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Générations : passé et transmission

Publié le 20/02/2011

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Générations : passé et transmission

 

La nouvelle génération est-elle ouverte à apprendre sur son passé ? C’est à cette question que nous invite à réfléchir le dossier. Jacqueline de ROMILILLY, « la littérature, ou le passé vivant » dans le monde, évoque le manque de culture qu’on les jeunes sur le passé ainsi que l’importance qu’a la littérature pour préserver celui-ci. Hannah ARENDT « la crise de l’éducation », dans La crise de la culture met en avant le fait que pour apprendre, il faut connaitre le passé. Elle dit également que l’éducation est le pilier de l’évolution. Cécilia GABIZON « D-Day : du pèlerinage au tourisme de masse », dans le Figaro retranscrit l’implication qu’a cette nouvelle génération à apprendre sur le passés de ses ancêtres en allant visiter des sites historiques. Enfin, Jo WAJSBLAT aborde au travers d’une photo son retour à Auschiwitz pour transmettre à des écoliers, son douloureux vécu dans les camps nazis. Ainsi les avis sont partagés sur la volonté qu’on les jeunes à apprendre sur le passé puisque certains disent qu’ils refusent et ne veulent avancer qu’avec les connaissances du présent, tandis que d’autres disent qu’ils s’y intéressent pleinement grâce a de nouveaux moyens.

 

            Le passé forme le présent, or de plus en plus de jeunes ne connaissent pas le passé. Il y a donc là un véritable problème selon Jacqueline de ROMILILLY qui affirme que pour beaucoup, « tout ce qui précède leur naissance appartient à un domaine confus, à un magma indifférencié ». Cela est du d’après elle, à un manque d’intéressement à la littérature, qui est une source importante et inévitable du passé. En effet, elle dit dans cet extrait que pour les jeunes, l’histoire apprise à l’école est amplement suffisante pour eux. Pourtant, cette connaissance est importante pour pouvoir évoluer, mieux construire l’avenir et transmettre ce passé aux futures générations.

Dans le même sens, pour Hannah ARENDT, l’école doit permettre aux jeunes de comprendre, d’apprendre sur le monde pour qu’ensuite ils deviennent de véritable adultes. De plus, le passage de l’adolescence à l’âge adulte n’est encore pas assez bien définit. En effet, l’adolescent n’a pas réellement d’âge précis pour devenir adulte. Autrefois, le jeune devenait adulte plus rapidement en fondant une famille, en travaillant, en construisant un foyer, etc.  Grâce à l’éducation le jeune devrait être capable de décider où non de devenir un adulte au moment venu.

 

            A contrario, pour Cécilia GABIZON, les jeunes sont de plus en plus intéressés et demandeur d’en savoir plus sur le passé. Cela est du, selon elle à ces nouveaux moyens de transmissions d’informations sur l’histoire de nos ancêtre. Elle évoque par là, la visite d’ancien camps de concentration par exemple. En effet, même si à la base, il y vont car « c’est conseillé », au final, ils en ressortent ravis et remplis d’informations. Les progrès de la société moderne ont donc eu des répercussions sur les méthodes d’enseignements et cela a modifié les façons d’apprendre. De nombreux changements technologiques et humains ont contribués à de nouveaux moyens d’enseignement. Cécilia Gabizon et Jo Wajsblat évoquent les progrès qui ont favorisé l’attention des jeunes face à la culture de nos ancêtres. Les nouvelles technologies sont citées par Cécilia Gabizon , en effet on peut de nos jours recevoir des images d’archives sur nos téléphones portables qui deviennent de plus en plus performants grâce à Internet ainsi qu’a toutes ces nouvelles fonctionnalités. Des films, telle que « Il faut sauver le soldat Ryan » de Spielberg permettent au jeunes d’être plus intéressés par la génération passée et favorisent même la visite de lieux où se déroulent les films. De plus, afin d’inciter les familles et les jeunes à visiter ces musées qui nous en apprennent tant sur l’histoire, des associations mettent en place des moyens attractifs pour apprendre tout en s’amusant. On peut revivre le débarquement à bord d’une jeep à Sainte-Mère-Église ou encore réitérer la bataille de Normandie grâce à un spectacle de son et lumière. Beaucoup de jeu vidéo reprennent le déroulement de la guerre et permettent aux jeunes de se mettre dans la peau des hommes partis à la guerre. Enfin, beaucoup de rescapé de la guerre tel que Jo Wajsblat aident les enfants à mieux comprendre le déroulement de la guerre en venant sur les lieux de leur histoire et en racontant les faits exacts. Les enfants peuvent alors poser toutes les questions qui leur semblent intéressantes et ont en face d’eux quelqu’un qui a véritablement vécu pendant la guerre. Ainsi tous ces moyens d’information incitent les jeunes à continuer à s’intéresser au passé.

 

En conclusion, nous pouvons dire que l’avis sur l’envie que possèdent les nouvelles générations à apprendre sur le passé est mitigé. En effet, les jeunes n’ont pas l’envie et la curiosité d’apprendre, néanmoins, grâce à de nouvelles techniques d’apprentissage, ils sont beaucoup plus ouvert, et s’intéressent d’avantage à l’histoire de leurs ancêtre. 

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