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Histoire littéraire

Publié le 18/07/2015

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Lektion 1 Ce terme se réfère à la circulation des oeuvres littéraires bien au-delà de leur pays d'origine dont découlent des interactions esthétiques. On fait deux distinctions : quantitatif et qualitatif. Qualitatif : l'expansion international d'une oeuvre. Mais cela c'est ambigu. Ce qui conte c'est son influence dans le développement de la littérature mondiale. Épopée :   HYPERLINK "http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/long/" Long  HYPERLINK "http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/poeme/" poème  HYPERLINK "http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/racontant/" racontant une  HYPERLINK "http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/aventure/" aventure  HYPERLINK "http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/heroique/" héroïque; HYPERLINK "http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/suite/" Suite  HYPERLINK "http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/d/" d' HYPERLINK "http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/evenement/" événements  HYPERLINK "http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/de-1/" de  HYPERLINK "http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/nature/" nature  HYPERLINK "http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/heroique/" héroïque  HYPERLINK "http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/ou/" ou inattendus. Épopée de Gilgamèsh  Épopée selon Aristote : L'épopée est le deuxième grand genre littéraire qui est au centre des analyses de la Poétique. L'épopée se distingue de la tragédie avant tout par la différence dans la fonction du narrateur. Dans la tragédie, en effet, le narrateur n'intervient pas : seuls ses personnages parlent et agissent et il ne propose aucun commun commentaire et n'intervient en aucun cas dans le déroulement de la pièce. En revanche, dans le cas de l'épopée le narrateur a l'occasion de commenter l'action et de parler en son propre nom. A postériorie : Postérieur à l'expérience Aristote : Aristote est né en Macédoine d'un médecin réputé. Il suit ses études à Athènes et devient l'un des principaux disciples de Platon. Grand érudit, il est nommé précepteur d' HYPERLINK "http://www.linternaute.com/biographie/alexandre-le-grand-1/" Alexandre le Grand, auquel il s'attache rapidement. Lorsque son élève prend les rênes de l'Empire, il rejoint de nouveau Athènes et fonde le Lycée (-340). Son enseignement repose tout entier sur la logique (Organon) et l'observation de la nature (De la génération des animaux). Il est également le fondateur de la Métaphysique. Il apporte une réflexion sur la Politique et donne sa vision de la morale dans Ethique de Nicomède.  La mort d'Alexandre quelques années plus tard provoque une certaine instabilité politique dans la ville. Les "antimacédoniens", de plus en plus nombreux, lui reprochent son impiété et le contraignent à quitter les lieux pour Eubée. Il s'y éteint peu de temps après.  Mimesis chez Aristote: Dans sa Poétique, Aristote adopte une définition de la mimèsis beaucoup plus englobante. Non seulement, il y inclut les différents genres littéraires, quels que soient leurs modes énonciatifs (épopée, tragédie ou dithyrambe), mais aussi la musique, la chorégraphie et la peinture. La mimèsis n'est plus comme chez Platon la caractéristique énonciative d'un genre particulier (par excellence le théâtre, et de façon mêlée l'épopée). Elle devient chez Aristote le principe général des arts. Tous les arts imitent ou représentent selon la traduction de Dupont-Roc et Lallot, mais ils ne représentent pas seulement des paroles, ils peuvent aussi représenter des objets (dans le cas de la peinture), des émotions et des caractères (dans le cas de la musique et de la danse), voire des actions - ou plutôt des personnages parlant et agissant (dans le cas de l'épopée ou de la tragédie). II.2.2. Grille des genres chez Aristote A partir de ce principe général, Aristote va définir une grille des genres beaucoup plus complexe que chez Platon parce qu'elle classe les genres selon les moyens de la représentation, selon les objets de la représentation et selon les modes de la représentation (47a). Sans entrer dans tous les détails de ce système des genres, j'en donnerai un aperçu. II.2.2.1. Les moyens de la représentation On a vu que selon les différents