé. Au Ve siècle av. J.-C., le Carthaginois Hannon longe la côte de l'Afrique occidentale, peut-être jusqu'au golfe de Guinée. Pythéas part de Marseille, vers 325 av. J.-C., pour effectuer le premier voyage maritime autour de l'Angleterre et atteint probablement les îles Orcades et l'Islande. La relation des expéditions armées et des explorations a permis une compilation des connaissances de l'époque. Au Ve siècle av. J.-C., Hérodote fait une description détaillée des terres et des peuples du Proche-Orient. Au VIe siècle av. J.-C., Hécatée de Milet visite l'Empire perse. Les connaissances théoriques sur la mesure de la Terre progressent alors énormément. Ératosthène démontre que la Terre est sphérique et réussit à calculer assez précisément sa circonférence. Au Ier siècle apr. J.-C., Strabon écrit une Géographie, synthèse des connaissances de son temps. Au IIe siècle, Ptolémée, dans son Almageste et son Guide géographique, décrit l'ensemble du monde connu. Son oeuvre est lue par les Arabes et constituera une référence pendant plus de mille ans, jusqu'au XVe siècle. Mais la chute de l'Empire romain met un terme provisoire à l'évolution des connaissances géographiques. Au Xe siècle, les Vikings progressent par bonds en Islande, au Groenland et atteignent les côtes de l'Amérique du Nord ; ils ne peuvent cependant pas s'y maintenir (voir explorations vikings). Les Arabes, qui occupent alors d'immenses terres de l'Afrique du Nord à l'Asie centrale, commercent régulièrement sur les côtes orientales de l'Afrique et des Indes, en profitant des moussons. Au XIVe siècle, Ibn Battuta parcourt la Sibérie, atteint la Chine et traverse le Sahara jusqu'à Tombouctou. Le lent essor économique et culturel de l'Europe va de pair avec une volonté réaffirmée de connaître le monde. Trois grands figures de voyageurs dominent le XIIIe siècle : Plan Carpin, puis Guillaume de Rubrouck, qui traversent l'Asie centrale et atteignent la Mongolie, et, quelques années plus tard, accompagné de son père et de son oncle qui effectuent le voyage pour la seconde fois, Marco Polo, qui se rend jusqu'à Cambaluc (Pékin) et reste en Chine environ dix-sept ans. Dans son récit, il fait une remarquable description des richesses de l'Extrême-Orient. Cependant un doute plane encore sur l'authenticité de ce voyage. 3 LES GRANDES DÉCOUVERTES L'exploration par les terres s'avère lente et difficile. Les Européens, en raison de la domination arabe au Proche-Orient et du temps nécessaire pour traverser l'immensité des terres, commencent à utiliser la voie maritime. De nombreux facteurs contribuent à l'accélération des découvertes : accalmie politique avec la fin de la Reconquista et de la guerre de Cent Ans, progrès du commerce et des échanges, émergence d'une classe de marchands et développements scientifiques et techniques, notamment dans le domaine maritime. Au XVe siècle, les Portugais, sous l'impulsion d'Henri le Navigateur, entreprennent la reconnaissance systématique des côtes occidentales de l'Afrique, dans le but d'établir des comptoirs commerciaux et d'atteindre les Indes. Cette volonté économique et politique est accompagnée de progrès techniques favorisant l'art de la navigation : l'astrolabe se perfectionne, des tables de déclinaisons établies par des mathématiciens rendent plus juste la détermination de la latitude et les cartes marines se font plus précises. Un nouveau bateau, la caravelle, muni d'un gouvernail à étambot, permet de s'aventurer au large. Grâce à ces innovations, le navigateur portugais Bartholomeu Dias double le cap de Bonne-Espérance en 1488, puis Vasco de Gama atteint Calicut en 1498. Les Arabes sont de ce fait durablement concurrencés sur leur propre terrain : le commerce des épices. La route reste cependant longue, et l'idée d'atteindre directement les Indes en passant par l'ouest fait son chemin, favorisée par les insuffisances et approximations des relevés cartographiques, qui minimisent l'importance des distances qu'il y a lieu de réellement parcourir. Un Génois, Christophe Colomb, persuadé qu'« entre la fin de l'Orient et la fin de l'Occident, il n'y a qu'une petite mer « décide de tenter l'aventure. Il y parvient, grâce au soutien de Ferdinand et d'Isabelle d'Espagne, et, en 1492, à la tête de trois caravelles, il aborde ce qu'il croit être la Chine -- en fait, les îles des Antilles. Puis, poursuivant ses recherches, il effectue trois autres voyages (1493, 1498, 1502). C'est ainsi que, en 1498, il découvre -- sans le savoir -- l'Amérique du Sud. Mais la carte qu'il établit permettra à ses contemporains d'explorer ce nouveau continent, appelé Amérique en 1507, d'après le prénom du navigateur Amerigo Vespucci. L'intervention de la papauté devient