Gargantua est il un apologue

Dissertation : Est ce que le livre de François Rabelais, Gargantua, est-il un apologue ? Introduction : Gargantua est un livre de François Rabelais, publié en 1534. François Rabelais est l'un des premier humaniste du début du 16ème siècle.Après avoir lu Gargantua nous nous poserons la question ; Est ce que Gargantua est un apologue ? Nous verrons si oui c'est un apologue ou si non se n'en est pas un. Qu'est ce qu'un apologue ? - Un apologue est un récit qui sert à illustrer un morale. Conclusion : Gargantua peut être considéré comme un apologue car il nous offre plusieurs morales sur plusieurs sujets. Cependant il peut aussi ne pas être considéré comme un apologue car l'histoire est légère et longue. Les Fables de La Fontaine sont les apologues les plus connus car on les fait apprendre aux enfants. I- Oui c'est un apologue Oui Gargantua est un apologue. La plus grande critique de Rabelais est celle de la religion. On la retrouve dans l'éducation, dans le pouvoir politique, dans la guerre. Rabelais fait donc une critique comique et violente des dérives religieuses de son époque : tout d'abord dans l'éducation scolastique qui pervertit l'âme de l'élève, puis dans les études supérieures : la Sorbonne, bien trop présente dans la vie sociale et politique. Rabelais, à travers son personnage Frère Jean des Entommeurs, dénonce la vie monacale et les moines inactifs. Après s'être attaqué aux moines, l'auteur critique les pratiques religieuses des croyants qui sont presque pareilles que la superstition. Il dénonce la religion appliquée sans aucune sincérité : il prône pour une foi véritable, sincère. Le roman finit avec la création de Thélème : un renouveau de la religion. Cette abbaye et son fonctionnement relève de l'utopie. La morale de cette critique est que la religion doit être pratiqué avec sincérité et avec une certaine liberté ; elle ne doit pas prendre toute la place et être trop étouffante. La deuxième grande critique est celle de l'homme, notamment dans l'éducation pour les enfants. En effet au début, Gargantua a reçue une éducation populaire et naturelle. A cause de cette éducation, son enfance est réduite à la satisfaction des besoins primaires : on ne s'occupe que du corps et on délaisse l'esprit et l'âme de l'enfant. Cette éducation engendre chez l'enfant une grande impolitesse envers les adultes : il veut avoir le dernier mot, il est bavard, il se donne l'apparence d'un adulte sans en avoir la mentalité. Quand enfin, on s'attaque à son éducation intellectuelle, l'enfant se retrouve affublé d'enseignants avec aucune pédagogie, incapable de sélectionner les connaissances à transmettre et qui ne sollicite jamais la réflexion de l'élève. Gargantua, à leur côté, est réduit à une machine qui enregistre des connaissances. Mais, heureusement, Gargantua va, par la suite, accéder à une meilleure éducation avec Ponocrates qui le prend en charge. Ici la morale est qu'un enfant éduqué avec la bonne méthode devient quelqu'un de cultivé, généreux et juste. II- Non se n'est pas un apologue Non Gargantua n'est pas un apologue. Un apologue est un récit court ayant une morale. Un apologue peut être un conte philosophique, une fable ou encore une utopie. Or Gargantua n'est pas un conte philosophique , ni une utopie et pas non plus une fable. C'est un roman. Il est donc long et va être moins agréable à lire qu'une fable et surtout un roman comme Gargantua va avoir un public moins large qu'une fable. Ensuite, Gargantua n'est pas un livre concret, Rabelais ne va pas directement au bout des choses, il passe pars des chemins détournés donc le lecteurs ne fait pas forcément attention aux sujets « sensible « de ce livre. De plus , Gargantua est un livre burlesque, en effet ce livre nous conte les aventures d'un géant, qui est né par l'oreille de sa mère, qui noie les habitants de Paris dans son urine etc.. Ce n'est donc pas un livre dont la portée est jugée sérieuse d'autant plus que le comique scatologique est un comique très redondant dans Gargantua. Puis le lecteur ne peut pas forcément voir les morales car celles si sont implicites ; elles ne sont pas toujours visibles ou encore comprises voir mal comprises par le lecteur.