Devoir de Philosophie

hongroise, littérature.

Publié le 06/05/2013

Extrait du document

hongroise, littérature. 1 PRÉSENTATION hongroise, littérature, littérature écrite en langue hongroise (ou magyare), de l'époque médiévale à nos jours. Voir Hongrois. Au Moyen Âge, le latin était, en Hongrie comme dans de nombreux pays européens, la langue dominante de l'écrit et d'un grand nombre d'activités culturelles ; à ce titre, nous disposons d'une importante production littéraire hongroise en langue latine. Dès le haut Moyen Âge, pourtant, on commença à transcrire en langue vernaculaire magyare des légendes issues de la riche tradition orale et à traduire des poèmes religieux latins. Dans la plupart des cas, ces écrits ne nous sont parvenus que sous une forme fragmentaire. 2 DES ORIGINES AU SIÈCLE DES LUMIÈRES 2.1 XIIIe-XVe siècles L'oeuvre littéraire hongroise la plus ancienne qui nous soit parvenue est une Oraison funèbre, datée du début du XIIIe siècle. Rédigé à peu près à la même époque, le premier poème hongrois attesté, Complainte de Marie, était une transcription, semble-t-il, des prêches des moines mendiants qui circulaient à travers le pays. Le premier livre entièrement rédigé en hongrois dont nous ayons connaissance fut un texte anonyme, le Codex Jokai, évocation de la vie de saint François d'Assise ; il date également du XIIIe siècle. Il fallut attendre le règne du roi Mathias Ier (1458-1490) à la fin du XVe siècle et l'influence croissante du courant humaniste, puis celui du mouvement de la Réforme (XVIe siècle) -- qui vit notamment la traduction de la Bible en hongrois par Gáspár Károlyi (1540) --, pour voir naître et s'épanouir en Hongrie un véritable courant de création littéraire. Janus Pannonius (1434-1472), précurseur de l'humanisme et évêque de Pécs, fit beaucoup pour la promotion de la littérature magyare profane. 2.2 XVIe siècle Une des caractéristiques remarquables de cette période fut la prédominance de la poésie sur les autres genres littéraires. La figure la plus marquante, au sein d'une abondante production en langue latine, fut incontestablement celle du poète Bálint Balassa (1554-1594). D'origine noble, grand érudit, il mena une vie de combats militaires et politiques. Fondateur véritable de la poésie nationale, il fut l'auteur de nombreux ouvrages patriotiques ou religieux, mais se montra particulièrement brillant dans l'expression du sentiment amoureux (Cycle de Julie, 1588). Inspiré par la poétique raffinée de Pétrarque, il sut, le premier, donner à la poésie hongroise ses lettres de noblesse. Citons également, parmi ses contemporains, Sebestyén Tinódi (v. 1510-1556) qui se distingua par ses chroniques en vers de l'histoire de la Hongrie. 2.3 XVIIe siècle À partir du XVIIe siècle, l'histoire de la littérature hongroise se confondit souvent avec la lutte contre le pouvoir politique de l'Autriche et, plus globalement, contre l'influence culturelle de la civilisation germanique. En effet, dès cette époque et jusqu'au début du XIXe siècle, les Habsbourg se montrèrent préoccupés de rattacher fortement la Hongrie à un vaste empire germanique, avec le souci de faire face à la puissance ottomane. À cette fin, et avec plus ou moins de rigueur selon les périodes, ils encouragèrent la production littéraire allemande et latine tout en bannissant le hongrois des textes officiels. Cette politique n'empêcha pas l'apparition d'une nouvelle poésie épique en langue magyare, illustrée par Miklós Zrínyi (1620-1664), auteur notamment d'une épopée intitulée le Désastre de Sziget (1651), oeuvre nettement influencée par le baroque italien et par l'écriture savante du Tasse. Dans le même registre, István Gyöngyösi (1629-1704) se distingua avec ses épopées mythologiques, la Vénus de Murány (1664) et Cupidon (1695), toutes deux inspirées d'Ovide. Vers la fin du XVIIe siècle, un fort courant nationaliste s'éleva, en opposition à l'influence germanique ; il se manifesta par l'apparition de nombreuses sociétés oeuvrant à la promotion du hongrois, par l'éclosion de publications nationalistes et par l'émergence d'une brillante rhétorique hongroise (avec notamment la rédaction, à cette période, de nombreux traités de droit et de philologie). 