nécessaire, afin de délimiter les emprises espagnoles et portugaises. Le traité de Tordesillas, établi en 1494, donne au Portugal la partie orientale du Brésil et à l'Espagne l'ouest de l'Amérique du Sud. Bien que Colomb n'ait rapporté ni or ni épices, ses découvertes suscitent un formidable appel de population et, en quelques dizaines d'années, des colonies espagnoles ou portugaises s'installent sur l'ensemble de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud. Des aventuriers, les conquistadores, montent d'audacieuses expéditions afin d'accaparer l'or de ces régions. Le Portugais Pedro Cabral, pensant faire route vers l'Inde, parvient au Brésil en 1500, à la tête d'une flotte de 13 navires et de 1 200 hommes, accroissant ainsi les possessions portugaises. L'Espagnol Balboa traverse l'isthme de Panamá et atteint le Pacifique en 1513, confirmant que l'Amérique est bien un nouveau continent. Les Espagnols font la découverte de deux civilisations avancées : la civilisation aztèque, en 1519 par Hernán Cortés, et la civilisation inca, de 1524 à 1528, par Francisco Pizarro. Rapidement, ils détruisent ces empires et s'approprient leurs richesses. Les brutalités des Espagnols et les maladies qu'ils véhiculent provoquent une hécatombe parmi la population indienne. Afin de remplacer cette main-d'oeuvre, indispensable pour l'exploitation des métaux précieux, les Espagnols font venir des Noirs d'Afrique et en font des esclaves, contribuant de ce fait à un déséquilibre grave et durable de la démographie et de l'économie de l'Afrique. L'exploration de l'Amérique du Nord est sous le contrôle des Français et des Anglais. Jean Cabot atteint le Labrador en 1497, mais ne peut découvrir le passage du NordOuest entre l'Europe et l'Asie. Jacques Cartier meurt en état de disgrâce, après avoir rapporté du quartz au lieu des diamants attendus des trois voyages qu'il effectue entre 1534 et 1542. Toutefois, pendant les quatre-vingts années qui suivent, ses successeurs établissent, avec l'aide de guides indiens, la carte des affluents du Saint-Laurent. Les autres grandes voies navigables de la côte orientale du Canada sont également cartographiées. En 1608, Samuel de Champlain fonde la ville de Québec sur les rives du Saint-Laurent. En 1609, Henry Hudson, qui navigue pour le compte de la Compagnie hollandaise des Indes orientales, établit son premier poste de négoce de la fourrure à Manhattan. Au cours de sa dernière traversée vers l'Angleterre, il pénètre dans l'immense baie qui porte maintenant son nom. Il restait à parcourir l'ensemble du monde d'une seule traite. En 1519, Fernand de Magellan commence un tour du monde par l'ouest, contournant l'Amérique en doublant le cap Horn, et traversant le premier l'océan Pacifique, dont il prend la mesure de l'immensité. Il est tué dans un combat aux Philippines, mais l'un de ses lieutenants, Elcano, réussit à revenir en Espagne. Ce voyage sans pareil, qui dure trois ans, vient confirmer que la Terre est ronde et qu'elle est désormais dominée par l'Europe occidentale. 4 LES EXPLORATIONS À PARTIR DU XVIIIE SIÈCLE Les grandes explorations reprennent au XVIIIe siècle avec, cette fois, des visées scientifiques. Il s'agit de savoir s'il existe, comme on le suppose, un vaste continent dans l'hémisphère Sud. Anglais et Français naviguent dans le Pacifique austral. Le Français Bougainville accomplit un voyage de circumnavigation entre 1764 et 1769. James Cook revient de son premier voyage autour du monde en 1771. Il a observé une éclipse de Soleil à Tahiti, et il établit des cartes des îles du Nord et du Sud de la Nouvelle-Zélande et de la côte orientale de l'Australie. Il rapporte également toute une cargaison de nouveaux spécimens botaniques et zoologiques. Au cours de son second voyage, Cook navigue vers le sud et pénètre dans des zones non encore explorées, notamment les glaces de l'Antarctique. La Pérouse, entre 1785 et 1788, traverse le Pacifique, longe les Philippines, puis le Japon, et fait naufrage près de l'île de Vanikoro. Ces voyages introduisent le doute sur l'existence d'un continent austral. À la fin du XVIIIe siècle, l'ensemble des côtes du globe sont répertoriées, mais de nombreuses terres restent inconnues, notamment l'intérieur de l'Amérique du Nord et de l'Afrique. En 1789, en traversant l'Amérique du Nord, sir Alexander Mackenzie parvient jusqu'à l'Arctique. Quatre ans plus tard, il effectue la première traversée terrestre du continent en découvrant un passage à travers les Montagnes Rocheuses, ce qui lui permet d'atteindre le Pacifique. Plus au sud, La Salle a déjà descendu le Mississippi jusqu'au golfe du Mexique. Il a pris possession du bassin du fleuve au nom de la France, en 1682, et lui a donné le