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Français Séquence 1: Argumentation/Les Lumières

Publié le 28/02/2011

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Français

 

Séquence 1: Argumentation/Les Lumières

 

Voltaire, « petite digression », Le Philosophe ignorant, 1766

 

 

 

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        1)Les vingt première lignes de l'extrait appartiennent au texte narratif car nous avons un cadre chronologique et un lieux de récit: « 1766 », « Genève »; il y a aussi des personnages: « Quinze-vingts » l.1, « leur voisin » l.4, « professeur », « chef de la communauté » l.6-8, « le dictateur » l.16.Et aussi puis que nous avons des verbes au passé simple et à l'imparfait (qui sont les deux temps du récit) : « étaient » l.1, « décidaient » l.2, « distinguaient » l.2, « forma » l.10, « moqua » l.13, « entra » l.18

         

        2)La situation initiale commence à la ligne 1 et se termine à la ligne 6:  « Dans le commencement de la fondation des Quinze-vingts, on sait qu'ils étaient tous égaux, et que leurs petites affaires se décidaient à la pluralité des voix […] et ils vécurent paisible et fortunés autant que les Quinze-vingts peuvent l'être. ». Et l'élément perturbateur se trouve a la ligne 6 à 9: « Malheureusement, l'un de leurs professeur prétendit avoir des notion claires sur le sens de la vue […] Il se mit a juger souverainement des couleurs, et tout fut perdu ».

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        3)Les conséquences de l'élément perturbateur sont que la tranquillité et le bonheur des Quinze-vingt ont été anéantis, en effet avant l'élément perturbateur, le narrateur décrit la vit des non-voyant à cet endroit comme une bonne vie, l5 et 6 « ils vécurent paisibles et fortunés autant que les Quinze-Vingts peuvent l’être » mais après il dit que tout est perdu, l9 « tout fut perdu ». Cela change aussi que avant tout les aveugles de cet hospice étaient égaux l1 « on sait qu’ils étaient tous égaux » alors que l'élément perturbateur transforme l'un des leurs en maître des Quinze-Vingts l8 « enfin on le reconnut pour le chef de la communauté » donc l'égalité sociale des Quinze-Vingts est rompu. L'élément perturbateur change encore que les petites affaire des Quinze-Vingt ne se décide plus à la pluralité des voix comme le dit ce passage l2 « leurs petites affaires se décidaient à la pluralité des voix » mais par un petit groupe de personne l10 et 11 «  forma d’abord un petit conseil ».

         

        4)Voltaire à décider de délimiter ainsi ces paragraphes pour marquer plus visiblement le fossé crée par la prise de pouvoir du dictateur et lui donné plus de poigne, en effet, au début du le premier paragraphe, le narrateur décrit la gentille et belle vie des Quinze-Vingt ensuite à la fin de ce même paragraphe, il parle de la triste prise de pouvoir du professeur aveugle mythomane avec des notions claire sur le sens de la vue (voire question deux) après dans le début du deuxième paragraphes le narrateur décrit la triste vie au Quinze-Vingts avec ce dictateur. Pour le troisième paragraphe, il fait une morale voilà ce qui justifie le changement de paragraphe.

 

    5)Les opposition entre les lignes 1 à 6 et les lignes 6 à 19 sont que dans les lignes 1 à 6 les Quinze-vingts sont mis en valeur car même si ils ont aveugles ils arrivent a mieux reconnaître des choses: « Ils distinguaient parfaitement au toucher la monnaie de cuivre de celle d'argent », « leur odorat était plus fin que celui de leurs voisins qui avaient des yeux »l.3-4.Alors que dans les lignes 6 à 19 les aveugles sont pris pour des imbéciles et on se moque d'eux: « Il décida que tous les habits des Quinze-vingts étaient blancs: les aveugles le crurent », « Tous le monde se moqua d'eux ». Aussi l'opposition de leur niveau de bonheur se fait sentir l5 « paisibles et fortunés » dit le narrateur en parlant de la vie là-bas et dans le deuxième paragraphe l19 « on se battit longtemps ». comme opposition il y a aussi que avant tout les aveugles de cet hospice étaient égaux l1 « on sait qu’ils étaient tous égaux » alors que après cela s'oppose vue que un des leur se transforme en maître des Quinze-Vingts l8 « enfin on le reconnut pour le chef de la communauté ». Comme opposition il y a encore que les petites affaire des Quinze-Vingt ne se décide plus à la pluralité des voix comme le dit ce passage l2 « leurs petites affaires se décidaient à la pluralité des voix » mais par un petit groupe de personne l10 et 11 «  forma d’abord un petit conseil ».

 

 

6)Le chef de la communauté symbolise tout les despotes, champs lexical du despotisme l8« chef », l10 « dictateur », l11 « décida », l15 « maître », si il incarne tous les despotes, il incarne aussi le roi de France à cette époque. Ensuite il est inutile et superflu sont règne et basé sur des valeurs erronées car il est aveugle et est censé avoir des valeurs claires sur le sens de la vue et le seul moyen de se débarrasser de lui est de ce révolter c'est ici que réside la dimension politique de se texte.

