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Hesse

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Hesse, en allemand Hessen, Land du centre de l’Allemagne. Sa capitale est Wiesbaden. La Hesse est bordée au nord par la Rhénanie-du-Nord-Wesphalie et la Basse-Saxe, à l’est par la Thuringe, au sud par la Bavière et le Bade-Wurtemberg et à l’ouest par la Rhénanie-Palatinat. 2 GÉOGRAPHIE La Hesse est bordée par le Massif schisteux rhénan (et plus particulièrement le Taunus) à l’ouest, le massif de la forêt de Thuringe à l’est, et le massif de l’Odenwald au sud. La Hesse centrale est parcourue par un réseau de failles majeures et surmontée de reliefs volcaniques (Vogelsberg, Rhön). Au sud, le bassin d’effondrement de Francfort constitue l’extrémité septentrionale du fossé rhénan. La Hesse est drainée au sud par le Rhin et ses principaux affluents, la Lahn et le Main, et au nord par la Weser. Les forêts couvrent 40 p. 100 de la superficie du Land. La Hesse compte 3 circonscriptions administratives (Regierungsbezirke) : Darmstadt, Giessen et Kassel. Sa capitale est Wiesbaden et sa ville principale Francfort-sur-le-Main. 3 ÉCONOMIE La Hesse possède une économie diversifiée. L’agriculture, concentrée dans les bassins et les vallées, constitue une activité mineure (vigne, élevage laitier, céréales, pommes de terre, fruits et légumes). L’industrie se concentre dans le sud du Land. Le trafic fluvial, intense sur le Rhin et le Main inférieur, est un atout industriel majeur. Les usines sont implantées, pour la plupart, entre Francfort et Wiesbaden. Les principaux secteurs industriels sont l’automobile, la mécanique, la chimie, le textile et la haute technologie (informatique, aérospatiale). Le rôle commercial historique de Francfort lui a permis d’être la place financière de l’État fédéral. Important carrefour de communications, la Hesse constitue l’un des principaux axes méridiens de l’Allemagne occidentale. 4 HISTOIRE Peuplée à l’origine par les Chattes, peuple germanique, la Hesse historique est envahie par les Francs dès le VIIIe siècle apr. J.-C. Incorporée à l’Empire franc, elle est christianisée par saint Boniface, qui fonde, en l’an 720, le monastère de Fulda. La Hesse passe ensuite aux mains des ducs de Franconie puis, à partir de 1122, au landgraviat de Thuringe. En 1264, elle devient un landgraviat indépendant. La Hesse connaît son apogée au XVIe siècle, avec Philippe Ier le Magnanime (1509-1567), qui se fait le défenseur de la Réforme contre Charles Quint. Il fonde, en 1527, la première université protestante allemande, à Marburg. À sa mort, en 1567, son landgraviat est partagé entre ses quatre fils. Après la mort de deux d’entre eux, la Hesse n’est plus divisée qu’en deux : la Hesse-Darmstadt et la Hesse-Kassel (ou Hesse électorale). Sous le règne de Charles Ier (1670-1730), la Hesse-Kassel accueille de nombreux réfugiés huguenots français. À partir du XVIIe siècle, elle tire ses principales ressources de la vente de mercenaires à l’étranger. Le landgrave Frédéric Ier (1715-1751) devient roi de Suède (1720-1751). Envahie par Napoléon, la Hesse-Kassel est incorporée au royaume de Westphalie, mais résiste à l’occupation française. En 1866, la Hesse-Kassel, ayant pris parti pour l’Autriche dans la guerre austro-prussienne, est annexée par la Prusse, puis elle entre en 1868 dans la Hesse-Nassau. La Hesse-Darmstadt est ravagée par la guerre de Trente Ans. En 1622, la Hesse-Hombourg en est détachée, puis réannexée en 1806. Allié à Napoléon, membre de la Confédération du Rhin (1806-1813), le landgrave Louis X élève, en 1806, la Hesse-Darmstadt au rang de grand-duché. Il se retourne en 1813 contre la France et conserve de nombreux territoires. Alliée à l’Autriche en 1866, la Hesse-Darmstadt doit céder à la Prusse la Hesse-Hombourg et entrer dans la Confédération de l’Allemagne du Nord. En 1868, la Prusse crée la province de la Hesse-Nassau réunissant la Hesse-Kassel, Nassau, la Hesse-Hombourg et Francfort-sur-le-Main. La Hesse-Darmstadt garde son statut de grand-duché jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la région fait partie de la zone d’occupation américaine. La Hesse-Nassau fusionne avec la Hesse-Darmstadt pour former, en 1946, le Land de Hesse tandis que la Hesse rhénane (partie de la Hesse historique située sur la rive gauche du Rhin) est incorporée à la Rhénanie-Palatinat. Superficie : 21 115 km2 ; population (2004) : 6 089 000 habitants.