nom de Louisiane. En 1803, ces terres sont vendues aux Etats-Unis, et Thomas Jefferson décide de commanditer l'expédition de Lewis et de Clark, qui vise à explorer le nouveau territoire jusqu'au Pacifique. Au XIXe siècle est entreprise l'exploration intérieure de l'Afrique par les Européens. Le Britannique Mungo Park meurt en 1806, alors qu'il essaie d'établir le cours du Niger. Le Français René Caillié est le premier Européen à atteindre Tombouctou, en 1828. Entre 1850 et 1855, Heinrich Barth part de Tripoli pour atteindre le lac Tchad et pousse jusqu'au Niger, dont il étudie le tracé, et parcourt quelque 15 000 km à travers le Sahara. Cependant, le mystère de la source du Nil reste entier. En 1856, Richard Burton et John Speke partent étudier le lac Tanganyika. Sur le chemin du retour, Speke observe le lac Victoria et émet l'hypothèse -- exacte -- qu'il s'agit de la source du Nil. Les deux explorateurs s'opposent férocement sur ce point, et ce n'est qu'à l'issue d'une seconde expédition (1859-1862) que Speke et James Grant peuvent confirmer que « la question du Nil est réglée «. Dans le sud de l'Afrique, le missionnaire britannique David Livingstone laisse sa marque sur des territoires encore inconnus des Européens. En 1849, il traverse ainsi le désert de Kalahari, et dresse la carte d'une partie importante de la région comprise entre l'Angola et l'embouchure du Zambèze, au Mozambique. En 1871, l'expédition organisée par Henry Stanley le découvre à Ujiji. Stanley entreprend, en 1874, l'une des traversées de l'Afrique les plus importantes et les plus ambitieuses qui soient, dans la lignée des découvertes de ses prédécesseurs. Il navigue sur le lac Tanganyika, et apporte ainsi la preuve que ce lac n'est pas relié au Nil. Il descend également le fleuve Congo jusqu'à la mer, au cours d'un terrible voyage qui dure 999 jours et coûte la vie à 242 de ses hommes. La ruée vers l'Afrique aboutit à la colonisation systématique du continent par les puissances européennes. Dresser la carte du littoral du nord de la Russie et de l'Amérique du Nord et conquérir les deux pôles constituent, pour les explorateurs, les derniers défis à relever. De 1871 à 1884, Prjevalski explore l'Asie centrale, le désert de Gobi et le Tibet. Les expéditions britanniques d'Edward Parry en 1827 et de George Nares en 1875-1876 échouent à moins de 800 km du pôle Nord. Le Norvégien Fridtjof Nansen traverse le Groenland en 1888. En 1893-1896, il longe le nord de la Russie depuis la Sibérie jusqu'à l'Atlantique. L'Américain Robert Peary atteint le pôle Nord en avril 1909. En 1911, Roald Amundsen est le premier à atteindre le pôle Sud ( Voir Antarctique). Puis, en 19571958, Vivian Fuchs (1908-1999) dirige une expédition transantarctique qui utilise des traîneaux motorisés pour réaliser la première traversée du continent antarctique. Ranulph Fiennes et Charles Burton sont les premiers à relier les deux pôles dans le cadre de l'expédition Transglobe de 1979-1982, et Robert Swan est le premier à vaincre les deux pôles en étant simplement équipé d'un traîneau qu'il tire lui-même. Au début du XXe siècle, les zones inconnues ont disparu des cartes : les images prises par avion puis par satellite (dès 1966) permettent d'effectuer le relevé de n'importe quel point de la Terre. Celui-ci est maintenant traduit sous une forme numérisée et intégré dans une carte informatisée ( voir cartographie). Il reste à explorer le fond des océans, qui couvrent 70 p. 100 de notre planète. Il existait certes des submersibles rudimentaires avant la Première Guerre mondiale, mais les plus grandes expéditions océanographiques se sont déroulées récemment. Elles ont été facilitées par l'invention, en 1943, du scaphandrier autonome, à laquelle a contribué Jacques-Yves Cousteau. L'exploration des fonds océaniques permet de découvrir comment des courants sous-marins et des organismes marins affectent le climat. C'est l'exploration du rift du milieu de l'Atlantique qui apporte la preuve définitive de la réalité de la tectonique des plaques. Cette découverte constitue le bond scientifique le plus important des dernières décennies dans le domaine de la géologie. Par ailleurs, d'autres spécialistes des fonds marins révèlent l'existence de millions d'espèces de poissons dans les abysses. L'exploration de la Terre s'achève, mais le temps des découvreurs continue avec celle du Système solaire. En 1969, les Américains Neil Armstrong et Edwin Aldrin débarquent sur la Lune. Depuis les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, de nombreuses sondes ont été envoyées vers les différentes planètes sur lesquelles elles transmettent une multitude de photographies et d'informations. Voir exploration de l'espace.

