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Exposition santo

Publié le 16/04/2011

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Exposition SANTO

 

 

Source: Internet :

http://acces.inrp.fr/santo/donnés/fmr/forets_montagnes/la_journee-d2019un-orthopteriste-itinerant-a-santo

 

 

 

 

 

A - Participer à l’inventaire de la biodiversité de l’île, au même titre que les autres composantes de Santo 2006.

Il s’agissait pour l’équipe karst d’établir un inventaire le plus exhaustif possible de tout ce qui vit dans les milieux karstiques de surface et de profondeur à Santo. En somme, réaliser ce qu’on appelle un ATBI : All Taxa Biodiversity Inventory (voirlien ci-dessous), c’est à dire un inventaire complet de la biodiversité à l’exception des microorganismes. Un tel inventaire est difficile à réaliser en un seul mois de terrain. Mais les milieux édaphiques et souterrains échappent largement à la saisonnalité qui est responsable de variations importantes dans la composition faunistique des milieux épigés. La même faune se retrouve ainsi tout au long de l’année, rendant possible son inventaire quasi-exhaustif. Compte tenu de l’ampleur des ressources scientifiques déployées, cet inventaire fera de Santo le karst le mieux connu du Pacifique.

B - Analyser comment la faune de Santo est structurée pour avoir un aperçu du fonctionnement de l’ensemble de l’écosystème karstique

  • Quelle est la diversité alpha (à l’échelle du point de relevé) ?

  • Quelle est la diversité à l’échelle de l’ensemble du karst ?

  • Quel est l’impact des conditions environnementales sur la diversité et la structuration des communautés ?

  • Quelles sont les interconnexions entre le sol et les habitats souterrains ?

C - Comprendre l’origine de la faune de ces milieux karstiques et comment s’est mise en place au cours de l’évolution la biodiversité que nous y avons rencontrée

  • D’où proviennent les animaux qui ont colonisé le karst de Santo ?

  • Quand et comment se sont-ils installés sur l’île ?

  • Dans quelle mesure y a-t-il eu colonisation des eaux douces par des lignées d’origine marine, en l’absence de connection avec des masses continentales voisines ?

  • Quelles sont les affinités avec la faune des iles voisines : Salomons, Nouvelle Calédonie, Fiji.

  • Chaque lignée s’est-elle diversifiée in situ à l’intérieur de l’île? En fonction des habitats ? ou en fonction des unités hydrogéologiques ou des ilots dispersés autour de Santo ?

 

L’expédition Santo 2006 a été l’occasion d’utiliser plusieurs techniques de pêche pour récolter le maximum d’espèces présentes dans une large gamme bathymétrique et dans tous les milieux possibles. Fiche rédigée par Danielle Plaçais et Magalie Castelin.

 

1) Stratégied’échantillonnage Chaque espèce animale vit dans un milieu qui lui est propre, certaines nichent dans le sable fin ou grossier, la vase, les cailloux, les rochers, les algues, sur ou dans d’autres organismes. L’objectif majeur du module marin était de maximiser l’estimation de la biodiversité marine présente à Santo en dressant un inventaire le plus complet possible des espèces qui composent les divers peuplements benthiques de l’île. Pour avoir une bonne estimation de la richesse spécifique d’une zone géographique choisie, il est nécessaire d’explorer le maximum de biotopes. Les scientifiques multiplient donc les milieux analysés et échantillonnent tous les types de substrats (fonds meubles, sable, vase, fonds rocheux et corail), en utilisant toute une gamme de techniques. Pour chaque type de substrat une ou plusieurs méthodes de prélèvement peuvent être utilisées. Ces méthodes seront décrites en cinq catégories (A- la récolte à vue, B- les outils utilisés en plongée sous-marine, C- les engins trainés et D- les engins posés, E- la pêche aux filets), puis nous présenterons le traitement du matériel effectué au retour des récoltes. Enfin, un bilan de l’échantillonnage effectué à Santo sera présenté.

 

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