« même, c’est la « sentence implacable des hommes », ce sont eux qui en sont responsables, eux et leur folie comme le souligne la répétition de « et » : « deux millions de fous héroïques et déchaînés et armés jusqu’aux cheveux », l’idée d’une marche de ces hommes vers la destruction de la guerre est soulignée par les verbes d’action au participe présent dans le dernier paragraphe : « hurlants, sifflants, volant, creusant, caracolant […] pour tout y détruire » .

Ainsi Céline s’est servi de la critique de la guerre pour critiquer l’héroïsme, c’est une attaque violente de la guerre qu’il a mis en place en montrant son horreur et son absurdité. Céline émet une critique vive de l’héroïsme, il fait peu de cas de l’héroïsme, et de la bravoure guerrière : « c’est comme les cochonneries, les histoires de bravoures », qu’il compare à la folie. D’abord il met en valeur l’inconscience, et l’inhumanité du colonel, en le dévalorisant il va dévaloriser l’héroïsme.

Le colonel est comparé à un chien, qui obéit à tout les ordres jusqu’à se sacrifier sans réfléchir, il est inconscient de la mort qui l’attend comme le montre la modalité exclamative : « il n’imaginait pas son trépas ! », Cette inconscience du colonel dévalorise son héroïsme et le rapproche de la folie.

De plus il compare le colonel à un chien puis à un monstre comme le souligne la modalité exclamative « c’était donc un monstre ! », il perd ainsi toute son humanité, d’ailleurs le narrateur prend peu à peu ses distances avec lui, il passe de « notre colonel » à « ce colonel ».

L’héroïsme excessif du colonel va d’ailleurs le conduire à la mort dans la suite du livre, ce qui montre la folie du colonel, de la guerre et de l’héroïsme. Mais le colonel n’est pas le seul héros à être dévalorisé, en effet, le narrateur conçoit « qu’il devait y en avoir beaucoup des comme lui » tout les soldats deviennent « mille chiens enragés et vicieux » ils sont animalisés, d’ailleurs ils sont même « pire qu’un chien » puisque la mise entre parenthèse de la phrase « (ce que les chiens ne font pas) » montre que même les chiens ne sont pas aussi enragés que les soldats.

Ces soldats sont près à tout pour la destruction comme le souligne l’allitération en « r » : « détruire plus enragé que les chiens adorants leur rage » ; cette déshumanisation des soldats héroïques montre leur folie à s’engager dans une telle « croisade apocalyptique ».

De plus les soldats ne sont que des « fous héroïques », cet oxymore montre bien la critique que fait Céline de l’héroïsme Céline a donc largement dévalorisé le soldat-héros en insistant sur sa folie, et sur l’aberrance et l’horreur de son entreprise (la guerre).

Connaissant toutes les valeurs de l’héroïsme nous allons voir en quoi Bardamu, incarne parfaitement un anti héros. Bardamu, apparaît comme l’incarnation parfaite de l’anti héros lâche et peureux, pourtant il est en fait bien plus et devient un anti héros certes mais touchant et intelligent.

Nous verrons d’abord en quoi Bardamu est un anti héros puis en quoi il est vaillant. Dès les premières lignes de l’extrait le héros devient antipathique et devient un anti héros il rejette ce pour quoi tout le monde est d’accord : il n’aime pas la campagne, qui est le lieu par excellence de la tranquillité, du romantisme, pour lui elle n’est synonyme que d’ennui et de perdition comme le montre les modalités négatives : « qui n’en finissent pas » , « qui n’y sont jamais », « qui ne vont nulle part » , le héros devient instantanément antipathique, puisqu’il abhorre ce que nous estimons, en se séparant des idées chères au lecteur il devient un anti héros. La définition d’un héros étant « celui qui se distingue par son courage face au danger », on remarque très vite que le narrateur se distingue surtout par son absence de courage, et même par sa peur, c’est le sentiment qui domine chez lui, on observe une gradation de ses émotions la peur devient panique : « dès lors ma frousse devint panique ».

Il est paralysé face à l’ennemi comme le montre la modalité négative : « je n’osais plus remuer ».

Il est plongé dans. »

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