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Frise

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Frise, en néerlandais Friesland, province du nord des Pays-Bas donnant sur la mer du Nord. 2 GÉOGRAPHIE La province de la Frise s’étend sur une plaine située, pour une large part, au-dessous du niveau de la mer, notamment dans les polders les plus anciens (XIIIe-XVIIe siècles). L’assèchement des tourbières et leur fertilisation ont permis d’obtenir des terres riches, également composées d’argile, au sud et à l’est de la région. Le territoire de la Frise inclut la majeure partie des îles de la Frise (Ameland, Schiermonnikoog, Terschelling, Vlieland, etc.), séparées du continent par la mer des Wadden, et dont le littoral septentrional est bordé par la mer du Nord. Le sud-ouest de la province est baigné par l’IJsselmeer — ou lac d’IJssel —, nom donné au Zuider Zee (« mer du Sud »), ancienne mer intérieure devenue lac d’eau douce après la construction de la grande digue du Nord en 1932. La province est, par ailleurs, traversée par le canal Van Starkenborgh, qui relie l’IJsselmeer à Groningue, et parsemée de nombreux lacs. La capitale de la province est Leeuwarden, les principales villes étant Harlingen, Heerenveen et Sneek. 3 ÉCONOMIE L’économie de la province est essentiellement agricole. L’élevage bovin est, en effet, particulièrement développé — célèbre vache frisonne pie-noir, important marché aux bestiaux hebdomadaire et concours de taureaux à Leeuwarden —, et le secteur industriel, notamment l’agroalimentaire (laiteries), bénéficie de cette domination. Les industries électrotechniques figurent parmi les principales activités du secteur secondaire. Le réseau de transports, dense, est composé de plusieurs autoroutes, mais laisse cependant à l’écart l’extrême nord et le sud-est de la Frise. 4 HISTOIRE La région aujourd’hui occupée par la province de la Frise, berceau des Francs Saliens, a d’abord été peuplée par les Frisons, qui occupaient un territoire beaucoup plus vaste que la province actuelle, mais qui ont été repoussés vers le nord par les Mérovingiens d’Austrasie. Au VIIIe siècle toutefois, les Francs sont parvenus à les soumettre à leur autorité et à les christianiser, pour finalement les intégrer à l’Empire carolingien. La Frise a appartenu à la Lotharingie après le traité de Verdun de 843, puis elle a été intégrée dans le Saint Empire romain germanique. Morcelée en plusieurs États (comtés de Hollande et de Zélande, évêché d’Utrecht, seigneurie de Groningue), elle n’a alors pu conserver que deux entités territoriales : la Frise et la Frise-Orientale. La Frise-Orientale a connu plusieurs comtes avant de passer sous contrôle de la Prusse, en 1744. Rendue à cette dernière, en 1814, après quelques années de domination française, la province a été cédée au Hanovre, aujourd’hui région allemande. La Frise a longtemps représenté un objet de dispute entre les comtes de Hollande et les ducs de Saxe. L’empereur Maximilien l’a finalement remise, en 1498, au duc Albert de Saxe, qui a fait de Leeuwarden sa capitale. En 1523, Charles Quint a annexé la Frise qui, après avoir adhéré au traité d’Utrecht en 1579, a proclamé alors son indépendance, à l’instar des autres provinces des Pays-Bas, sous le nom de Provinces-Unies. En 1747, le stathouder — ou gouverneur — de Frise, Guillaume IV, a été choisi comme stathouder héréditaire de tout le pays ; il est à l’origine de la dynastie actuelle des Pays-Bas, dont Guillaume Ier, son petit-fils, a été le premier roi en 1815. Superficie : 3 361 km2 ; population (2003) : 639 787 habitants.

« 132 .3 .

DÉTERMINATION DE LA NORME DE LA VITESSE OU DE LA POSITION À UN INSTANT DONNÉ On peut le plus souvent utiliser le théorème de l'énergie cinétique, ou mieux, lorsque toutes les forces dérivent d'une énergie potentielle, le théorème de la conservation de l'énergie mécanique: •.

Les énergies potentielles sont , de toute façon , des plus utiles pour calculer les travaux des forces:: .

A l'inverse on peut passer de la vitesse à la force à 1" aide du théorème de !"énergie cinétique, qui permettra en particulier de calculer les forces de frottement :: • .

132 .4 .

DÉTERMINATION DU MOUVEMENT À PARTIR DES FORCES APPLIQUÉES ET DES CONDITIONS INITIALES C'est le problème type le plus délicat.

• On écrit la loi fondamentale F = rn ~: • Si 1" on peut , on remonte de ~:à OM (t) directement par deux intégrations successives : le résultat a !"avantage d'être indépendant du repère ; on peut toujours projeter , ensuite , OM (t) sur des axes pour obtenir les équations de la trajectoire .

• Si on ne peut remonter à la vitesse v (t), puis à la position OM (t) par intégration directe::: , on choisit un repère galiléen ; les projections de la relation fondamentale sur les axes de coordonnées fournissent les équations différentielles du mouvement::: •.

• S'il y a des forces de liaison, il faut d'abord les éliminer , entre les différentes équations , avant de pouvoir résoudre et trouver la position OM (t), c'est -à -dire x (t), y (t), z (t).

• L'intégration des équations différentielles fait apparaître des constantes i ndéterminées que l' on détermine à partir des conditions initiales (données de la vitesse et de la position à un instant particulier t.

).. »

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