« 4 LES EXPLORATIONS À PARTIR DU XVIII E SIÈCLE Les grandes explorations reprennent au XVIII e siècle avec, cette fois, des visées scientifiques.

Il s'agit de savoir s'il existe, comme on le suppose, un vaste continent dans l'hémisphère Sud.

Anglais et Français naviguent dans le Pacifique austral. Le Français Bougainville accomplit un voyage de circumnavigation entre 1764 et 1769.

James Cook revient de son premier voyage autour du monde en 1771.

Il a observéune éclipse de Soleil à Tahiti, et il établit des cartes des îles du Nord et du Sud de la Nouvelle-Zélande et de la côte orientale de l'Australie.

Il rapporte également toute unecargaison de nouveaux spécimens botaniques et zoologiques.

Au cours de son second voyage, Cook navigue vers le sud et pénètre dans des zones non encore explorées,notamment les glaces de l'Antarctique.

La Pérouse, entre 1785 et 1788, traverse le Pacifique, longe les Philippines, puis le Japon, et fait naufrage près de l'île de Vanikoro.Ces voyages introduisent le doute sur l’existence d'un continent austral.

À la fin du XVIII e siècle, l'ensemble des côtes du globe sont répertoriées, mais de nombreuses terres restent inconnues, notamment l'intérieur de l'Amérique du Nord et de l'Afrique. En 1789, en traversant l'Amérique du Nord, sir Alexander Mackenzie parvient jusqu'à l'Arctique.

Quatre ans plus tard, il effectue la première traversée terrestre du continenten découvrant un passage à travers les Montagnes Rocheuses, ce qui lui permet d'atteindre le Pacifique.

Plus au sud, La Salle a déjà descendu le Mississippi jusqu'au golfedu Mexique.

Il a pris possession du bassin du fleuve au nom de la France, en 1682, et lui a donné le nom de Louisiane.

En 1803, ces terres sont vendues aux Etats-Unis, etThomas Jefferson décide de commanditer l'expédition de Lewis et de Clark, qui vise à explorer le nouveau territoire jusqu'au Pacifique. Au XIXe siècle est entreprise l'exploration intérieure de l'Afrique par les Européens.

Le Britannique Mungo Park meurt en 1806, alors qu'il essaie d'établir le cours du Niger. Le Français René Caillié est le premier Européen à atteindre Tombouctou, en 1828.

Entre 1850 et 1855, Heinrich Barth part de Tripoli pour atteindre le lac Tchad et poussejusqu'au Niger, dont il étudie le tracé, et parcourt quelque 15 000 km à travers le Sahara.

