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Illusion comique acte I scène 1

Publié le 27/02/2011

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illusion

ACTE I,  Scène 1

 

(Intro)

Nous sommes dans une scène d’exposition. Elle fourni des indications sur les personnages, le(s) lieu(x), l’époque puis sur l’intrigue. Elle se présente dans sa structure soit sous forme de monologue soit sous forme de tirade.

On a une scène qui semble classique par sa tirade ainsi que par son intrigue, mais quelques éléments baroques sont présents comme par exemple le domaine magique.

 

(I Une scène d’exposition classique)

On a ici tous les éléments d’une scène d’exposition classique dans la seconde tirade qui s’étend du vers 19 au vers 46. Cette tirade va nous informer sur les faits essentiels :

-      Le drame qui est à l’origine de la disparition du fils. Il est évoqué aux vers 21, 22, 23 et 24. Il y a une dramatisation du père au vers 24 : « a caché pour jamais sa présence à mes yeux «. Ce drame est justifié par le père dans les vers 25 à 32 par une autorité parentale excessive. On observe en effet le champ lexical de la sévérité : « puissance « (vers 26), « punir « (vers 27), « sévérité « et « bannir « (vers 28). Face à ça, on a un fils épris de liberté (vers 26).

-      Sa quête infructueuse, repérée par la répétition du verbe « chercher « aux vers 23 et 33. On observe également l’énumération de fleuves étrangers : « le Pô, le Rhin, la Meuse, et la Seine, et le Tage « au vers 34 ainsi que la répétition de la conjonction de coordination « et « aux vers 19, 23, 28, 30, 31, 34, 36, 38 et 44. On relève aussi que le vers 36 met en évidence l’errance du père puis son échec.

-      L’échec de la quête, qui l’a amené au magicien. Au vers 44, le père avoue son échec : « et pas un d’eux n’a pu soulager mon ennui «.

Le bouleversement psychologique du personnage :

-      Ce personnage est tenaillé parla souffrance, le remord. On observe en effet le champ lexical de la faute aux vers 29 et 32,  celui de la souffrance aux vers 37 et 44, ainsi que celui de l’affection aux vers 21 et 31.

-      Ce personnage est désabusé car selon lui, la gaie ne peut plus rien pour lui (vers 40 à 46). Il se rend compte également que les hommes ne peuvent plus rien pour lui. On constate donc que c’est un personnage qui n’a plus d’espoir et qui ne sait plus vers qui se diriger.

 

Nous avons des informations sur Pridamant, centrées autours de sont état psychologique mais nous n’avons cependant pas de descriptions sur Clindor.

La scène va entièrement jouer autours de d’Alcandre, son lieu de vie, ses pouvoir…alors que le sujet de la pièce est Clindor.

 

(II. Un univers magique et symbolique)

Par les lieux : Cette scène se déroule en pleine nature, dans une grotte. C’est un lieu qui est caractérisé par l’obscurité qui est le lieu de teinte du surnaturel. On observe alors l’oxymore du surnaturel aux vers 4 et 5. C‘est un lieu intermédiaire entre vivants et morts

Les tabous magiques : Ici, l’art du magicien va assurer la défense de ce lieu (« mur invisible « au vers 9, « remparts « vers 11), qui suscite l’effroi : « funeste « (vers 11) car le magicien peut être dangereux (vers 14 + impératif du vers 7). Il faut, pour franchir ce lieu, la permission du magicien.

La figure du magicien : On a ici un portrait contradictoire du magicien (vers 1 en opposition avec la description du vers 49 à 55). Il est d’abord voyant (vers 60) puis psychologue. On a aussi une image du magicien très particulière : c’est un manipulateur. Les vers 49 à 55 sont rédigés au registre épique. Alcandre n’est pas quelqu’un de vantard, pas un faiseur de miracle. Les vers 57 à 60 nous montrent que c’est un personnage rassurant. C’est un magicien qui se rapproche du psychologue (il va aider Pridamant). Au vers 1, « nature « désigne la nature humaine.

La magie du théâtre : Dès le début, on a une analogie entre le magicien et le dramaturge (Vers 59 : l’univers du théâtre). Alcandre veut faire rentrer Pridamant dans le théâtre (avec Pridamant dramaturge) pour montrer à Pridamant toutes les illusions que procurent le théâtre (-> Scène 2, vers 150 à 153). Si on se place dans cette perspective, le lieu magique devient le milieu théâtral (avec la grotte qui sert de scène théâtrale) et le magicien  et le dramaturge auraient les mêmes pouvoirs : celui de « convoquer « des personnages et celui de manipuler le spectateur (vers 16).

(Conclusion :)

(Le magicien devient le metteur en scène) L’exposition théâtrale remplit à peu près son rôle. Elle informe les spectateurs sur les évenements

illusion

« La scène va entièrement jouer autours de d'Alcandre, son lieu de vie, sespouvoir…alors que le sujet de la pièce est Clindor. (II.

Un univers magique et symbolique) Par les lieux : Cette scène se déroule en pleine nature, dans une grotte. C'est un lieu qui est caractérisé par l'obscurité qui est le lieu de teintedu surnaturel.

On observe alors l'oxymore du surnaturel aux vers 4 et 5.C‘est un lieu intermédiaire entre vivants et morts Les tabous magiques : Ici, l'art du magicien va assurer la défense de ce lieu (« mur invisible » au vers 9, « remparts » vers 11), qui suscite l'effroi :« funeste » (vers 11) car le magicien peut être dangereux (vers 14 +impératif du vers 7).

Il faut, pour franchir ce lieu, la permission dumagicien. La figure du magicien : On a ici un portrait contradictoire du magicien (vers 1 en opposition avec la description du vers 49 à 55).

Il est d'abord voyant(vers 60) puis psychologue.

On a aussi une image du magicien trèsparticulière : c'est un manipulateur.

Les vers 49 à 55 sont rédigés auregistre épique.

Alcandre n'est pas quelqu'un de vantard, pas un faiseur demiracle.

Les vers 57 à 60 nous montrent que c'est un personnage rassurant.C'est un magicien qui se rapproche du psychologue (il va aider Pridamant).

Auvers 1, « nature » désigne la nature humaine. La magie du théâtre : Dès le début, on a une analogie entre le magicien et le dramaturge (Vers 59 : l'univers du théâtre).

Alcandre veut faire rentrerPridamant dans le théâtre (avec Pridamant dramaturge) pour montrer àPridamant toutes les illusions que procurent le théâtre (-> Scène 2, vers 150à 153).

Si on se place dans cette perspective, le lieu magique devient lemilieu théâtral (avec la grotte qui sert de scène théâtrale) et le magicien et le dramaturge auraient les mêmes pouvoirs : celui de « convoquer » despersonnages et celui de manipuler le spectateur (vers 16). (Conclusion :) (Le magicien devient le metteur en scène) L'exposition théâtrale remplit àpeu près son rôle.

Elle informe les spectateurs sur les évenements. »

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