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Inga, barrage et chutes d'.

Publié le 21/04/2013

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Inga, barrage et chutes d'. Inga, barrage et chutes d', chutes et barrage établi pour la production d'électricité situés sur le cours inférieur du fleuve Congo, en République démocratique du Congo. Situé à une quarantaine de kilomètres du port de Matadi, les chutes d'Inga sont hautes de 96 m. Le débit du fleuve Congo qui, depuis le Malebo Pool, s'écoule rapidement à la faveur de nombreux étranglements et d'une pente prononcée, est alors en moyenne de 43 000 m3/s. Le barrage d'Inga a été conçu afin d'utiliser la puissance du fleuve pour le fonctionnement d'un gigantesque complexe hydroélectrique, destiné à alimenter en énergie les industries du Katanga (Shaba). La construction du barrage est décidée dans les années soixante-dix, la priorité étant alors donnée au développement des infrastructures et des industries lourdes. La première tranche de la centrale hydroélectrique est achevée en 1974, une deuxième est terminée en 1979. Mais le barrage d'Inga, un des plus grands d'Afrique noire, est devenu le symbole de la faillite économique du pays, sous la dictature de Mobutu Sese Seko. La centrale n'a jamais tourné qu'au quart de sa capacité, de nombreux foyers de Kinshasa, la capitale, demeurant privés d'électricité. L'édification d'une ligne à haute tension de 1 800 km de long, pour transporter l'énergie jusqu'aux zones minières du Katanga, contribue à creuser la dette nationale. Le coût du chantier, sans compter les charges financières, s'élève à 850 millions de dollars, alors qu'il avait été initialement évalué à 224 millions de dollars par le consortium occidental chargé des travaux. À la fin des années quatre-vingt, les investissements liés au projet représentent un tiers de la dette extérieure du pays.

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