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FOUCHE, Joseph, duc d'Otrante (21 mai 1759-28 décembre 1820) Homme politique Elève des

Publié le 02/02/2013

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FOUCHE, Joseph, duc d'Otrante (21 mai 1759-28 décembre 1820) Homme politique Elève des oratoriens puis professeur de mathématiques et de physique chez ces mêmes oratoriens, entre autres à Arras où il rencontre Carnot et Robespierre, Fouché fait immédiatement siennes les idées de la Révolution. Elu à Nantes député de la Convention, il siège avec les Montagnards. Il vote avec eux la mort du roi. Envoyé dans la Nièvre puis à Lyon, il organise, avec une efficacité redoutable, la répression des insurrections royalistes, ce qui lui vaut le surnom de Mitrailleur de Lyon. Rappelé à Paris, se sentant menacé par Robespierre qu'il surnomme Maximilien Ier, il participe au 9 thermidor. Grâce à Barras dont il a acquis la confiance et auquel il a dénoncé la conjuration de Babeuf, il est nommé le 20 juillet 1799 ministre de la Police générale. Il assure à Bonaparte une complicité active dans la préparation du coup d'Etat du 18 brumaire. Par le cloisonnement de ses services, par la foule de mouchards qui le renseignent, par sa capacité à jouer des antagonismes politiques, il met en place l'une des plus efficaces polices, mais les fiches qu'il dresse sur tout le monde, y compris Napoléon lui-même, lui valent de perdre son ministère, supprimé le 13 septembre 1802. Deux ans plus tard, Napoléon, déçu par l'incompétence de Régnier, rappelle Fouché qu'il nomme ministre de l'Intérieur. Pour le remercier d'avoir su repousser un débarquement anglais en juillet 1809, l'empereur fait de lui un sénateur et lui donne le titre de duc d'Otrante. S'il le révoque le 3 juillet 1810, c'est parce que Napoléon estime avoir été trahi par son ministre ; celui-ci n'a pas jugé utile de l'informer qu'il avait envoyé un émissaire à Londres. Fouché noue alors des relations avec les Bourbons. C'est pourtant à lui qu'au retour de l'île d'Elbe Napoléon confie encore la police. Fouché n'en continue pas moins à préparer le retour des Bourbons. Ce qui lui vaut de demeurer ministre de la Police, au retour de Louis XVIII. En 1815, il est ambassadeur à Dresde. En 1816, la loi qui condamne les régicides à l'exil l'oblige à s'installer à Prague puis à Linz. Enfin, c'est à Trieste que, richissime, il meurt.

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