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guerre, marine de - transports.

Publié le 26/04/2013

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guerre, marine de - transports. 1 PRÉSENTATION guerre, marine de, ensemble des bâtiments conçus pour les diverses opérations navales qu'impliquent la guerre et la dissuasion actuelles. De nos jours, la marine de guerre est composée d'une grande variété de navires de plus en plus spécialisés, ce qui témoigne de l'évolution rapide de la guerre navale sur les plans technique, tactique et stratégique. Les flottes des grandes puissances sont issues d'une longue tradition remontant à l'époque de la marine à voile. La marine de guerre d'un pays reste l'un de ses principaux moyens d'affirmer sa puissance à travers le monde. En témoigne l'exemple de la Grande-Bretagne, qui domina les océans durant trois cents ans. Cependant, depuis les années 1950, les conditions de la maîtrise des mers ont évolué : des avions à long rayon d'action peuvent frapper en quelques heures n'importe quel point du globe et des sous-marins emportent des missiles capables de dévaster plus d'une centaine de villes en une seule attaque. C'est pourquoi la prédominance des bâtiments de surface a relativement décliné. L'eau n'étant pas le milieu naturel de l'Homme, celui-ci dut, pour y évoluer et y combattre, perfectionner des techniques adaptées. La marine de guerre fut donc toujours une arme technique. Aux XIXe et XXe siècles, elle fut profondément transformée par les innovations qui affectèrent tous les éléments des navires : la carène (blindage), la propulsion (remplacement des voiles par des moteurs thermiques) et l'armement (perfectionnement des canons et des obus, mines, torpilles, puis missiles). (Voir Bateau.) À ces changements s'ajouta la conquête de la dimension verticale, avec les sous-marins et les avions. Avec ses seuls sens naturels, l'Homme ne pouvait plus surveiller ni contrôler un système aussi complexe, dont certains éléments étaient éloignés de centaines de kilomètres, d'autres dissimulés sous la mer, d'autres trop rapides pour les capacités de réaction humaines. À partir des années 1930, la marine favorisa donc la recherche et l'adoption de procédés électroniques en vue de l'acquisition et du traitement de l'information : radars, calculateurs, etc. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, de grandes flottes de navires cuirassés, armés de canons dont le calibre pouvait atteindre 400 mm, parcoururent les océans à la recherche d'un objectif terrestre ou maritime. Lorsque la bataille s'engageait, les flottes s'organisaient en lignes et se bombardaient à portée de canon. Les progrès techniques engendrés par les deux guerres mondiales eurent d'importantes répercussions sur la marine de guerre d'aujourd'hui. L'utilisation massive des sous-marins à partir de 1914 donna une nouvelle dimension à la guerre. Les grandes puissances industrielles durent s'adapter et mirent en oeuvre un certain nombre de pratiques : stratégie de blocus, organisation des convois de cargos, graphiques des tonnages coulés ou parvenus à bon port, développement d'armes antisous-marines très sophistiquées (Asdic, sonar, radiogoniométrie, décryptage, engins de destruction). Posséder un avion patrouilleur, puis un radar signifiait que les commandants n'avaient plus à se fier aux seuls yeux de leurs veilleurs pour repérer une fumée sur l'horizon et pointer leurs canons. Les calculateurs rendirent le tir des obus plus précis et plus rapide ; les missiles guidés allemands de 1944 inaugurèrent le développement de ces engins qui dominent la guerre navale moderne ( voir V1 et V2, missiles). Enfin, dès 1945, la bombe atomique apparut comme l'arme absolue, capable de détruire une flotte d'un seul coup. La menace directe la plus dangereuse ne provient donc plus des navires de surface, mais des aéronefs et des submersibles. La menace aérienne est essentiellement constituée par les missiles air-mer (type Exocet). Un navire qui ne peut pas dépasser 45 noeuds (72 km/h) n'a aucune chance d'éviter un missile en approche à 800 km/h, lancé par un avion supersonique. Le guidage précis d'une tête militaire contenant jusqu'à 200 kg d'explosifs sur un navire permet sinon de couler ce navire, du moins de le rendre hors service. La seule chance du navire est de manoeuvrer pour éviter d'être pris pour cible, ou bien de détruire le missile en vol, ce qui est loin d'être facile. Les navires fourmillent donc de capteurs pour localiser les avions ennemis et se servent de canons et de missiles pour se défendre. La plupart des navires, quelle que soit leur taille, possèdent des canons de petit ou moyen calibre à tir rapide pour assurer leur protection antiaérienne rapprochée. Les navires sont également vulnérables devant la menace des sous-marins. La grande majorité des submersibles est composée de sous-marins d'attaque (équivalents de ce que sont les chasseurs dans l'armée de l'air), armés notamment de torpilles, et capables de trouver et de détruire aussi bien les bâtiments de surface que d'autres sous-marins. Pour y parer, des navires de surface sont spécialisés dans la lutte antiaérienne ou