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insectes.

Publié le 21/04/2013

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insectes. 1 PRÉSENTATION insectes, groupe d'arthropodes dotés de trois paires de pattes. L'étude des insectes est du ressort de l'entomologie (du grec entomon, « insecte «). On connaît à l'heure actuelle plus d'un million d'espèces d'insectes, ce qui équivaut aux trois quarts du monde animal recensé. Mais des études récentes menées dans les forêts tropicales autorisent à croire qu'il en existe vraisemblablement 10 millions d'espèces (certaines estimations avancent même le nombre de 30 millions !). Les insectes occupent tous les milieux, des régions polaires jusqu'à l'équateur, du bord de la mer jusqu'à plus de 6 000 m d'altitude. Ils vivent aussi bien sur la terre ferme que dans les eaux douces ou les glaciers, les eaux chaudes et les lacs salés. Il n'y a qu'un milieu que les insectes ont peu colonisé : la haute mer, où l'on ne trouve que de rares espèces de punaises qui marchent sur l'eau. Les insectes sont de taille variable : les plus petits mesurent moins de 0,25 mm et sont même plus petits que certains protozoaires (animaux constitués d'une seule cellule). Les plus grands atteignent la taille de petits mammifères. Par exemple, certains phasmes mesurent 30 cm de long ; une espèce de scarabée, le dynaste, dépasse 16 cm et certains papillons peuvent atteindre 30 cm d'envergure. De même, la durée de vie des insectes varie beaucoup selon les espèces, allant de quelques heures à plusieurs années. Le puceron du chou, par exemple, ne subsiste que quelques jours, et une douzaine de générations se succèdent entre le 15 mars et le 15 août. Si tous ces pucerons survivaient, la descendance d'une seule femelle, pendant ce laps de temps, atteindrait 500 milliards d'individus, ce qui représenterait un poids de 250 t ! 2 ANATOMIE Le corps des insectes est entouré par un squelette externe, l'exosquelette ou tégument. Mince, mais rigide et résistant, l'exosquelette est formé par l'association d'une substance de soutien, la chitine (du grec khitôn, « tunique «), et d'une protéine, l'arthropodine. Cette dernière, qui assure la rigidité du tégument, subit une sorte de tannage qui la rend un peu semblable à du cuir, par un processus chimique complexe appelé sclérotinisation. Au niveau des articulations entre les diverses parties du corps, le tégument reste souple, ce qui permet aux insectes de bouger. Le corps des insectes, de même que celui des autres arthropodes, est formé par un certain nombre d'éléments appelés segments (ou métamères) disposés à la suite les uns des autres. On dit que ces animaux ont le corps segmenté (ou métamérisé). Ces différents segments ne sont pas tous semblables, et certains sont fusionnés pour constituer les trois parties distinctes du corps : la tête, le thorax et l'abdomen. Sur certains segments du corps s'insèrent des paires d'appendices articulés dont la forme et le rôle sont très divers selon les espèces. 2.1 Tête La tête, formée de six segments fusionnés et indistincts, porte des organes des sens (yeux, antennes) et des pièces buccales qui varient en fonction du régime alimentaire et du mode de recherche de la nourriture. 2.1.1 Yeux et antennes Chez les insectes adultes, la tête porte un nombre variable d'yeux simples (ocelles) et deux yeux composés. Les larves, en revanche, ne possèdent en général que des ocelles. Les yeux composés des insectes renferment chacun, selon les espèces, de 6 000 à 28 000 éléments sensibles à la lumière, les ommatidies, dont la surface forme une facette hexagonale. Les ommatidies sont groupées sous une lentille (l'équivalent de notre cornée), présentant autant de facettes que d'ommatidies. Les yeux simples ou ocelles, comportent une lentille unique, qui recouvre des éléments sensibles à la lumière. Les yeux composés sont adaptés à la vision d'objets en mouvement rapide. Leur champ visuel est considérable, ce qui permet aux insectes d'avoir une très bonne vision binoculaire