Devoir de Philosophie

Fiche de lecture/Avis personnel : 14, Jean Echenoz

Publié le 14/04/2013

Extrait du document

lecture
14 est un livre que j'ai beaucoup apprécié pour diverses raisons. Le livre , qui ne fait qu'une centaine de page , et qui est donc tres court, est en réalité un bouquin immense, contenant beaucoup de chose : cest un livre tres puissant et poignant qui relate une longue histoire pleine de boulversements débutant par une ballade tranquille de Anthime, le personnage principal. Ce livre n'est donc pas uniquement une grande peinture de la guerre, mais plutôt le récit des hommes eux mêmes envoyés a la guerre. J'ai d'ailleurs retrouvé dans le peu de ses pages tout ce que je savais sur la 1Gm , la guerre de mouvement, les tranchées, la misère dans celle ci, la mobilisation des femmes, la censure, la guerre sera courte, les nouvelles armes, les mutineries, les gueules cassées........ Et cela m'a impressionné car c'est écrit dune façon qui parait très simple, avec même parfois une touche d'humour. On en sort en ayant l'impression d'avoir dévoré un énorme roman. Pa ailleurs, la soudaineté de l'arrivée de la guerre m'a beaucoup surpris : celle ci peut survenir meme par une belle journée d'aout, un samedi ! D'un coup, la vie d'un homme bascule sans meme qu'il ne se rende compte de la progression dramatique que vont prendre les événements a venir. De même, c'est aussi la brutalité avec laquelle certains personnages sont tués , et la façon banale dont cela est évoqué qui m'a touché. Enfin, un passage m'a beaucoup marqué: ' "on ne quitte pas cette guerre comme ça. La situation est simple, on est coincés: les ennemis devant vous, les rats et les poux avec vous et, derrière vous, les gendarmes." Cela montre la fatalité de la situation des soldats, l'impossibilité de quitter les troupes et l'impasse qu'est cette guerre : Quand on y rentre, c'est pour ne plus jamais y ressortir.
lecture

« On ne peut pas découvrir la vérité par hasard • Le hasard n'existe pas.

La vérité, d'essence éternelle et divine, s'impose à moi de manière nécessaire.

Seul l'esprit qui veut la découvrir y parvient, non par hasard, mais parce qu'il l'a voulu.

C'est par igno­ rance que nous parlons de hasard ((c e que nous appe- lons le hasard, dit Voltaire, n'est et ne peut être que la cause ignorée ccle hasard existe sans doute, mais ne donne par lui-même aucun résultat.• Claude Lévi-Strauss, Race et histoire d'un effet inconnu » (Dic­ tionnaire philosophique) .

C'est se tromper que de penser que la vérité a été découverte par hasard.

Mieux vaut dire: j'ignore à peu près tout des mécanismes de réflexion qui m'ont per­ mis d'accéder à la vérité.

Dieu est le garant de la vérité P our Bossuet, le hasard, tel qu'il apparaît aux yeux des hommes, est «dessein à l'égard de Dieu».

Il n ' est rien qui échappe à sa volonté.

Si, comme le pense Descartes, nous n'accédons au vrai que parce que Dieu a mis en nous la faculté de par­ venir à ce but , il faut en conclure que le hasard ne joue aucun rôle dans la connaissance de la vérité .

La vérité n'est pas fortuite.

Les lois de la raison ignorent le hasard , E voguant les décou­ vertes de Galilée, de Torricelli , de Stahl , Kant écrit : «La raison ne voit que ce qu'elle produit d'elle-même d'après ses propres plans ( .

..

) .

Faites au hasard et sans aucun plan tracé d'avance, nos obser­ vations ne se ratta­ cheraient point à une loi nécessaire » (Critique de la raison pure).

Toute expérimentation dérive de principes rationnel­ lement déterminés.

Qui veut l'atteindre doit se soumettre aux lois élaborées par la raison.

Comme le dit Louis Pasteur, le hasard ne favorise que les esprits qui se sont préparés à la découvrir.

-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles