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Faut-Il De La Morale En Sciences ?

Publié le 09/04/2011

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morale

Ce n'est pas la science qui crée des torts C'est ses applications qui sont accomplies par les hommes qui en sont la cause.  I/ les éléments qui permettent d’accréditer cette thèse       Les exemples, parmi bien d'autres, de l'invention de la bombe   atomique et des «expériences scientifiques» que menaient   les nazis nous conduisent tout naturellement à dire que la   science peuvent faire des choses immorales.        Armes de destruction massive comme Hiroshima ou Nagasaki             les cobayes      II/ les sciences peuvent être morales    la sécurité alimentaire   : Le concept de sécurité alimentaire fait référence à   la disponibilité ainsi qu'à l'accès à la nourriture   en quantité et en qualité suffisante.       L’euthanasie             le traitement des troubles mentaux et du handicap       la création des médicaments       biologie   appliquée à la médecine,       la vaccination,       les soins,       le génie génétique,       le décryptage du génome humain      conclusion  Le mérite de nous amener immédiatement à une nécessaire distinction entre la science, volonté et méthode de connaissance rationnelle du monde, et l'utilisation que l'individu ou la société peuvent en faire. Ceci étant, il s'agit de comprendre que la science n'est ni morale ni immorale :  Elle est amorale, ce qui signifie qu'elle ne se préoccupe a priori pas de questions morales, qu'elle ne sous-tend pas de jugement sur le caractère bon ou mauvais de ce qu'elle révèle ou découvre. En effet, elle ne nous dit que ce que l'on peut faire, pas si l'on doit le faire. Si l'on reprend les questions kantiennes, la science est un des éléments de réponse à la question «Que puis-je savoir ?» : la science permet d'appréhender le monde phénoménal, c'est-à-dire le monde physique, concret, mais est impuissante lorsqu'il s'agit de traiter les questions liées au monde nouménal, celui des Idées, de la métaphysique ; tandis que la morale tente de répondre à la question «Que dois-je faire ?». Ce n'est donc pas le même niveau d'analyse.  Ils concernent aussi la morale individuelle dans les questions sexuelles, ce qui relève de la transmission entre générations.  Des sujets aussi divers que la, la santé reproductive, , la chirurgie, le brevetage des découvertes médicales ou pharmaceutiques, ou encore la gestion du risque épidémique (ex HIV/SIDA) ou la préparation individuelle et collective à une éventuelle pandémie de grippe aviaire posent de nombreuses questions d’éthique.  Les lignes de distinction entre la méta-éthique, l’éthique normative et l’éthique appliquée sont souvent floues. Par exemple, le problème de est un sujet d’éthique appliquée puisqu’il implique un type de comportement controversé. Mais il dépend de principes normatifs plus généraux, comme le droit d’auto-conduite et le droit de vivre, selon lesquels on peut interpréter la moralité de cette procédure. Le problème repose aussi sur des questions méta-éthiques comme « d’où viennent les droits ? » et « quelles sortes d’êtres humains ont des droits ? ».  La morale prend également un sens différent pour chaque philosophe. Pour Kant, par exemple, la morale vient de la raison pure pratique (Fondation de la métaphysique des m' urs).  La philosophie se définit comme la recherche de la vérité. Donc, il y a bien un lien étroit entre la philosophie et la science. Montrez d'abord que la science (au sens du savoir) semble bien constituer une condition nécessaire pour accéder à la sagesse : l'ignorance ou la bêtise sont souvent des causes d'erreurs et de conflits entre les hommes. Cependant si la science \"tenait lieu\" de sagesse, elle devrait faire office de sagesse ou pourquoi pas, la \"remplacer\". Montrez ainsi que cette relation est fort contestable : on ne voit pas pourquoi la possession d'une théorique scientifique se traduirait par un comportement sage et éclairé dans la pratique. En effet, un livre de chimie me dit-il comment je dois agir ? La position qui tendrait à identifier science et philosophie n'est-elle pas dangereuse ? Pensez aux multiples découvertes scientifiques qui ont été utilisées à des fins de destruction. En effet, le scientifique n'est peut-être pas celui qui est susceptible de nous dire ce que nous devons faire.  La science est un phénomène culturel assez récent, du moins si l'on prend le terme dans une acception moderne, essentiellement liée à la science positive et à la méthode expérimentale. En revanche, les références à la sagesse et à la quête de sagesse renvoient à un état de la culture bien antérieur. Maintenant, science et sagesse sont-elles si incompatibles que l'une ne saurait tenir lieu de l'autre, prendre sa place, à moins que la science, comme valeur dominante de la culture moderne, ne révèle des qualités telles qu'elle puisse prendre la place de l'antique sagesse  science peut-elle tenir lieu de sagesse ?    la question laisse entendre que la sagesse est antérieure à la science ; voir quelle était la source de la sagesse.       Prudence : il ne s'agit pas forcément de traiter tout le sujet sur les relations entre science et philosophie.       Intégrer la réflexion sur les rapports entre savoir et sagesse.      La science est un phénomène culturel assez récent, du moins si l'on prend le terme dans une acception moderne, essentiellement liée à la science positive et à la méthode expérimentale. En revanche, les références à la sagesse et à la quête de sagesse renvoient à un état de la culture bien antérieur. Maintenant, science et sagesse sont-elles si incompatibles que l'une ne saurait tenir lieu de l'autre, prendre sa place, à moins que la science, comme valeur dominante de la culture moderne, ne révèle des qualités telles qu'elle puisse prendre la place de l'antique sagesse…  V. Platon : le savoir dialectique s'achève dans l'intuition du Bien, et le Philosophe redescend dans la Cité des hommes pour se charger de son organisation. Epicuriens et Stoïciens développeront cette maîtrise de soi fondée sur la connaissance des lois de l'univers. Donc sagesse : liaison entre savoir et conduite. 2) ce que la science nous propose L'avènement de la science moderne, par exemple l'état positif défini par Auguste Comte, se caractérise par le savoir positif ; autrement dit, par différence avec les états théologiques et métaphysique, la science positif exclut certains types de questionnements, considérer comme dépassés (pourquoi ? et aussi pour quoi ?) au privilège exclusif du comment ? La science, en somme, se limite à répondre aux questions sur les causes « proches ». Dans la méthode, la démarche se veut objective ; elle impose donc une séparation radicale entre le sujet et l'objet. L'accumulation des faits et des théories prouvera son efficacité par les applications pratiques qu'elle autorise.  La science peut-elle tenir lieu de philosophie ?  On pourrait définir la philosophie comme la recherche de la vérité et de la sagesse. L'idéal de sagesse date de l'Antiquité , comme aujourd'hui le sage y désignait celui qui du haut de son grand âge et de sa longue expérience dispensait conseils et avis dans n'importe quel domaine ? Le sage est donc assurément quelqu'un qui sait des choses, (c'est-à-dire au sens strict un savant...) et en cela, il y a bien un lien étroit entre la philosophie et la science. Montrez d'abord que la science (au sens du savoir) semble bien constituer une condition nécessaire pour accéder à la sagesse : l'ignorance ou la bêtise sont souvent des causes de chaos, de dissensions et de conflits. Cependant si la science \"tenait lieu\" de sagesse, elle devrait faire office de sagesse ou pourquoi pas, la \"remplacer\". Montrez ainsi que cette relation est fort contestable : on ne voit pas pourquoi la possession de la science se traduirait par un comportement sage dans la pratique (très concrètement, un livre de chimie me dit-il comment je dois agir ?). Quant à la vérité, la science se refuse à se prononcer sur ce qui échappe à une démonstration scientifique conduite d'après des procédures expérimentales. Or lorsque Descartes s'interroge sur la nature de notre existence et qu'il en conclut que nous sommes des êtres de consciences, il le fait au moyen d'un raisonnement irréfutable (\" je pense donc je suis \") mais qui ne pourra jamais être prouvé de façon expérimentale puisque la conscience n'est pas un fait matériel, mais bien un fait spirituel, tout comme la foi. Vous voyez donc que la réflexion philosophique dépasse considérablement le seul domaine de la science. Demandez-vous alors si au contraire la proposition qui tendrait à identifier science et philosophie ne peut pas s'avérer très dangereuse (pensez aux multiples découvertes scientifiques qui ont été utilisées à des fins de destruction). En effet, le scientifique n'est peut-être pas celui qui est susceptible de nous dire ce que nous devons faire.

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