et une bonne appréciation des distances (c'est pourquoi il est si difficile d'attraper une mouche). Les ocelles ne jouent aucun rôle dans la vision des formes et ne sont sensibles qu'aux variations de l'intensité lumineuse. La vision des couleurs est très différente de celle de l'homme. L'abeille, par exemple, voit l'ultraviolet (que nous ne percevons pas), le jaune et le bleu, mais ne distingue pas le rouge. Pour elle, un coquelicot est noir. La tête porte également une paire d'antennes sur lesquelles se situent les organes de l'odorat et du goût. 2.1.2 Pièces buccales Autour de la bouche, trois paires d'appendices modifiés forment les pièces buccales qui servent à saisir la nourriture et à l'ingérer. Ces pièces buccales sont les deux mandibules, les deux maxilles et le labium (encore appelé lèvre inférieure). Il en existe différents types. Chez des insectes comme le hanneton ou le criquet, elles sont de type broyeur : les mandibules sont de grosses pièces dures et coupantes qui saisissent et broient les aliments, les maxilles et le labium sont des appendices moins puissants, portant chacun une paire de palpes qui servent à maintenir et à pousser la nourriture. Chez d'autres espèces, les pièces buccales peuvent être de type piqueur (comme chez le moustique ou la punaise), suceur (comme chez les papillons) ou lécheur (chez l'abeille, par exemple). 2.2 Thorax 2.2.1 Pattes Chez tous les insectes, le thorax est formé de trois segments distincts. Chaque segment porte une paire de pattes -- tous les insectes possèdent ainsi trois paires de pattes. La forme des pattes varie en fonction de l'utilisation qui en est faite. Elles peuvent en effet servir à la marche, comme chez le hanneton, au saut, comme chez la sauterelle, à la nage, ce qui est le cas du dytique, ou encore au fouissage dans le sol (courtilière ou taupe-grillon). Elles peuvent également servir à des activités beaucoup plus spécialisées, comme chez l'abeille, pour la récolte et le transport du pollen. Dans tous les cas, la patte est constituée par cinq pièces appelées segments. Ces segments, articulés entre eux, ont reçu les noms de hanche, trochanter, fémur, tibia et tarse. La hanche assure l'articulation de la patte sur le thorax. En plus de ces pattes thoraciques, diverses larves d'insectes, les chenilles en particulier, possèdent entre une et cinq paires de fausses pattes. Ce sont des appendices situés sur l'abdomen, ressemblant vaguement aux vraies pattes. L'existence de six pattes (trois paires) est une caractéristique des insectes. Les autres arthropodes ont un nombre de pattes différent. 2.2.2 Ailes Chez les insectes ailés, les ailes sont en général au nombre de deux paires. Elles sont insérées par des articulations complexes sur les deuxième et troisième segments du thorax. Ces ailes sont généralement des membranes plus ou moins transparentes renforcées par des nervures dont la disposition est très variable. La classification des insectes se fonde en grande partie sur la disposition des nervures des ailes, caractéristique des différents ordres et différentes familles. Les insectes ailés sont, avec les oiseaux et les chauves-souris, les seuls animaux pourvus d'ailes et capables de pratiquer un vol véritable. La vitesse du vol est variable : 9 km/h seulement chez l'abeille, mais 20 km/h chez le criquet migrateur. Le monarque, un papillon américain, est le champion des grands déplacements. Il passe l'été dans le sud du Canada et descend en hiver jusqu'au Mexique (voir Migration animale). 2.3 Abdomen L'abdomen possède généralement onze segments, mais, chez certains insectes, ils sont au nombre de six ou de dix. Il ne porte pas d'appendices, sauf dans quelques cas, comme celui des éphémères, où il existe des prolongements du corps en forme de filaments (les cerques). L'anus s'ouvre au niveau du dernier segment. Chez la femelle, l'abdomen porte souvent à son extrémité un organe de ponte, l'ovipositeur, de forme très variable, et qui sert à déposer les oeufs dans le sol ou sur les végétaux. L'orifice génital s'ouvre en arrière du huitième segment chez le mâle et en arrière du neuvième chez la femelle. 2.4 Système nerveux L'élément principal du système nerveux des insectes est une chaîne nerveuse qui va de la tête à l'extrémité de l'abdomen. Elle est située du côté ventral du corps, sous le tube digestif. C'est une caractéristique des invertébrés, au contraire des vertébrés, chez qui la moelle épinière (équivalent de la chaîne nerveuse) est en position dorsale. La chaîne nerveuse possède une paire de centres nerveux ou ganglions, dans chaque segment du thorax et de l'abdomen. Dans la tête, trois ganglions fusionnés forment un cerveau, situé au-dessus du tube digestif. C'est là qu'arrivent des nerfs en provenance quasi exclusive des yeux et des antennes. Il existe aussi chez les insectes un système nerveux sympathique, en relation avec des organes sécrétant des hormones. Celles-ci jouent un rôle très important dans la vie des insectes, en intervenant dans des événements comme le développement, la métamorphose ou la reproduction. 3 PHYSIOLOGIE 3.1 Respiration Certains insectes de petite taille respirent par diffusion de l'oxygène à travers la paroi du corps. Mais, en général, le système respiratoire des insectes est formé d'un réseau de tubes, les trachées, qui débouchent sur l'extérieur du corps par des ouvertures situées sur le thorax ou l'abdomen, les stigmates, que l'insecte peut ouvrir ou fermer. Les trachées se ramifient en tubes de plus en plus fins, les trachéoles, qui conduisent l'air dans tous les organes. À ce niveau, l'oxygène de l'air diffuse dans le sang, et le gaz carbonique passe dans l'air. Certaines larves d'insectes aquatiques respirent grâce à des trachées modifiées que l'on appelle branchies. 3.2 Circulation sanguine Le sang des insectes est un liquide particulier, l'hémolymphe. Celle-ci ne possède pas de cellules semblables aux globules rouges des vertébrés ( voir Sang). En revanche, elle contient des cellules équivalentes aux globules blancs. À de rares exceptions près, les insectes ne possèdent pas d'hémoglobine, et leur sang est incolore. L'appareil circulatoire, comme chez presque tous les invertébrés, est simple. C'est un tube ouvert aux deux extrémités, qui court tout le long du corps sous le tégument du dos. Ce tube, que l'on appelle « coeur « bien qu'il soit très différent de celui des vertébrés, a des parois qui se contractent régulièrement. Ces contractions forcent le sang à se déplacer vers l'avant du tube, d'où il sort pour rejoindre la cavité du corps (cavité générale). 3.3 Digestion Le tube digestif des insectes est divisé en trois parties : l'intestin antérieur, l'intestin moyen et l'intestin postérieur. L'intestin antérieur possède souvent un réservoir ou jabot, qui sert au stockage des aliments venus de la bouche. Des glandes salivaires débouchent dans l'intestin antérieur et leurs sécrétions sont mélangées aux aliments. La digestion a lieu dans l'intestin moyen. C'est là, principalement, que les aliments sont absorbés. Les déchets provenant des aliments qui n'ont pas été digérés traversent l'intestin postérieur et sont éliminés. À la limite entre l'intestin moyen et l'intestin postérieur débouchent des sortes de reins primitifs. Ce sont de longs tubes fins, en nombre variable, les tubes de Malpighi, qui flottent librement dans la cavité du corps. Certains insectes produisent des enzymes très actives qui leur permettent de se nourrir de substances inutilisables par la plupart des autres animaux. Beaucoup, comme les termites, digèrent la cellulose et mangent du bois ; d'autres, comme les teignes (papillons plus connus sous le nom de mites), digèrent la kératine (un constituant des poils des mammifères) et peuvent donc manger de la laine. Les chenilles d'une autre espèce de papillon, la teigne des ruches, digèrent la cire et ravagent les rayons des ruches des abeilles. 3.4 Sens Il n'y a pas chez les insectes, à l'exception des yeux, d'organes des sens nettement localisés et définis. En outre, les informations fournies aux insectes par leur équipement sensoriel sont souvent très différentes de celles que nous percevons. Ainsi, on a pu dire que les insectes vivent dans un univers différent du nôtre. L'audition des insectes est très particulière. Beaucoup perçoivent les ultrasons. Les sauterelles, les grillons et les cigales peuvent produire des sons à l'aide de mécanismes variés. Ces sons ont différents rôles, et sont très souvent l'apanage des mâles, qui s'en servent pour attirer les femelles. Les odeurs sont perçues par des organes minuscules éparpillés sur les antennes. Les organes du goût peuvent se trouver sur les pattes, comme chez les papillons, ou sur la trompe, comme chez la mouche. Les insectes ont un sens du goût très développé. Certains sont capables de reconnaître comme sucrées des solutions de sucre 400 fois plus diluées que celles auxquelles l'homme est sensible. 4 REPRODUCTION ET CYCLE DE VIE Il existe chez les insectes une variété de modes de reproduction plus grande que chez tous les autres animaux. Chez l'abeille, la femelle reproductrice, ou reine, produit des milliers d'oeufs pendant plusieurs années, tandis que les mâles (ou faux bourdons) meurent peu de temps après l'accouplement. Chez les éphémères, les mâles et les femelles meurent après l'accouplement. Chez quelques coléoptères, les mâles et les femelles s'accouplent de façon répétée. 4.1 Attraction Chez beaucoup d'insectes, la rencontre des sexes se fait grâce à des signaux visuels, auditifs ou chimiques, qui attirent les mâles vers les femelles ou vice versa. Les chants des mâles des grillons et cigales appartiennent à ces signaux. Chez les lampyres ou vers luisants, ainsi que chez d'autres coléoptères, les mâles et les femelles se reconnaissent et s'attirent en émettant des signaux lumineux dont la couleur et la durée sont caractéristiques de chaque espèce. Les femelles de beaucoup d'insectes, les papillons en particulier, sécrètent des substances chimiques appelées phéromones, dont le pouvoir attractif sur les mâles est extrêmement puissant. Ainsi, la femelle du papillon grand paon de nuit peut attirer des mâles situés à plus de 4 km de distance ! Les phéromones ont été mises à profit pour lutter contre certains papillons nuisibles : elles permettent d'attirer des milliers de mâles dans des pièges. Une autre solution consiste à répandre d'abondantes quantités de phéromones dans le milieu de vie du papillon. Ainsi, les mâles ne peuvent plus détecter les femelles. On utilise cette technique dans les vergers pour protéger les pommiers contre les attaques de la carpocapse (ou ver des fruits). 4.2 Développement des oeufs Chez certains insectes, les oeufs se développent sans que la femelle ait été fécondée par le mâle : c'est la parthénogenèse. C'est le cas, en particulier, des pucerons, où plusieurs générations composées uniquement de femelles se succèdent avant l'apparition d'une génération d'insectes mâles et femelles. Au sein de cette génération, la reproduction sexuée reprend. Chez l'abeille, les oeufs fécondés donnent naissance à des femelles et les oeufs non fécondés, développés par parthénogenèse, donnent des mâles. Les abeilles femelles ont dans leurs cellules un nombre de chromosomes représenté par le symbole 2 n (nombre diploïde de chromosomes). Les mâles n'en possèdent que la moitié, c'est-à-dire n chromosomes (nombre haploïde). Chez les minuscules cynips qui produisent des galles sur les feuilles de chêne, il existe une alternance de générations. En été apparaissent des mâles et des femelles qui s'accouplent, mais dont la descendance n'est formée que de femelles. Celles-ci passent l'hiver et se reproduisent par parthénogenèse pour donner une nouvelle génération estivale d'individus mâles et femelles. De rares insectes, comme la cochenille de l'oranger, sont hermaphrodites, c'est-à-dire à la fois mâle et femelle. Ils sont capables de s'autoféconder. Certaines mouches se reproduisent par pédogenèse, c'est-à-dire par formation d'oeufs et de larves dans la larve, et non chez l'insecte adulte. Le mode de développement des oeufs varie beaucoup d'une espèce à l'autre. Chez la plupart des espèces, les oeufs sont pondus et éclosent en dehors du corps de la femelle. De nombreux insectes déposent des oeufs isolés ou en masses sur des plantes, dont se nourriront les larves. D'autres pondent dans les tissus de la plante nourricière ou dans le corps d'un animal (généralement un autre insecte) qu'ils parasitent. Chez certains insectes, plusieurs embryons sont formés à partir d'un seul oeuf. Ce processus est appelé polyembryonie. Parfois, plus de cent larves sont formées à partir d'un seul oeuf. À l'opposé, certains insectes vivent très longtemps à l'état larvaire. Ainsi, le hanneton reste au stade larvaire pendant trois ans. Le record de longévité, pour un insecte non social, est sans doute détenu par une cigale dont la larve passe dix-sept ans dans le sol. Les insectes sociaux (fourmis, termites, abeilles, guêpes) vivent en général beaucoup plus longtemps que les autres. Ainsi, il semble que les reines géantes de certains termites puissent atteindre l'âge de cinquante ans. 5 MÉTAMORPHOSES Deux caractéristiques importantes du développement et de la croissance des insectes sont la mue et la métamorphose. On distingue plusieurs types d'insectes en fonction du type de métamorphose. Chez quelques-uns, la métamorphose est absente. C'est le cas du lépisme ou poisson d'argent : l'insecte nouveau-né a une forme très proche de celle de l'adulte, ou imago, en plus petit. Dans de nombreux cas, comme chez les papillons ou les coléoptères, la métamorphose est dite complète (insectes holométaboles -- du grec holos, « entier «, et metabolê, « changement «). L'oeuf éclôt et donne une larve dont la forme et le mode de vie sont très différents de ceux de l'adulte. Cette larve grandit en subissant un certain nombre de mues, puis se transforme en une nymphe immobile (ou presque). La nymphe subit une dernière mue qui donne l'insecte adulte. Chez les insectes à métamorphose incomplète (insectes hétérométaboles), comme les criquets ou les punaises, la larve issue de l'oeuf ressemble un peu à l'insecte adulte. Elle en diffère seulement par l'absence d'ailes et d'appareil reproducteur, mais son mode de vie est identique. Ses ailes se forment progressivement au cours de la croissance et elle devient adulte sans passer par le stade nymphal. 6 IMPORTANCE ÉCOLOGIQUE En raison de leur abondance et de leur grande diversité, les insectes jouent un rôle considérable dans la nature. Certains insectes sont de redoutables ravageurs des cultures. Le doryphore, par exemple, s'attaque à la pomme de terre ; les cochenilles aux arbres fruitiers ; les charançons aux stocks de céréales. On admet que les pertes dues aux insectes en agriculture dépassent parfois 10 p. 100 de la récolte. Pour se débarrasser de ces ravageurs, il existe deux solutions. La première est la lutte chimique, qui utilise les insecticides, dont le plus connu est le DDT. L'autre méthode, plus récente, est la lutte biologique ( voir lutte contre les parasites). Les insectes utiles sont toutefois bien plus nombreux que les nuisibles. Beaucoup, comme les abeilles ou les bourdons, assurent, en transportant le pollen, la fécondation des fleurs (pollinisation), donc la formation des fruits et des graines. Sans l'aide des insectes, la plupart des fruits et des graines ne pourraient être obtenus. De même, beaucoup de plantes d'ornement (comme les orchidées) et de plantes des prairies ne donneraient jamais de graines. Partout où la vanille a été introduite sans l'abeille qui assure sa pollinisation dans son pays d'origine (le Mexique), elle ne donne des fruits que si l'homme procède lui-même à la fécondation en transportant directement le pollen sur les pistils des fleurs. 7 HISTOIRE ÉVOLUTIVE Les insectes sont apparus sur Terre il y a environ 400 millions d'années. Les plus vieux datent du dévonien, c'est-à-dire du milieu de l'ère primaire : c'étaient des insectes de petite taille, sans ailes, appartenant à l'ordre des collemboles. Cette grande ancienneté explique en partie l'extrême diversité des formes et des modes de vie actuels des insectes. Mais cette variabilité cache un plan d'organisation et des caractères anatomiques communs à toutes les espèces. 8 DIVERSITÉ ET CLASSIFICATION Les insectes forment une sous-classe de la classe des hexapodes (du grec hexa, « six « et podos, « pied «) de l'embranchement des arthropodes. Jusqu'au début des années 2000, on considérait que les insectes actuels étaient répartis en 30 ordres. Or, en 2002, les représentants d'un nouvel ordre, tout d'abord identifié grâce à des fossiles datant de 45 millions d'années, ont été découverts en Namibie. Surnommés gladiateurs par leurs découvreurs, ce sont des insectes à la morphologie évoquant à la fois les mantes religieuses et les phasmes, d'où le nom qui leur a été donné de mantophasmatodés. Les insectes actuels sont donc divisés en 31 ordres, mais la sous-classe des insectes considérée dans son ensemble comprend par ailleurs un certain nombre d'ordres fossiles. 8.1 Principes de classification Pour établir les grandes lignes de la classification des insectes, les entomologistes se fondent principalement sur les caractéristiques des nervures des ailes et les modalités de la métamorphose. Cette classification complexe est sujette à de fréquents remaniements. On divisait autrefois les insectes en deux sous-classes : les aptérygotes (du grec pteron, « aile «), insectes dépourvus d'ailes, et les ptérygotes, insectes ailés. Aujourd'hui, la plupart des aptérygotes ne sont plus considérés comme des insectes -- seuls les archéognathes et les lépismes sont restés dans ce groupe. Les autres (collemboles, protoures et diploures) forment une autre sous-classe de la classe des hexapodes, celle des entognathes. La plupart des noms des ordres ont été établis à partir d'une caractéristique des ailes à laquelle a été ajoutée le suffixe -ptère, du grec pteron, « aile «. Dans certains cas, le nom a été construit sur le même modèle, même si la caractéristique de l'ordre ne concerne pas les ailes. C'est le cas des éphéméroptères, qui rassemblent les éphémères (en référence à leur courte durée de vie), des psocoptères (psoques), mot dans lequel psoco, du grec psôkhein signifiant « émietter, broyer «, fait référence à leur mode d'alimentation, ou encore des blattoptères, qui rassemblent les blattes. 8.2 Principaux ordres 8.2.1 Ordre des archéognathes : archéognathes Les archéognathes (du grec arkhaios, « ancien « et gnathos, « mâchoire «) sont de petits insectes primitifs de répartition mondiale. Les plus grands n'atteignent pas 2 cm de long. Dépourvus d'ailes, ils possèdent des antennes dont la longueur est en général quasi équivalente à celle du corps. 8.2.2 Ordre des zygentomes : lépisme ou poisson d'argent Ce sont de petits insectes primitifs et dépourvus d'ailes, représentés par les lépismes, ou poissons d'argent, courants dans les habitations. 8.2.3 Ordre des thysanoptères : thrips Les thysanoptères (du grec thusanos, « frange «), sont de tout petits insectes aux ailes bordées de soies qui leur donnent un aspect frangé. N'excédant pas 2 mm de long, ils sont notamment représentés par les thrips. Les thysanoptères se nourrissent de substances végétales à l'aide de leurs pièces buccales de type piqueur. 8.2.4 Ordre des odonates : libellules L'ordre des odonates (du grec odontos, « dent «) comprend des insectes dont les mandibules sont très développées. C'est notamment le cas des demoiselles et des libellules, prédatrices d'autres insectes à l'état adulte comme larvaire. 8.2.5 Ordre des éphéméroptères : éphémères Les éphémères, constituant l'ordre des éphéméroptères, doivent leur nom à la durée de vie très réduite des adultes, de quelques heures à quelques jours, consacrée à la reproduction (les formes adultes, en effet, ne se nourrissent pas). Les larves, en revanche, ont une longévité plus importante, qui peut atteindre plusieurs années chez certaines espèces. 