3 INFLUENCE DES LUMIÈRES ET ÉMERGENCE DU HONGROIS MODERNE Le mouvement pour l'émergence d'une littérature et d'une identité culturelle véritablement hongroises, initié avec vigueur dès le XVIIe siècle, se poursuivit et s'amplifia au XVIIIe siècle, sous l'influence croissante de la pensée des Lumières et l'impact de la Révolution française. Voir siècle des Lumières. La poésie connut ainsi un renouveau avec László Amade (1704-1764) qui traduisit d'anciennes chansons allemandes en vers hongrois d'une grande musicalité. Ferenc Faludi (1704-1779), en s'inspirant de la langue parlée et en rompant avec la tradition baroque, facilita l'entrée de la langue hongroise dans la modernité. János Batsány (1763-1845), auteur notamment d'un poème politique Sur les changements survenus en France (1789), et le traducteur et poète Ferenc Kazinczy (1759-1831) fondèrent la première revue littéraire hongroise et encouragèrent l'idée d'un renouveau nécessaire de la langue nationale. Parmi les poètes contemporains sensibles à cet appel figurait Mihály Csokonai Vitéz (1773-1805), disciple de Jean-Jacques Rousseau et auteur d'un poème philosophique intitulé De l'immortalité de l'âme (1791) mais aussi d'une épopée burlesque, Dorothée (1799), inspirée de la veine populaire. Sándor Kisfaludy (1772-1844), également influencé par Kazinczy, composa, dans une forme encore classique, des poèmes d'amour qui, par leur tonalité sombre, sont annonciateurs de la sensibilité romantique dans la littérature hongroise. 4 XIXE SIÈCLE Le renouveau du sentiment national, la part plus grande faite à la conscience sociale caractérisèrent la vie littéraire de ce siècle. Ces thèmes trouvèrent d'abord une expression privilégiée dans les romans de Mór Jókai et surtout de József Eötvös (1813-1871), romancier et homme d'État, qui fut l'initiateur du roman social en Hongrie. À la même période, József Katona (17911830) jetait les bases du théâtre moderne hongrois avec sa tragédie historique, le Palatin Bànk (1815). Voir Drame et art dramatique. Étroitement lié à cette conscience politique nationale, le mouvement romantique hongrois produisit notamment deux poètes particulièrement importants. La poésie de Sándor Petöfi, qui devint une légende nationale après sa mort durant la rébellion de 1849, brille par une simplicité lyrique inspirée de la vie quotidienne, évoquant les problèmes politiques et sociaux. János Arany, auteur notamment d'un poème épique, Toldi (1847), chef-d'oeuvre de la veine populiste, composa aussi de nombreuses et magnifiques ballades ; son style raffiné trouva sa plénitude dans son recueil de poèmes lyriques intitulé Automnales (1860-1870). Inscrit également dans ce courant romantique et nationaliste, un regain d'intérêt pour les chants folkloriques et les contes populaires se manifesta, notamment avec les recueils publiés entre 1846 et 1848 par János Erdélyi (1814-1868). La rébellion avortée de 1848-1849 entraîna un durcissement du pouvoir autrichien, qui se manifesta sur le plan littéraire par l'interdiction renouvelée de l'emploi de la langue magyare. La situation s'améliora cependant après 1860, période qui vit le rétablissement du magyar comme langue officielle. Dans la génération d'après 1848, Imre Madách (1823-1864) illustra bien le désenchantement de tout un peuple avec son drame poétique la Tragédie de l'homme (1861). La même vision tragique du monde habitait les romans de Zsigmond Kemény (1814-1875), Mari et femme (1852) et Temps morose (1862), remarquables par la finesse de leur analyse psychologique. Rompant avec ce climat, le romancier Kálmán Mikszáth (1847-1910), homme de la modernité, représenta dans ses récits le Parapluie de Saint-Pierre (1895) ou Un étrange mariage (1900) les changements à l'oeuvre dans la société hongroise, et en particulier le passage d'une civilisation rurale à la vie citadine. 5 XXE SIÈCLE 5.1 Première moitié du siècle L'apparition de la revue Nyugat (« Occident «), fondée en 1908, marqua le début d'une ère nouvelle dans la littérature hongroise. Cette revue réunissait en effet les auteurs les plus importants de la première moitié du siècle. Parmi eux se trouvait le poète révolutionnaire Endre Ady (1877-1919), qui choqua ses contemporains par la modernité et par la sensualité de sa poésie (Poèmes nouveaux, 1906 ; Sang et Or, 1907). Le dramaturge Ferenc Molnár se distingua comme l'auteur d'un roman célèbre, les Garçons de la rue Pál (1907), et surtout d'une pièce, Liliom (1909), fable sociale pleine de fantaisie. Citons aussi l'essayiste Mihály Babits, le poète et nouvelliste Dezsö Kosztolányi (1885-1936), et Zsigmond Móricz (1872-1942), considéré souvent comme le plus grand romancier hongrois. Découvert grâce à