Commentaire « Le Torrent et la Rivière » VIII, 23. La Fontaine

« Commentaire « Le Torrent et la Rivière » VIII, 23.

La Fontaine Jean de La Fontaine a marqué l’histoire grâce à ses fables.

C’est un poète et moraliste du 17eme siècle, ses œuvres font partis du mouvement littéraire du classicisme.

Il a fait en tout trois recueilles dont 243 fables en 1668 et 1694.

« Le Torrent et la Rivière » fait partie du deuxième recueilles des Fables de La Fontaine.

Cette fable met en scène un homme fuyant devant des voleurs, il traverse successivement un torrent tumultueux avec aisance et une rivière d’apparence paisible où il finit par sombrer. En quoi la fable « Le Torrent et la Rivière » est-elle l’œuvre d’un moraliste ? Dans un premier temps nous verrons la structure de cette fable.

Puis dans la seconde partie, l’opposition mis en valeur par le fabuliste.

Enfin dans la troisième partie, vers ou découle la morale de cette fable Ce court récit est composé d’alexandrins (vers 3) et d’octosyllabes (vers 1) en rimes croisées.

Un cavalier fuit deux voleurs ce qui représente la situation initiale.

Par la suite il arrive près d’un torrent qui l’effraie et il renonce à s’y cacher, l’élément perturbateur qui va causer sa perte.

Les péripéties commencent lorsque dans sa course il arrive près d’une rivière paisible, tranquille et décide de la traverser c’est à ce moment-là qu’il finit par être emporter par le courant (vers 20 à 23).

Comme dénouement, le pauvre cavalier meurt dans la rivière qu’il pensait sans défense, lui ainsi que son cheval.

L’alternance des vers alexandrin et octosyllabes permet de garder un rythme rapide.

Cette fable est rédigée de sorte à susciter de la pitié chez le lecteur, la mort des personnages n’est pas explicitement dites mais grâce à la métaphore des fleuves qui se trouvent aux enfers (vers 20) : «Tous deux au Styx allèrent boire ; » (vers 23) : « Bien d’autres fleuves que les nôtres».

L’opposition de cette fable repose sur les personnages et leur rôle. Les différents éléments de cette fable aide à prouver que le Torrent et la Rivière sont personnifiés.

Tout d’abord dans le récit leur nom commence par une majuscule, de plus le fabuliste leur attribue des caractéristiques humaines (vers 2) : « Un Torrent tombait »; (Vers 14, 15): « Une Rivière dont le cours image d’un sommeil doux» ; ainsi que des sentiments tels que la peur que dégage le Torrent qui fait trembler,. »