Cependant, le mystère de la source du Nil reste entier.

En 1856, Richard Burton etJohn Speke partent étudier le lac Tanganyika.

Sur le chemin du retour, Speke observe le lac Victoria et émet l'hypothèse — exacte — qu'il s'agit de la source du Nil.

Lesdeux explorateurs s'opposent férocement sur ce point, et ce n'est qu’à l’issue d’une seconde expédition (1859-1862) que Speke et James Grant peuvent confirmer que « laquestion du Nil est réglée ».

Dans le sud de l'Afrique, le missionnaire britannique David Livingstone laisse sa marque sur des territoires encore inconnus des Européens.

En1849, il traverse ainsi le désert de Kalahari, et dresse la carte d'une partie importante de la région comprise entre l'Angola et l'embouchure du Zambèze, au Mozambique.En 1871, l'expédition organisée par Henry Stanley le découvre à Ujiji.

Stanley entreprend, en 1874, l'une des traversées de l'Afrique les plus importantes et les plusambitieuses qui soient, dans la lignée des découvertes de ses prédécesseurs.

Il navigue sur le lac Tanganyika, et apporte ainsi la preuve que ce lac n'est pas relié au Nil.

Ildescend également le fleuve Congo jusqu'à la mer, au cours d'un terrible voyage qui dure 999 jours et coûte la vie à 242 de ses hommes.

La ruée vers l'Afrique aboutit à lacolonisation systématique du continent par les puissances européennes. Dresser la carte du littoral du nord de la Russie et de l'Amérique du Nord et conquérir les deux pôles constituent, pour les explorateurs, les derniers défis à relever.

De 1871à 1884, Prjevalski explore l'Asie centrale, le désert de Gobi et le Tibet.

Les expéditions britanniques d'Edward Parry en 1827 et de George Nares en 1875-1876 échouent àmoins de 800 km du pôle Nord.

Le Norvégien Fridtjof Nansen traverse le Groenland en 1888.

En 1893-1896, il longe le nord de la Russie depuis la Sibérie jusqu'àl'Atlantique.

L'Américain Robert Peary atteint le pôle Nord en avril 1909.

En 1911, Roald Amundsen est le premier à atteindre le pôle Sud ( Voir Antarctique).

Puis, en 1957- 1958, Vivian Fuchs (1908-1999) dirige une expédition transantarctique qui utilise des traîneaux motorisés pour réaliser la première traversée du continent antarctique.Ranulph Fiennes et Charles Burton sont les premiers à relier les deux pôles dans le cadre de l'expédition Transglobe de 1979-1982, et Robert Swan est le premier à vaincreles deux pôles en étant simplement équipé d'un traîneau qu'il tire lui-même. Au début du XXe siècle, les zones inconnues ont disparu des cartes : les images prises par avion puis par satellite (dès 1966) permettent d'effectuer le relevé de n'importe quel point de la Terre.

Celui-ci est maintenant traduit sous une forme numérisée et intégré dans une carte informatisée ( voir cartographie). Il reste à explorer le fond des océans, qui couvrent 70 p.

100 de notre planète.

Il existait certes des submersibles rudimentaires avant la Première Guerre mondiale, maisles plus grandes expéditions océanographiques se sont déroulées récemment.

Elles ont été facilitées par l’invention, en 1943, du scaphandrier autonome, à laquelle acontribué Jacques-Yves Cousteau.

L'exploration des fonds océaniques permet de découvrir comment des courants sous-marins et des organismes marins affectent le climat.C’est l'exploration du rift du milieu de l'Atlantique qui apporte la preuve définitive de la réalité de la tectonique des plaques.

Cette découverte constitue le bond scientifiquele plus important des dernières décennies dans le domaine de la géologie.

Par ailleurs, d'autres spécialistes des fonds marins révèlent l'existence de millions d'espèces depoissons dans les abysses. L'exploration de la Terre s'achève, mais le temps des découvreurs continue avec celle du Système solaire.

En 1969, les Américains Neil Armstrong et Edwin Aldrindébarquent sur la Lune.

Depuis les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, de nombreuses sondes ont été envoyées vers les différentes planètes sur lesquelles ellestransmettent une multitude de photographies et d'informations. Voir exploration de l'espace.. »

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