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Français : Dissertation Pierre et Jean, Maupassant

Publié le 08/01/2012

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maupassant

Français : Dissertation Pierre et Jean, Maupassant (1888)

 

 

 

 

La mer est une surface vague sans fin, elle est réaliste de par son côté étendue d'eau, elles est fantastique car elle réussi à consolé un personnage et elle est le symbole de la maternité. On peut se demander si cette affirmation est justifiée ? On va répondre à cette question grace à 3 points, le côté réaliste de la mer, son côté fantastique et son côté symbolique.

 

L'affirmation «La mer apparait dans Pierre et Jean du début à la fin et dans de nombreux passages, sous des aspects réalistes, fantastiques et symobliques« est vrai car l'aspect réaliste de la mer dans Pierre et Jean est mis en avant dans plusieurs situations telles que : la pêche : « sa ligne descendue au fond de la mer« ; en bateau : «Sur la mer plate« ; pour décrire un personnage : «Ses joues rapides, bruyantes, battant l’eau qui retombait en écume«. La mer sers de décor à la narration (exemple : chapitre I). La mer fait l’objet d’une attention particulière, et les parties de pêches ressemblent à une leçon de vocabulaire de pêche. Maupassant met alors en place un narrateur qui fait figure d'éducateur au sein du récit pour veiller à ce que le lecteur comprenne toutes les nuances qui rendent le cadre réaliste. La pratique sociale du bord de mer avec les promenades et les bains correspond à un lieu de fréquentation (Chapitre 5). La mer sert aussi à préciser les sentiments que ressentent certains personnages. Maupassant se sers de cette précision et la décline au profit de la narration et de la fiction qui répondent ainsi aux critères de l’esthétique réaliste.

 

 

Dans de nombreux passages la mer devient peu à peu hostile, l'endroit ou Pierre venait se réfugier semble se transformer : «ogre dévorant« (en parlant de la mer), «qui avale comme une bouche les bateaux errants et les rejettent une fois repus«. Cette modification se fais sentir dès le chapitre II, où la description du port appuie la représentation. La menace apparait avec l'expression «une ombre, une ombre glissa«. L'appellation «ombre« montre un aspect sinistre de l'agresseur éventuel. Cette «ombre« ne réapparait pas avec le chapitre IV. La Perle semble être agrécer «L'eau bouillonne, la perle frémit, les flots effleuraient le bordage comme s'ils allaient envahir la barque«. La «créature« se réveille. Le réel est mélangé à la fiction ce qui nous amène à penser que Pierre est un personnage incontrolable. Suite du second paragraphe -->

«En approchant du port il entendit vers la plaine mer une plainte lamentable et sinistre, pareille au meuglement d’un taureau, mais plus longue et plus puissante. C’était le cri d’une sirène, le cri des navires perdus dans la brume.« Maupassant interprète la mer comme un monstre ce qui n'est pas réaliste. Le contraste lumière/ombre agit comme un effet inquiétant sur la mer. Les objets en rapport avec la mer sont tous comparé a la nature. En effet, le port du Havre est comparé à « un grand bois mort «. De la même façon le monde animal prend aussi une place dans l’évocation de ce milieu, la Perle est semblable à « une bête ailée « et l’auteur compare la Lorraine à une « chenille «. «La mer polie semble froide et dure comme de l’acier.« la mer est alors représenter ici comme un bouclier contre les sentiments que resent Pierre.

 

 

La présence de la mer apparaît dès la première page et permet de présenter les personnages, isolés. « il regarda la mer« ; « Il regardait le ciel clair, lumineux, d’un bleu léger, rafraîchi, lavé par la brise de la mer. « La mer représente le réconfort, comme si c'était une mère. La mer apparaît très souvent comme le symbole de la naissance. Lorsque Pierre rencontre son frère sur la jetée, il est épris d’un sentiment de jalousie car il perçoit la mer de la même façon qu’il perçoit sa mère et voudrait que l’une comme l’autre n’appartienne qu’à lui seul. «Il regarda la mer. […] Et la Seine descendant de Rouen semblait un large bras de mer séparant deux terres voisines.« , la mer est ici un symbole de la séparation de deux choses proches. La mer est toujours liée à un moment d'analyse de Pierre (Chapitre 2). La mer pourrait être le symbole d'un trait de caractère caché (Mme Roland avec l'évocation de sa sensualité). La mer est aussi porteuse d'exotisme au début de Pierre et Jean qui devient par la suite un espace fermé emprisonant Pierre dans sa souffrance (Chapitre 2 et 9).

 

 

L'affirmation « La mer apparait dans Pierre et Jean du début à la fin et dans de nombreux passages, sous des aspects réalistes, fantastiques et symobliques« a été prouvé tout au long du développement, la mer est réaliste car elle met en avant la vie telle qu'elle est. Elle est fantastique car elle met en cause monstre et mélange réel et surnaturel. La mer a un côté symbolique car elle est représentative de la figure maternelle. Le passage fantastique fais pensé au livre La horla.

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