sa nouvelle Sept Sous (1909), celui-ci s'affirma rapidement comme un maître du roman réaliste : Fange et Or (1910), Pauvres Gens (1917) décrivaient la vie provinciale et la lente décadence de l'aristocratie rurale. Auteur de récits historiques puissants, Transylvanie (1922) et Sándor Rózsa (1941-1942), il fut également le grand romancier de la paysannerie, ce dont témoigne son chef-d'oeuvre Un homme heureux (1935), où il dresse un tableau quasi documentaire de la vie des paysans pauvres hongrois au tournant du siècle. Évoquons également Frigyes Karinthy (1887-1938), apprécié pour ses pastiches et ses récits à la fois fantastiques et humoristiques, parmi lesquels le célèbre Voyage autour de mon crâne (1937) et Gyula Krüdy (1878-1933), auteur de nouvelles au climat onirique. Voir Narration ; Roman. Il faut mettre à part, dans cette première partie du siècle, la poésie lyrique de Lörinc Szabó (1900-1957), auteur d'une oeuvre raffinée et intellectuelle, et celle de Attila József (1905-1937), qui marie folklore hongrois, idéologie marxiste et notions de psychanalyse. Quant à Gyula Illyés, il s'illustra dans la veine populiste avec son oeuvre maîtresse Ceux des Putszas (1936). Tout ces auteurs témoignèrent de l'intense vitalité de la vie littéraire hongroise avant le déclenchement du deuxième conflit mondial. Voir Poésie. 5.2 Poésie depuis 1946 L'instauration du pouvoir communiste entraîna l'émergence, à partir de 1948-1949, d'une nouvelle génération de poètes, perçus dans un premier temps comme les porte-parole du nouveau régime. Parmi eux, on retiendra surtout László Nagy (1925-1978), auteur d'une poésie associant l'idéal populiste et l'expérimentation surréaliste, et Ferenc Juhász (1928- ), dont les oeuvres se caractérisent par un rejet des formes classiques et par une écriture fondée sur la profusion d'images. Tous deux prirent rapidement leurs distances avec le régime. À la même période, on retiendra également les noms de Sándor Weöres (1913-1989), Nemes Nagy (1922-1991) et György Rába (1924- ). Longtemps soumise à la censure du pouvoir communiste, la poésie hongroise ne renaquit vraiment qu'au début des années 1970. Ce renouveau, incarné notamment par Dezso Tandori (1938- ), fut à l'origine du dynamisme remarquable de la poésie d'avant-garde des années 1980-1990. Voir Poésie ; Versification. 5.3 Récit depuis 1946 L'arrivée du régime stalinien, entre 1949 et 1955, poussa de nombreux auteurs à l'exil. Parmi les plus célèbres, le romancier et dramaturge Lajos Zilahy (1891-1974), surtout connu pour un roman au souffle épique, L'âme s'éteint (1932), s'exila aux États-Unis dès 1947. D'autres comme Tibor Déry, d'abord proches du communisme, subirent ensuite la répression du Parti. En effet, pour s'être impliqué dans la révolte de 1956, Déry fut emprisonné. Il décrivit cette expérience en 1971, dans Il n'y a pas de jugement. Son roman le plus célèbre, la Phrase inachevée (publié en 1947), décrivait la société hongroise de l'avant-guerre. Après l'échec de la révolution de 1956, la production romanesque connut une période de stagnation. C'est la parution, en 1959, du roman École à la frontière, de György Ottlik (1942- ) qui renouvela le genre en s'éloignant de conceptions réalistes ou psychologiques pour s'orienter vers une réflexion sur les problématiques de l'écriture romanesque elle-même. À son sujet, la critique évoqua la naissance d'un « Nouveau Roman hongrois « (voir Nouveau Roman). György Konrád (1933- ), auteur notamment des romans le Visiteur (1967), les Fondateurs de la cité (1976) et le Complice (1981), s'inscrit dans la même lignée. Citons encore les noms de Peter Esterhazy (1950- ), auteur d'une oeuvre romanesque nourrie par la réflexion linguistique, Introduction aux belles-lettres (1986), et Peter Nádas, qui poursuivit avec Livre de mémoire (1986), l'exploration de la modernité romanesque. Au sein de la production littéraire hongroise récente, les écrivains de l'émigration représentent une part importante. Voir Narration ; Roman. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« romantique dans la littérature hongroise. 4 XIX E SIÈCLE Le renouveau du sentiment national, la part plus grande faite à la conscience sociale caractérisèrent la vie littéraire de ce siècle. Ces thèmes trouvèrent d’abord une expression privilégiée dans les romans de Mór Jókai et surtout de József Eötvös (1813-1871), romancier et homme d’État, qui fut l’initiateur du roman social en Hongrie.