anti-sous-marine et chaque groupe de combat comporte ces bâtiments spécialement équipés. Les bâtiments de surface peuvent avoir trois vocations stratégiques essentielles : d'abord, rechercher et détruire les sous-marins ennemis porteurs de l'arme nucléaire ; ensuite, transporter une force aérienne vers des parties du monde où l'on ne dispose pas de bases aériennes importantes au sol ; enfin, assurer le support de troupes terrestres et les faire accoster par des moyens de débarquement amphibies. Les marines de guerre modernes opèrent désormais en groupes de combat organisés en fonction de ces différentes missions, plutôt qu'en flotte complète. (Voir Porte-Avions.) Ainsi, une flotte moderne est généralement organisée autour d'un porte-avions, son navire-amiral, assisté et escorté de divers bâtiments spécialisés. 2 CUIRASSÉS Il reste peu de cuirassés de nos jours, pour diverses raisons. Ils sont gros et donc faciles à détecter et à viser, relativement lents, et, bien qu'ils soient recouverts d'un blindage d'acier pouvant atteindre 400 mm d'épaisseur, ils restent vulnérables à des attaques de missiles beaucoup plus perforants que les obus pour lesquels le blindage avait été conçu dans les années 1940. En outre, ils sont sans grand intérêt tactique dans une éventuelle bataille rangée, force contre force, dans l'Atlantique Nord. 3 CROISEURS Les croiseurs sont de grands navires de guerre, déplaçant jusqu'à 10 000 tonnes. Quelques-uns, comme les croiseurs russes de classe « Moskva « et le croiseur britannique l' Invincible, transportent des aéronefs à voilure fixe ; la plupart peuvent emporter plusieurs hélicoptères pour la reconnaissance et la lutte anti-sous-marine. Les plus gros croiseurs sont les croiseurs russes de classe « Kirov «, qui déplacent près de 28 000 tonnes. Les « Kirov « sont armés à la fois de missiles mer-mer, et d'un nombre conséquent de capteurs et d'armes anti-sous-marines. Ils sont conçus pour apporter leur puissance de feu à un groupe porte-avions ou pour mener seuls un groupe de guerre anti-sous-marine. Les croiseurs de petite taille ont des rôles plus spécialisés, soit dans la guerre de surface, soit dans la lutte anti-sous-marine, soit dans la défense antiaérienne. La plupart des croiseurs de l'OTAN sont des bâtiments antiaériens, qui protègent les énormes porte-avions nucléaires. Certains croiseurs, comme ceux de la classe « Virginia «, sont aussi à propulsion nucléaire, afin d'avoir une vitesse et une endurance voisines de celles des porte-avions qu'ils escortent. D'autres transportent des systèmes d'armes mer-air sophistiqués. La classe « Aegis «, par exemple, dispose d'un puissant radar plan à balayage matriciel, assurant une couverture sur 360°, et qui peut suivre jusqu'à deux cents cibles en même temps. Des ordinateurs choisissent les armes adéquates, parmi les missiles embarqués et les canons rotatifs Phalanx destinés à la défense rapprochée. Ils les mettent en oeuvre automatiquement, après autorisation des officiers missiliers. Le système peut fonctionner de façon totalement autonome en environnement très hostile. Les croiseurs peuvent atteindre des vitesses de 30 noeuds, avec des équipages d'environ six cents personnes. 4 DESTROYERS La distinction entre destroyers et croiseurs est floue. Les destroyers sont généralement des navires de 5 000 à 10 000 tonnes de tirant d'eau. Dans les marines de l'OTAN, les destroyers sont principalement des navires de défense antiaérienne, et, dans un deuxième temps, des navires de défense anti-sous-marine. Les destroyers russes, comme les classes « Sovremenny « et « Oudaloï « de 8 000 tonnes, sont destinés aux combats de surface ou anti-sous-marins. Les destroyers ouesteuropéens sont plus petits, de l'ordre de 5 000 tonnes. Pour la guerre de surface, les destroyers transportent au moins une tourelle de canons, ainsi que des canons sur affûts pouvant aller jusqu'au calibre 125 mm, nécessaires dans les situations de combat où ils doivent s'approcher d'autres navires. Cependant, leur rôle habituel est de constituer un « écran « autour d'un groupe de combat, en se déployant entre les navires les plus précieux ou les bateaux de débarquement, et les menaces aériennes ou sous-marines directes. Les destroyers peuvent filer jusqu'à 35 noeuds. Leurs équipages comptent quatre cents hommes environ. 5 FRÉGATES Les frégates sont les navires les plus répandus dans les marines actuelles. Beaucoup de petites nations européennes n'ont pas de vaisseaux plus grands, leurs navires s'intégrant aux forces combinées de l'OTAN, dont les plus grosses unités sont britanniques et surtout américaines (la France possède une flotte complète, autonome vis-à-vis de l'OTAN, en cohérence avec sa politique de dissuasion nucléaire). La plupart des frégates jaugent de 3 000 à 4 000 tonnes. Dans la marine à voile, les frégates étaient les « yeux de la flotte « : très rapides et légèrement armées, elles devaient repérer les lignes ennemies et entraîner la flotte dans l'action, mais elles évitaient de combattre de plus gros vaisseaux. De nos jours, les frégates forment toujours les lignes extérieures de l'écran défensif d'un groupe de combat et sont amenées à opérer à des