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infirmité motrice cérébrale - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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infirmité motrice cérébrale - Mécedine. 1 PRÉSENTATION infirmité motrice cérébrale, affection due à des lésions du cerveau survenues à la fin de la vie intra-utérine ou peu de temps après la naissance, dont les symptômes sont dominés par divers troubles des fonctions motrices, et qui est peu ou pas évolutive, ne tendant ni à s'aggraver ni à s'améliorer. 2 FRÉQUENCE ET CAUSES Entre 0,1 et 0,2 p. 100 des enfants présentent cette affection, de cause encore mal élucidée. Chez les prématurés et les nouveau-nés de petite taille, cette proportion peut atteindre 1 p. 100. Parmi les causes prénatales, on trouve les infections contractées par la mère (en particulier la rubéole), l'exposition à des rayonnements, l'anoxie (insuffisance en oxygène), l'éclampsie (voir Hypertension) et le diabète sucré. Au moment de la naissance, les anomalies qui peuvent être source d'infirmité motrice cérébrale sont les traumatismes de l'accouchement, l'anoxie, la prématurité et la grossesse multiple (en particulier pour celui des deux jumeaux né le dernier). Durant la période néonatale, ce sont essentiellement l'encéphalite, la méningite, les traumatismes crâniens, l'anoxie, les tumeurs et les lésions vasculaires cérébrales. 3 SYMPTÔMES Les infirmités motrices cérébrales sont réparties en quatre formes cliniques : spastique, athétoïde, ataxique et mixte. Les syndromes spastiques représentent environ 70 p. 100 des cas. Ce sont des paralysies au cours desquelles le tonus musculaire augmente et les mouvements se rigidifient. Les variantes courantes en sont l'hémiplégie, qui touche le bras et la jambe du même côté, et la diplégie, qui touche les quatre membres, mais plus particulièrement les deux jambes. Chez les enfants qui ne sont que légèrement touchés, le handicap n'est visible qu'au cours de certaines activités comme la course. Les syndromes athétoïdes sont présents dans environ 20 p. 100 des cas. Des mouvements anormaux involontaires, comme des torsions lentes, touchent les extrémités ou le tronc et les racines des membres (épaules, hanches). À certaines occasions, on peut observer des mouvements saccadés, semblables à ceux constatés chez les personnes atteintes de chorée. Tous ces mouvements sont amplifiés par l'émotion et disparaissent au cours du sommeil. Les syndromes ataxiques, caractérisés par un trouble de la coordination des mouvements, sont rares (environ 10 p. 100 des cas). Les formes mixtes de paralysie cérébrale, où les différents syndromes sont combinés, sont courantes. On constate également, en association aux perturbations de la motricité, des troubles de la vision, des crises convulsives et parfois une déficience mentale. 4 PRONOSTIC ET TRAITEMENT En général, l'extension des lésions, et donc le pronostic, ne peuvent pas être complètement évalués avant que l'enfant ait atteint l'âge de deux ans. Le traitement vise à donner aux patients le maximum d'indépendance dans les limites de leur handicap moteur. Il existe des médicaments comme les anticonvulsivants, qui permettent de contrôler les crises convulsives. On fait également appel à la kinésithérapie, à la physiothérapie, à l'ergothérapie, à l'orthophonie (voir Langage). Les appareils et la chirurgie orthopédique pallient les déficits moteurs ou corrigent les déformations qui leur font suite. S'ils sont correctement traités, les patients mènent une vie relativement normale. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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