Extrait éthique III de Spinoza.

La philosophie de Spinoza fait parler d'elle, rayonne alors même qu'elle n'est pas encore publiée. Dans l'Ethique III, les discours qui parlent de la vie humaine sont superficiels : idée que l'homme est dôté du libre-arbitre. Spinoza va dénoncer l'illusion du libre-arbitre; prônée par des philosophes contemporains. Descartes, est contrairement, le théoricien du libre-arbitre. Spinoza dit \"L'homme n'est pas un empire dans un empire\" L'homme est un être naturel, il obéit aux lois de la nature : à des déterminismes. Le philosophe dit que l'homme, quand il agit, peut connaître scientifiquement ce qui le détermine. L'âme humaine est un objet de science, elle est connaissable scientifiquement. Spinoza récuse l'utilité de toute philosophie morale antérieur qui n'est faite que de conseils. Il reconnaît à Descartes le mérite d'avoir écrit le traité des passions mais il ironise par la même occasion. Spinoza est donc un philosophe qui en plus de récuser l'idée du libre-arbitre, traite des affections humaines à la façon des géomètres de manière rigoureuse et démonstrative. Les affections découlent des mêmes vertus de la nature que le reste...