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fontaine

Publié le 14/02/2017

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fontaine
Quels problèmes communs posent ces trois textes ? Ce corpus est divisé en trois textes. Le texte A est une fable qui a était écrite par un auteur anonyme. Le titre de cette fable est « Prud’homme qui sauva son compère ». Le mouvement auquel se rattache ce texte est un mouvement classique. Et cette fable fut publiée au XIIème siècle. Le texte B est aussi une fable qui a était écrite par Jean de La Fontaine. Le titre de cette fable est « L’huitre et les plaideurs ». Ce texte appartient au mouvement classicisme. Cette fable fut publiée en 1678.Et enfin le texte C est un extrait du conte « Zadig » du chapitre 6, écrit par Voltaire en 1747.Ce texte appartient au mouvement des lumières. Dans chacun des trois textes, on a une critique sur l’envie : dans la fable « Prud’homme qui sauva son compère » et dans l’extrait de « Zadig » ce sont les plaignants qui présentent ce défaut majeur, alors que chez la fontaine c’est le juge qui est atteint de cette envie. Dans la première fable, l’homme qui a était sauvé par le pécheur veut porter plainte contre lui, en raison de ce qui lui est arriver à son œil. Il veut porter plainte en raison budgétaire pour le dommage qui lui a fait. On peut constater cette envie budgétaire au moment où on lui propose de remettre sa vie en jeu afin d’obtenir ce qu’il attendait : « Il estima qu’il ne saurait l’accepter pour tout l’or du monde », et s’il refuse et qu’il retire sa plainte c’est parce que au final sa situation ne méritait pas de dédommagement. Dans l’extrait de « Zadig », on voit bien l’envie de l’ainée qui veut avoir à tout prix les trente mille pièces d’or, en construisant un tombeau. Et au final on lui annonce que son père n’est pas mort et lui il pense au tombeau qu’il l’a payé. Il est donc privé de cet héritage. Dans la fable de la Fontaine c’est le juge qui montre cette envie, car en effet lorsqu’il arrive il mange lui-même cette huitre, que les deux hommes se disputer pour l’avoir. C’est donc la justice qui à profiter de l’huitre. Elle prive les biens des plaignants. L’humour de la justice s’exprime donc par la critique de l’envie des intervenants du procès, mais également par la critique du déroulement de la procédure. Chaque texte critique la façon dont a justice est appliquée. Elle essaye de s’en tirer d’embarras pour rendre un verdict, ou soit par des juges qui termine tous leur procès de manière expéditive. Dans la première fable « L’huitre et les plaideurs », les juges ne sont même pas capables de rendre la justice équitablement, ils ont besoin d’un bouffon qui leur suggère une sentence équitable et qui finalement les juges approuvent ce procédé. Dans « Zadig » le juge utilise une ruse : en leur faisant croire que leur père n’est finalement pas mort. La justice n’est donc pas rendue de manière logique. La justice est critiquée par le fait que les juges sont des individus incompétents, et même parfois malhonnête. Dans la première fable, ils sont incapables de formuler un verdict eux même : « les juges demeuraient perplexes, hésitant à trancher l’affaire ». C’est la même chose dans la fable de la Fontaine, les capacités du juge sont critiquées car il est malhonnête : « Vous verrez que Perrin tire l’argent à lui, et ne laisse aux plaideurs que le sac et les quilles ». La justice est donc sévèrement critiquée à travers le déroulement de sa procédure et l’incapacité des juges. L’objet de chaque procédure dans ces textes est absurde, il ne devrait pas dépendre d’une cour de justice. Dans la première fable, le procès est ridicule, car c’est un pécheur qui a sauvé un homme et il a donc eu la vie sauve. Il ne devrait donc pas avoir de procédé. Dans la fable de la Fontaine et l’extrait de « Zadig » la procédure est absurde, car se battre pour une huitre ou juger l’amour d’un père au tribunal, cela est ridicule dans les 2 cas. Chez la fontaine les deux pèlerins ont une attitude ridicule. Alors que chez voltaire, l’idée de voir qui est le plus aimant des deux fils envers son père est ridicule. Ces trois textes ont en commun une critique de la justice, en dénonçant l’envie des intervenant au procès, en ridiculisant les procédures judiciaires et en critiquant le caractère négligeant des juges. 2)Quels texte présentent une morale clairement exprimée ? Le premier texte est un apologue avec une morale clairement exprimée à la fin. Du début vers presque la fin, on a l’histoire qui illustre la morale. Et dans les dernières lignes on a une morale explicite. L’auteur dit, qu’il ne faut pas « rendre service à un perfide », car il ne va pas vous remercier, et il va même vous créer des ennuis et des problèmes. On a la reformulation de cette morale à la : « Jamais méchant ne saura gré à celui qui l’a obligé ». La morale explicite de ce texte : « Aussi, je vous le dis tout franc » ...Il faut donc bien réfléchir avant d’aider quelqu’un, la morale est donc explicite. Dans le troisième texte, la morale est implicite, donc elle n’est pas dite clairement. Zadig prend une décision, mais il ne l’explique pas. Le cadet ne pense pas à l’argent, mais à sa sœur et à son père. La morale de ce texte est qu’il ne faut pas être matérialiste, qu’il faut être généreux. Voltaire donne aux lecteurs les valeurs des hommes et il donne l’importance de ces valeurs dans la morale. Tous ces textes dénoncent les défauts humains et donnent une morale, qui peut être implicite ou explicite. Commentaire Du texte de la Fontaine « L’huitre et les plaideurs » (texte B)  

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