arts, les moyens différaient: couleur et dessin pour la peinture, rythme et mélodie pour la musique, rythme et mouvement pour la danse. En ce qui concerne l'art d'écrire, la réflexion sur les moyens va amener Aristote à définir le champ de la poésie (au sens large d'art littéraire). Effectivement, pour Aristote, l'utilisation du langage versifié, du mètre, est l'un des critères définitionnels de l'art littéraire. C'est qu' à son époque, tous les genres littéraires sont versifiés, qu'il s'agisse de l'épopée ou du drame. (On remarquera qu'Aristote ne dit rien de la poésie lyrique qui est oubliée dans son système). Cependant, à lui tout seul, le mètre ne suffit pas à faire la poésie au sens large car il existe des textes didactiques, à caractère plutôt scientifique dirions-nous aujourd'hui, comme ceux écrits par Empédocle, qui sont composés en vers. Cela ne suffit pas à faire d'eux des poèmes. Ces textes n'imitent rien. Pour qu'il y ait poésie, il faut qu'il y ait la conjonction d'un moyen (le mètre) et d'une activité mimétique. Dans son ouvrage Fiction et diction (1991), Gérard Genette s'est inspiré de ce double critère pour définir la littérature: un critère formel (qui n'est plus nécessairement le vers pour la littérature moderne mais plus généralement le style, ou la diction) et un critère représentatif (la fiction). II.2.2.2. Les objets de la représentation Ici Aristote introduit un critère thématique [48a1] - qui est aussi social et moral. Tantôt la représentation représente des hommes nobles et tantôt des hommes bas. C'est sur cette différence même que repose la distinction de la tragédie et de la comédie: l'une veut représenter des personnages pires, l'autre des personnages meilleurs que les hommes actuels. [48a16] De même, on rangera la parodie dans la représentation des personnages pires que nous. Aristote envisage bien le cas où la représentation représente des êtres semblables à nous, ni pires, ni meilleurs, mais il n'en trouve d'exemple que dans la peinture. C'est significatif du fait qu'à son époque, il n'existe pas de genre réaliste. Mais sa classification laisse cette possibilité ouverte pour l'avenir. II.2.2.3. Les modes de la représentation Ici nous retrouvons la classification platonicienne modifiée par le principe mimétique et simplifiée. Aristote distingue dans l'art littéraire une représentation où l'auteur imite en restant lui-même, c'est-à-dire en racontant (comme au début de l'Iliade ) et une représentation où l'auteur imite en se faisant semblable à autrui (c'est-à-dire en faisant parler des personnages au style direct) comme dans la tragédie et la comédie. II.2.3. Conclusion sur Aristote Il faut remarquer pour finir que le but d'Aristote était moins de constituer une grille des genres que de définir la valeur de la tragédie comme mode supérieur de représentation, à l'aide d'un certain nombres de distinctions qui finissent par impliquer un système. Mais dans les faits, toutes les grilles des genres à venir prendront position vis-à-vis du principe mimétique (comme étant général ou particulier à un genre) et reprendront un ou plusieurs des critères classificatoires qu'Aristote met en place: moyens, objets ou modes. II.3. Triades des genres Lorsqu'on reconsidère les classifications génériques antiques, on ne peut manquer d'être frappé par l'absence de toute catégorie reconnaissant l'existence du champ de la poésie lyrique. Ce n'est pas dire que la poésie lyrique n'existe pas dans l'antiquité. Mais elle n'entre pas dans l'opposition duelle que propose Platon entre narration (diégésis) et imitation(mimésis), ne relevant ni de l'une - elle ne raconte pas -, ni de l'autre - elle n'est pas représentative. Elle se trouve pour la même raison exclue du système aristotélicien qui ne traite que d'arts imitatifs. Il faudra attendre le XVIIIe siècle pour voir s'installer une triade des genres qui aura un grand succès à l'âge romantique: celle des genres épique, dramatique et lyrique. Comme le fait remarquer Genette (Introduction à l'architexte, 33), il n'y a que deux manières de faire entrer le lyrique dans le système des genres anciens. Ou bien en rattachant la poésie lyrique au principe général de l'imitation, ou bien en posant qu'un art littéraire non représentatif est digne de figurer dans le système des genres littéraires. Historiquement, ces deux solutions ont été successivement adoptées. TD : Wiki : l'enfer, dante, guelf et gbiller, épopée

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