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fiche Bibliographique : Charles Baudelaire

Publié le 24/03/2011

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Charles Baudelaire Poète Français du XIXème siècle. Baudelaire naît au n°13 de la rue Hautefeuille à Paris. Baudelaire perd sont père à a peine 6ans. Sa mère se remarie 1 an après la mort de sont père, ce que Charles Baudelaire ne lui pardonnera jamais ! (sa mère lui est une grande source d’inspiration ainsi que Jeanne Duval la muse du poète) Il partage la haine de Gustave Flaubert et de Victor Hugo pour Napoléon III… Les fleures du mal est un recueille de 100 poème publié le 28 juin 1857, il est divisé en 5 partis : Spleen et Idéal, Le Vin, Fleurs du Mal, Révolte et La Mort. Cette construction reflète son cheminement, sa quête : spleen et idéal, tout d'abord, constitue une forme d'exposition ; c'est le constat du monde réel tel que le perçoit l'écrivain. Les trois sections suivantes en procèdent, dans la mesure où elles sont des tentatives de réponse au spleen, d'atteinte de l'idéal. Baudelaire s'aventure à cette fin dans les drogues* (Le Vin) puis tente de se noyer dans la foule anonyme de Paris pour y dénicher une forme de beauté (Tableaux parisiens) avant de se tourner vers le sexe et les plaisirs physiques (Fleurs du mal). Après ce triple échec vient la révolte contre l'absurdité de l'existence (Révolte) qui, elle aussi s'avérant vaine, se solde par La Mort. Ce recueil est mal accueilli, par la critique. Seuls quelques-uns, dont son ami Barbey d’Aurevilly, défendent la poésie de  Charles Baudelaire. Le 5 juillet 1857 parait un violent article du Figaro, qui tout à la fois assure une grande notoriété au poète et le conduit devant les tribunaux. L’édition d’définitive des fleure du mal eu lieu après la mort de Baudelaire en 1867 avec 35 poème supplémentaire. « Il y a des moments où l'on doute de l'état mental de M. Baudelaire, il y en a où l'on n'en doute plus ; —c'est, la plupart du temps, la répétition monotone et préméditée des mêmes choses, des mêmes pensées. L'odieux y côtoie l'ignoble ; le repoussant s'y allie à l'infect... » et cela deviendra le jugement dominant de l'époque.  * Sur un style analytique, Baudelaire y décrit de façon clinique les effets des drogues. S'inspirant de son expérience, il y transcrit l'idée que la drogue permet aux hommes de se transcender pour rejoindre l'idéal auquel ils aspirent. Et pourtant Baudelaire n’était pas un grand consommateur de drogues. Il découvre le haschisch à l’hôtel Pimodan, s’abandonne quelques temps aux délices de « cette pommade verdâtre », mais n’en abuse pas. Gautier prétend même que le poète s’est surtout contenté d’observer lors de ces séances du « Club des Haschischins ». L’opium lui était plus familier, sous la forme du laudanum prescrit pour apaiser ses douleurs d’estomac. L’accoutumance l’avait amené à augmenter progressivement les doses, mais dans son cas on ne pouvait parler de réelle intoxication à la substance…

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