À la même période, József Katona (1791- 1830) jetait les bases du théâtre moderne hongrois avec sa tragédie historique, le Palatin Bànk (1815).

Voir Drame et art dramatique. Étroitement lié à cette conscience politique nationale, le mouvement romantique hongrois produisit notamment deux poètes particulièrement importants.

La poésie de Sándor Petöfi, qui devint une légende nationale après sa mort durant la rébellion de 1849, brille par une simplicité lyrique inspirée de la vie quotidienne, évoquant les problèmes politiques et sociaux.

János Arany, auteur notamment d’un poème épique, Toldi (1847), chef-d’œuvre de la veine populiste, composa aussi de nombreuses et magnifiques ballades ; son style raffiné trouva sa plénitude dans son recueil de poèmes lyriques intitulé Automnales (1860-1870). Inscrit également dans ce courant romantique et nationaliste, un regain d’intérêt pour les chants folkloriques et les contes populaires se manifesta, notamment avec les recueils publiés entre 1846 et 1848 par János Erdélyi (1814-1868). La rébellion avortée de 1848-1849 entraîna un durcissement du pouvoir autrichien, qui se manifesta sur le plan littéraire par l’interdiction renouvelée de l’emploi de la langue magyare.

La situation s’améliora cependant après 1860, période qui vit le rétablissement du magyar comme langue officielle. Dans la génération d’après 1848, Imre Madách (1823-1864) illustra bien le désenchantement de tout un peuple avec son drame poétique la Tragédie de l’homme (1861).

La même vision tragique du monde habitait les romans de Zsigmond Kemény (1814-1875), Mari et femme (1852) et Temps morose (1862), remarquables par la finesse de leur analyse psychologique. Rompant avec ce climat, le romancier Kálmán Mikszáth (1847-1910), homme de la modernité, représenta dans ses récits le Parapluie de Saint-Pierre (1895) ou Un étrange mariage (1900) les changements à l’œuvre dans la société hongroise, et en particulier le passage d’une civilisation rurale à la vie citadine. 5 XX E SIÈCLE 5. 1 Première moitié du siècle L’apparition de la revue Nyugat (« Occident »), fondée en 1908, marqua le début d’une ère nouvelle dans la littérature hongroise.