 

7)Le champ lexical que Voltaire utilise et celui de la politique l8 « souverainement », l10 « dictateurs », l11 « décida », l14 « rebelles » etc … cela donne au texte un dimension politique.

 

    8)Le dernier paragraphe est une morale, il est court et précis en plus il a un caractère relativement comique ( ironie ), en outre, Voltaire cherche a faire réagir le lecteur en lui montrant toutes l'idiotie de l'histoire et qu'elle peut aisément se répéter. En plus ce dernier paragraphe comme tout le texte a un dimension politique, il veux faire réagir c'est lecteur et lui monter a qu'elle point les dictateurs sont inutiles.

 

9)Le ton des deux dernière ligne est ironique, en effet, la définition de ironie selon Wikipédia est «En littérature l’ironie est l’art de se moquer de quelqu’un ou de quelque chose en vue de faire réagir un lecteur, un auditeur ou un interlocuteur, de faire rire » ici c'est exactement ce que veux faire Voltaire il veut montrer toutes l'idiotie en la poussant a son extrême.

 

10)Petite digression est un apologue car comme dit la définition « L'apologue est un discours narratif démonstratif, à visée argumentative et didactique, très souvent allégorique, rédigé en vers ou en prose, qui renferme des enseignements, dont on tire une morale pratique. Il constitue également un genre littéraire ,» ce texte est bien un récit narratif court et qui montre une situation et des personnages symbolique. La situation est idiote, elle relate l'histoire d'un aveugle qui a soit disant « avoir des notions claires sur le sens de la vue » et qu’on reconnaît « pour le chef de la communauté »l7 . Voltaire insiste sur l’idiotie de cette situation en collant deux phrases l16 et l17 « Le dictateur, pour les apaiser, rendit un arrêt par lequel tous les habits étaient rouges. Il n’y avait pas un habit rouge au Quinze Vingt. ». En plus, il prépare tout sont texte comme un argument pour présenter sa morale dans le troisième paragraphes.

 

 

 

 

 

 

 

 

SIROT Pascal

Paragraphes

 

 

Ce texte appelé petite digression a était écrit par Voltaire en 1766.

Ce texte est un apologue car il a une morale l21 « Un sourd, en lisant cette petite histoire, avoua que les aveugles avaient eu tort de juger des couleurs ; mais, il resta ferme dans l’opinion qu’il n’appartient qu’aux sourds de juger de la musique. » celle-ci est pratique car on en tire un enseignement qui est que les despotes sont inutile et que la seule façon de s'en débarrasser est la révolte l18 à 20 « Le dictateur entra en fureur, les autres aveugles aussi : on se battit longtemps, et la concorde ne fut rétablie que lorsqu’il fut permis à tous les Quinze-Vingts de suspendre leur jugement sur la couleur de leurs habits. » , aussi Voltaire fait sont texte de façon allégorique, il se sert de l'histoire des Quinze-Vingt pour pouvoir faire la morale de l'histoire et pour donné sont avis sur les despotes et par conséquent sur la monarchie absolue de droit divin en France. Aussi se texte est didactique car il est claire, bien structuré et il ne donne pas d'identité à ses personnage, il sont tous symboliques l'aveugle représente tout les gens en plus le point de vue est neutre (il n'y a pas de première personne du singulier). En plus Voltaire avait déjà écrit des apologue comme la fin de Candide ou celle de Memnon .

 

Les procédés de l'ironie employé dans ce texte sont les oppositions de deux phrases consécutives l13 « Il décida que tous les habits des Quinze-Vingts étaient blancs : les aveugles le crurent » on encore l16 et 17 « Le dictateur, pour les apaiser, rendit un arrêt par lequel tous leurs habits étaient rouges. Il n’y avait pas un habit rouge aux Quinze-Vingts. » En plus l'auteur crée un détachement entre l'énoncé et le narrateur toujours dans cette même citation l16 à 117 « Le dictateur, pour les apaiser, rendit un arrêt par lequel tous leurs habits étaient rouges. Il n’y avait pas un habit rouge aux Quinze-Vingts. » là le narrateur casse le dictateurs en seulement deux phrase en plus. En plus, il pousse la confiance à la bêtise l13 « Il décida que tous les habits des Quinze-Vingts étaient blancs : les aveugles le crurent » il fait passé les aveugle pour des imbécile candide ou la l15 « et qui osaient douter de l’infaillibilité de leur maître » le dictateur est vue comme un mégalomane. La morale est aussi ironique l21 et 22 « Un sourd, en lisant cette petite histoire, avoua que les aveugles avaient eu tort de juger des couleurs ; mais, il resta ferme dans l’opinion qu’il n’appartient qu’aux sourds de juger de la musique. » comment un sourd pourrait il juger la musique? enfaite là dit que tout peu se répéter.

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