8.2.6 Ordre des blattoptères : blattes L'ordre des blattoptères rassemble environ 3 500 espèces de blattes, dont la plupart vivent dans les régions tropicales. Ce sont des insectes au corps aplati et ovale, de moeurs nocturnes. Plusieurs espèces se nourrissent de miettes et autres restes alimentaires, pouvant pour cette raison pulluler dans les habitations. 8.2.7 Ordre des mantoptères : mantes religieuses Les mantes sont des insectes carnassiers qui chassent leurs proies à l'affût, se tenant en embuscade pattes repliées sur la poitrine, dans une position qui évoque la prière (le mot mantoptères est construit à partir du grec mantis, « prophétesse «). Les femmes sont également connues pour leur habitude de décapiter le mâle pendant l'accouplement, avant de le dévorer. 8.2.8 Ordre des isoptères : termites L'ordre des isoptères (du grec isos, « égal «) rassemble des insectes dont les ailes sont de taille identique. Il est notamment représenté par les termites, dont on connaît environ 20 000 espèces habitant pour la plupart les régions tropicales du globe. 8.2.9 Ordre des plécoptères : perles Les plécoptères (du latin plectare, « souder «) possèdent deux paires d'ailes qui, au repos, sont jointes sur le dos, à plat ou « roulées « en tube. Ce sont des insectes vivant sur ou sous les pierres au bord des cours d'eau rapides, les larves étant aquatiques. Ils sont notamment représentés par les perles (genre Perla). 8.2.10 Ordre des orthoptères : sauterelles et grillons Chez les orthoptères (du grec orthos, « droit «), les ailes postérieures sont, au repos, pliées dans le sens de la longueur sous les ailes antérieures, protectrices. Représentés par environ 17 000 espèces principalement localisées dans les régions tropicales du globe, ils comprennent notamment les criquets, les sauterelles et les grillons. 8.2.11 Ordre des dermaptères : perce-oreilles Les dermaptères (du grec derma, « peau «) ont des ailes antérieures rigides, formant au repos un étui pour les ailes postérieures (comme chez les coléoptères). Leurs corps est allongé et se termine par deux appendices (cerques) dont la position évoque une pince. Ils sont représentés par les perce-oreilles, ou forficules. 8.2.12 Ordre des grylloblattoptères : taupes-grillons Les courtilières, ou taupes-grillons, sont adaptées à la vie souterraine et au fouissage de la terre. Leurs pattes antérieures, robustes et élargies, ressemblent à celles de la taupe et leur servent à creuser des galeries. 8.2.13 Ordre des phasmides : phasmes et phyllies Les phasmes et les phyllies, surtout représentés dans les régions tropicales, comptent, chez les insectes, parmi les champions du camouflage : les premiers ressemblent en effet à s'y méprendre à des brindilles, tandis que les secondes ont l'allure de feuilles. 8.2.14 Ordre des psocoptères : psoques Les psocoptères sont représentés par les psoques. Ces petits insectes possèdent des pièces buccales broyeuses (psocoptères vient du grec psokhein, « broyer «). Certains ont des ailes, d'autres en sont dépourvus. Les premiers vivent dans les feuillages, consommant les moisissures qui se développent sur les feuilles, les seconds se nourrissent de vieux papiers, d'où leur autre nom de poux des livres. 8.2.15 Ordre des phthiraptères : poux Les phtiraptères (du grec phteir, « pou «) rassemblent les poux. Ce sont de petits insectes dépourvus d'ailes, parasites externes des oiseaux et des mammifères, dont ils sucent le sang. 8.2.16 Ordre des homoptères : cigales Les homoptères (du grec homos, « semblable «) possèdent deux paires d'ailes identiques entre elles, ainsi que des pièces buccales de type piqueur-suceur, grâce auxquelles ils se nourrissent de la sève des végétaux. Cet ordre comprend notamment les pucerons, les cochenilles et les cigales. 