Cette revue réunissait en effet les auteurs les plus importants de la première moitié du siècle.

Parmi eux se trouvait le poète révolutionnaire Endre Ady (1877-1919), qui choqua ses contemporains par la modernité et par la sensualité de sa poésie ( Poèmes nouveaux, 1906 ; Sang et Or, 1907).

Le dramaturge Ferenc Molnár se distingua comme l’auteur d’un roman célèbre, les Garçons de la rue Pál (1907), et surtout d’une pièce, Liliom (1909), fable sociale pleine de fantaisie. Citons aussi l’essayiste Mihály Babits, le poète et nouvelliste Dezsö Kosztolányi (1885-1936), et Zsigmond Móricz (1872-1942), considéré souvent comme le plus grand romancier hongrois.

Découvert grâce à sa nouvelle Sept Sous (1909), celui-ci s’affirma rapidement comme un maître du roman réaliste : Fange et Or (1910), Pauvres Gens (1917) décrivaient la vie provinciale et la lente décadence de l’aristocratie rurale.

Auteur de récits historiques puissants, Transylvanie (1922) et Sándor Rózsa (1941-1942), il fut également le grand romancier de la paysannerie, ce dont témoigne son chef-d’œuvre Un homme heureux (1935), où il dresse un tableau quasi documentaire de la vie des paysans pauvres hongrois au tournant du siècle. Évoquons également Frigyes Karinthy (1887-1938), apprécié pour ses pastiches et ses récits à la fois fantastiques et humoristiques, parmi lesquels le célèbre Voyage autour de mon crâne (1937) et Gyula Krüdy (1878-1933), auteur de nouvelles au climat onirique.

Voir Narration ; Roman. Il faut mettre à part, dans cette première partie du siècle, la poésie lyrique de Lörinc Szabó (1900-1957), auteur d’une œuvre raffinée et intellectuelle, et celle de Attila József (1905-1937), qui marie folklore hongrois, idéologie marxiste et notions de psychanalyse.

Quant à Gyula Illyés, il s’illustra dans la veine populiste avec son œuvre maîtresse Ceux des Putszas (1936).

Tout ces auteurs témoignèrent de l’intense vitalité de la vie littéraire hongroise avant le déclenchement du deuxième conflit mondial.

Voir Poésie. 5. 2 Poésie depuis 1946 L’instauration du pouvoir communiste entraîna l’émergence, à partir de 1948-1949, d’une nouvelle génération de poètes, perçus dans un premier temps comme les porte-parole du nouveau régime. Parmi eux, on retiendra surtout László Nagy (1925-1978), auteur d’une poésie associant l’idéal populiste et l’expérimentation surréaliste, et Ferenc Juhász (1928- ), dont les œuvres se caractérisent par un rejet des formes classiques et par une écriture fondée sur la profusion d’images.

Tous deux prirent rapidement leurs distances avec le régime.

À la même période, on retiendra également les noms de Sándor Weöres (1913-1989), Nemes Nagy (1922-1991) et György Rába (1924- ). Longtemps soumise à la censure du pouvoir communiste, la poésie hongroise ne renaquit vraiment qu’au début des années 1970.

Ce renouveau, incarné notamment par Dezso Tandori (1938- ), fut à l’origine du dynamisme remarquable de la poésie d’avant-garde des années 1980-1990.

Voir Poésie ; Versification. 5. 3 Récit depuis 1946 L’arrivée du régime stalinien, entre 1949 et 1955, poussa de nombreux auteurs à l’exil.

Parmi les plus célèbres, le romancier et dramaturge Lajos Zilahy (1891-1974), surtout connu pour un roman au souffle épique, L’âme s’éteint (1932), s’exila aux États-Unis dès 1947.

D’autres comme Tibor Déry, d’abord proches du communisme, subirent ensuite la répression du Parti.

En effet, pour s’être impliqué dans la révolte de 1956, Déry fut emprisonné.

Il décrivit cette expérience en 1971, dans Il n’y a. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles