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Faute de certitude, choisir le probable

Publié le 22/02/2012

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Carnéade quant à lui s'efforce de tirer les conséquences pratiques de l'incertitude théorique reconnue par le scepticisme : faute de certitude, il convient, quant il s'agit d'agir, de discerner le vraisemblable ou le probable. Ce souci du choix raisonnable, qui n'est pas sans évoquer la prudence aristotélicienne, impressionnera durablement le monde romain, sinon du fait de la célèbre ambassade de Carnéade à Rome, au moins par le biais des grands dialogues de Cicéron qui ont popularisé les thèses de la nouvelle Académie dans le monde romain. « Observe que vous-mêmes admettez que le sage, tel que vous le représentez, se contente souvent du probable : il n'a saisi ni perçu aucune réalité, il n'a pas donné son assentiment, mais se fie à la vraisemblance, et s'il ne le faisait pas, toute vie deviendrait impossible. » Cicéron, Premiers académiques, XXXI, 99

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