distances très éloignées des défenses principales du groupe, notamment contre les sous-marins, les missiles et les avions. Les frégates russes sont presque toutes conçues pour participer à la défense aérienne et aux combats de surface, et laissent à de plus grands navires le rôle anti-sous-marin. Les frégates ont des vitesses inférieures à 30 noeuds et transportent des équipages de deux cents à trois cents hommes. Croiseurs, destroyers et frégates sont les éléments à partir desquels les amiraux composent leurs groupes de combat. Par leurs actions combinées, ces navires protègent les précieux bâtiments situés au coeur du groupe de combat contre la plupart des menaces et peuvent lancer des attaques contre les navires d'un groupe de combat adverse. D'autres vaisseaux spécialisés (ravitaillement, etc.) assurent les capacités stratégiques et tactiques d'une flotte moderne. 6 NAVIRES DE GUERRE AMPHIBIES Depuis la guerre de Troie, les invasions normandes, les croisades et la Seconde Guerre mondiale (campagne du Pacifique, débarquements en Afrique du Nord et en Europe), la possibilité de débarquer des troupes sur des rivages ennemis constitue une partie importante de la stratégie navale. Avec l'effondrement du pacte de Varsovie, il est devenu évident que les armées des grandes puissances pourraient être requises à n'importe quel endroit du globe et ce dans un court laps de temps. Le transport par mer est l'un des moyens d'y arriver, surtout s'il est impossible d'accéder sur place à des pistes d'atterrissage permettant un transport aérien. Les bâtiments d'assaut amphibies peuvent contenir des navires de débarquement plus petits pouvant évoluer dans des eaux côtières peu profondes ou d'accès difficile. Ils doivent aussi être capables d'emporter une petite flotte d'hélicoptères pour les troupes aéroportées et doivent être suffisamment spacieux pour transporter des centaines de soldats munis de leurs équipements, chars, artillerie et véhicules. Les plus gros bâtiments de ce type sont ceux de la marine américaine, appartenant à la classe « Tarawa «, qui pèsent 40 000 tonnes. Ils peuvent transporter trente gros hélicoptères, des avions à décollage vertical Harrier, ainsi que plusieurs centaines de marines en armes. 7 NAVIRES DE DÉMINAGE Les mines représentent l'une des plus graves menaces pour la navigation en eaux côtières. Ces charges flottantes peuvent être utilisées pour bloquer les ports ennemis en temps de guerre, si bien que la plupart des marines comprennent de petits bâtiments pour combattre cette menace. Les dragueurs de mines recherchent les mines avec des sonars et les font exploser en mettant à feu des charges explosives. Ces dragueurs de mines utilisent diverses techniques, notamment des filets et des cisailles remorqués, pour couper les ancrages des mines et les libérer, ce qui permet, une fois à la surface, de les détruire à coups de canon. Comme la plupart des mines sont conçues pour se déclencher en présence du signal magnétique ou acoustique des bateaux, il est vital que les navires de déminage soient peu détectables. C'est pourquoi ils sont petits -- généralement moins de 500 tonnes --, et de plus en plus fabriqués en résine renforcée par des fibres de verre afin d'éviter de déclencher des mines magnétiques. 8 NAVIRES AUXILIAIRES Les groupes de combat intervenant en pleine mer dépendent dans une certaine mesure des vaisseaux auxiliaires qui transportent le ravitaillement. Les bateaux ravitailleurs en carburant, en munitions ou en provisions alimentaires sont toujours indispensables lors d'une campagne prolongée. Très vulnérables, ils doivent être protégés en temps de guerre. C'est pourquoi les marines des grandes puissances ont adopté le mode de propulsion par énergie nucléaire sur leurs gros bateaux, porteavions et sous-marins, afin de leur éviter de se ravitailler trop souvent en carburant. Dans le monde entier, les marines réduisent aujourd'hui leur nombre de bâtiments, réduction qu'ils compensent par l'accroissement de la valeur individuelle de chacun d'entre eux. Les systèmes informatisés de détection et de communication, les missiles et les aéronefs embarqués rendent chaque navire plus puissant, plus adaptable et mieux protégé. Beaucoup de vaisseaux sont équipés d'instruments de guerre électroniques qui détectent les missiles ennemis et brouillent leurs systèmes de guidage. Pour cela, on applique des feuilles de plastique absorbant les ondes radar sur les navires déjà en service. D'autres bateaux sont conçus avec des surfaces inclinées propres à disperser les signaux radar, similaires aux facettes de l'avion furtif Lockheed F-117. Lockheed a récemment dévoilé le Sea Shadow, un catamaran anguleux qui ressemble à une pyramide tronquée flottante, tandis que la marine française a mis en service la frégate La Fayette, fondée sur le même principe. Un tel bateau, virtuellement invisible, semble être un moyen idéal pour réaliser des opérations telles que la défense antiaérienne à longue portée. Les navires de surface continueront donc, aussi loin que l'on puisse prévoir, à jouer un rôle vital dans la stratégie navale. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« hostile.

Les croiseurs peuvent atteindre des vitesses de 30 nœuds, avec des équipages d'environ six cents personnes. 4 DESTROYERS La distinction entre destroyers et croiseurs est floue.

Les destroyers sont généralement des navires de 5 000 à 10 000 tonnes de tirant d'eau.

Dans les marines de l'OTAN, les destroyers sont principalement des navires de défense antiaérienne, et, dans un deuxième temps, des navires de défense anti-sous-marine.

Les destroyers russes, comme les classes « Sovremenny » et « Oudaloï » de 8 000 tonnes, sont destinés aux combats de surface ou anti-sous-marins.

Les destroyers ouest- européens sont plus petits, de l'ordre de 5 000 tonnes.

Pour la guerre de surface, les destroyers transportent au moins une tourelle de canons, ainsi que des canons sur affûts pouvant aller jusqu'au calibre 125 mm, nécessaires dans les situations de combat où ils doivent s'approcher d'autres navires.

Cependant, leur rôle habituel est de constituer un « écran » autour d'un groupe de combat, en se déployant entre les navires les plus précieux ou les bateaux de débarquement, et les menaces aériennes ou sous-marines directes.

Les destroyers peuvent filer jusqu'à 35 nœuds.

Leurs équipages comptent quatre cents hommes environ. 5 FRÉGATES Les frégates sont les navires les plus répandus dans les marines actuelles.

Beaucoup de petites nations européennes n'ont pas de vaisseaux plus grands, leurs navires s'intégrant aux forces combinées de l'OTAN, dont les plus grosses unités sont britanniques et surtout américaines (la France possède une flotte complète, autonome vis-à-vis de l'OTAN, en cohérence avec sa politique de dissuasion nucléaire).

La plupart des frégates jaugent de 3 000 à 4 000 tonnes.

Dans la marine à voile, les frégates étaient les « yeux de la flotte » : très rapides et légèrement armées, elles devaient repérer les lignes ennemies et entraîner la flotte dans l'action, mais elles évitaient de combattre de plus gros vaisseaux.

De nos jours, les frégates forment toujours les lignes extérieures de l'écran défensif d'un groupe de combat et sont amenées à opérer à des distances très éloignées des défenses principales du groupe, notamment contre les sous-marins, les missiles et les avions.

Les frégates russes sont presque toutes conçues pour participer à la défense aérienne et aux combats de surface, et laissent à de plus grands navires le rôle anti-sous-marin.

Les frégates ont des vitesses inférieures à 30 nœuds et transportent des équipages de deux cents à trois cents hommes. Croiseurs, destroyers et frégates sont les éléments à partir desquels les amiraux composent leurs groupes de combat.

Par leurs actions combinées, ces navires protègent les précieux bâtiments situés au cœur du groupe de combat contre la plupart des menaces et peuvent lancer des attaques contre les navires d'un groupe de combat adverse.

D'autres vaisseaux spécialisés (ravitaillement, etc.) assurent les capacités stratégiques et tactiques d'une flotte moderne. 6 NAVIRES DE GUERRE AMPHIBIES Depuis la guerre de Troie, les invasions normandes, les croisades et la Seconde Guerre mondiale (campagne du Pacifique, débarquements en Afrique du Nord et en Europe), la possibilité de débarquer des troupes sur des rivages ennemis constitue une partie importante de la stratégie navale.

Avec l'effondrement du pacte de Varsovie, il est devenu évident que les armées des grandes puissances pourraient être requises à n'importe quel endroit du globe et ce dans un court laps de temps.

Le transport par mer est l'un des moyens d'y arriver, surtout s'il est impossible d'accéder sur place à des pistes d'atterrissage permettant un transport aérien. Les bâtiments d'assaut amphibies peuvent contenir des navires de débarquement plus petits pouvant évoluer dans des eaux côtières peu profondes ou d'accès difficile.

Ils doivent aussi être capables d'emporter une petite flotte d'hélicoptères pour les troupes aéroportées et doivent être suffisamment spacieux pour transporter des centaines de soldats munis de leurs équipements, chars, artillerie et véhicules.

Les plus gros bâtiments de ce type sont ceux de la marine américaine, appartenant à la classe « Tarawa », qui pèsent 40 000 tonnes.

Ils peuvent transporter trente gros hélicoptères, des avions à décollage vertical Harrier, ainsi que plusieurs centaines de marines en armes. 7 NAVIRES DE DÉMINAGE Les mines représentent l'une des plus graves menaces pour la navigation en eaux côtières.

Ces charges flottantes peuvent être utilisées pour bloquer les ports ennemis en temps de guerre, si bien que la plupart des marines comprennent de petits bâtiments pour combattre cette menace.

Les dragueurs de mines recherchent les mines avec des sonars et les font exploser en mettant à feu des charges explosives.

Ces dragueurs de mines utilisent diverses techniques, notamment des filets et des cisailles remorqués, pour couper les ancrages des mines et les libérer, ce qui permet, une fois à la surface, de les détruire à coups de canon.

Comme la plupart des mines sont conçues pour se déclencher en présence du signal magnétique ou acoustique des bateaux, il est vital que les navires de déminage soient peu détectables.

C'est pourquoi ils sont petits — généralement moins de 500 tonnes —, et de plus en plus fabriqués en résine renforcée par des fibres de verre afin d'éviter de déclencher des mines magnétiques. 8 NAVIRES AUXILIAIRES Les groupes de combat intervenant en pleine mer dépendent dans une certaine mesure des vaisseaux auxiliaires qui transportent le ravitaillement.

Les bateaux ravitailleurs en carburant, en munitions ou en provisions alimentaires sont toujours indispensables lors d'une campagne prolongée.

Très vulnérables, ils doivent être protégés en temps de guerre.

C'est pourquoi les marines des grandes puissances ont adopté le mode de propulsion par énergie nucléaire sur leurs gros bateaux, porte- avions et sous-marins, afin de leur éviter de se ravitailler trop souvent en carburant. Dans le monde entier, les marines réduisent aujourd'hui leur nombre de bâtiments, réduction qu'ils compensent par l'accroissement de la valeur individuelle de chacun d'entre eux.

Les systèmes informatisés de détection et de communication, les missiles et les aéronefs embarqués rendent chaque navire plus puissant, plus adaptable et mieux protégé.

Beaucoup de vaisseaux sont équipés d'instruments de guerre électroniques qui détectent les missiles ennemis et brouillent leurs systèmes de guidage.

Pour cela, on applique des feuilles de plastique absorbant les ondes radar sur les navires déjà en service.

D'autres bateaux sont conçus avec des surfaces inclinées propres à disperser les signaux radar, similaires aux facettes de l'avion furtif Lockheed F-117.

Lockheed a récemment dévoilé le Sea Shadow, un catamaran anguleux qui ressemble à une pyramide tronquée flottante, tandis que la marine française a mis en service la frégate La Fayette, fondée sur le même principe.

Un tel bateau, virtuellement invisible, semble être un moyen idéal pour réaliser des opérations telles que la défense antiaérienne à longue portée.

Les navires de surface continueront donc, aussi loin que l'on puisse prévoir, à jouer un rôle vital dans la stratégie navale. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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