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Hippocrate, serment d' - médecine.

Publié le 24/04/2013

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Hippocrate, serment d' - médecine. 1 PRÉSENTATION Hippocrate, serment d', texte daté du IVe siècle av. J.-C. posant les bases de l'éthique médicale, et appartenant à un ensemble de textes attribués au médecin grec Hippocrate (le Corpus hippocratum). Comme la plupart des autres textes du Corpus hippocratum, le Serment n'est probablement pas de la main d'Hippocrate. Des études récentes suggèrent qu'il aurait été institué par une secte pythagoricienne du 2 IVe siècle av. J.-C. La traduction la plus connue de ce texte est celle établie par Émile Littré au milieu du XIXe siècle. LES FONDEMENTS DE L'ÉTHIQUE MÉDICALE Si les différents livres du Corpus hippocratum exposent en plusieurs endroits le rôle et les devoirs du médecin, le texte du Serment a ceci de remarquable qu'il présente un code éthique résumé que le médecin qui le prête s'engage à respecter, devant les dieux : « Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants [...] « -- Apollon étant le dieu de la Lumière solaire, Esculape le nom latin d'Asclépios, dieu de la médecine, Hygie la personnification de la Santé et Panacée celle de la Guérison universelle. En premier lieu, le Serment impose au médecin de respecter son maître et d'enseigner la médecine aux enfants de celui-ci, s'ils le désirent. Il interdit de pratiquer l'euthanasie (« Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une telle suggestion «) et l'avortement (« semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. «). Il contraint également les futurs médecins à ne pas avoir de relations sexuelles avec leurs patients (« me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves «). Enfin, il impose au médecin, qui doit passer sa vie et exercer son art « dans l'innocence et la pureté «, le respect du secret médical : « Quoi que je voie ou entende dans la société pendant l'exercice ou même hors de l'exercice de ma profession, je tairai ce qui n'a jamais besoin d'être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. « 3 POSTÉRITÉ DU SERMENT D'HIPPOCRATE En France, le principe du serment d'Hippocrate a été repris dans l'exercice de la profession médicale : dans les facultés de médecine, tout nouveau médecin, à l'issue de sa soutenance de thèse ou au cours d'une cérémonie distincte, prête un « serment médical « dont le texte est dérivé de celui du serment de l'Antiquité grecque (dans sa forme traduite par Émile Littré) : « Au moment d'être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité. «. Ce serment médical, qui signe l'accession à la profession médicale, représente l'engagement du nouveau médecin à respecter le code de déontologie, un texte établissant dans leurs détails les droits et devoirs du médecin. Le serment médical est actualisé régulièrement, en fonction des modifications du code de déontologie. Sa version actuelle est donnée dans l'article 109 du code de déontologie. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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