8.2.17 Ordre des hétéroptères : punaises et gerris Chez les hétéroptères (du grec heteros, « autre, différent «), les ailes postérieures sont membraneuses, tandis que les ailes antérieures sont en partie épaissies et coriaces (seule l'extrémité est membraneuse). Ces insectes sont notamment représentés par les punaises. Ils comprennent également quelques espèces aquatiques, dont les gerris, qui semblent courir sur l'eau. 8.2.18 Ordre des coléoptères : scarabées et coccinelles Le vaste ordre des coléoptères (du grec coleos, « étui «) rassemble des insectes dont les ailes antérieures sont rigidifiées et inaptes au vol. Ces élytres forment, au repos, un étui qui recouvre et protège les ailes postérieures membraneuses, qui sont les ailes du vol. 8.2.19 Ordre des névroptères : fourmilion Les névroptères (du grec nevron, « nerf, nervure «) présentent de grandes ailes très nervurées. Ils sont notamment représentés par le fourmilion qui, à l'état adulte, ressemble un peu à une libellule. À l'état larvaire, c'est un redoutable prédateur doté de puissantes mandibules, qui s'attaque à d'autres insectes, notamment des fourmis. 8.2.20 Ordre des hyménoptères : abeilles, guêpes et fourmis Les hyménoptères (du grec hymen, « membrane «) portent pour la plupart deux paires d'ailes membraneuses, les ailes antérieures étant plus grandes que les postérieures. Certaines espèces, toutefois, sont dépourvues d'ailes (elles sont dites aptères). On connaît quelque 100 000 espèces d'hyménoptères. Si la plupart des espèces sont solitaires ou ont un mode de vie parasite, on trouve dans ce groupe des insectes sociaux aux sociétés d'une étonnante complexité ; c'est le cas notamment des fourmis et des abeilles domestiques, organisées en groupes comprenant diverses castes aux tâches bien définies. 8.2.21 Ordre des siphonaptères : puces Ce sont des insectes de petite taille dépourvus d'ailes, parasites externes de nombreux vertébrés (notamment oiseaux et mammifères, dont l'homme), dont elles sucent le sang -- le mot siphonaptères dérive du grec siphôn, « tube «, en référence à leurs pièces buccales adaptées à ce mode d'alimentation. Ils sont représentés par les puces. 8.2.22 Ordre des diptères : mouches et moustiques Les diptères (du grec di, « deux « et pteron, « aile «), sont des insectes dotés d'une seule paire d'ailes, les ailes postérieures ayant régressé au cours de l'évolution pour ne plus persister que sous la forme d'haltères, organes jouant le rôle de balanciers pendant le vol. On connaît plus de 80 000 espèces de diptères, notamment représentés par les mouches et les moustiques. Les pièces buccales sont de type piqueur, suceur ou encore piqueur-suceur. Les diptères piqueurs, de par leur régime hématophage, peuvent être vecteurs de maladies chez l'animal comme chez l'homme (paludisme, fièvre jaune, maladie du sommeil...). 8.2.23 Ordre des trichoptères : phryganes L'ordre des trichoptères (du grec thrix, trikhos, « poil, cheveu «) rassemble des insectes de petite taille dont les ailes sont recouvertes de courtes soies, et ressemblant un peu à des papillons de nuit. Les phryganes font partie de ce groupe. 8.2.24 Ordre des lépidoptères : papillons L'ordre des lépidoptères rassemble tous les papillons. Le mot est construit à partir du grec lepis, « écaille «, car les ailes de ces insectes, au nombre de quatre (deux paires), sont couvertes de fines écailles imbriquées comme les tuiles d'un toit -- ce sont ces écailles qui contiennent les pigments conférant aux ailes leurs couleurs et leurs reflets. On connaît environ 160 000 espèces de lépidoptères à travers le monde, habituellement divisés en 3 groupes : les papillons de nuit, ou hétérocères ; les papillons de jour, ou rhopalocères ; les microlépidoptères. L'envergure des papillons varie de quelques millimètres pour les nepticulidés jusqu'à 30 cm pour l'atlas (Attacus atlas) du sud-est de l'Asie. Avec une envergure de 15 cm, le grand paon de nuit (Saturnia pyri) est le plus grand papillon d'Europe. Le superbe morpho (Morpho cypris) des régions tropicales du continent américain atteint quant à lui 20 cm. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« oiseaux et les chauves-souris, les seuls animaux pourvus d’ailes et capables de pratiquer un vol véritable.

La vitesse du vol est variable : 9 km/h seulement chez l’abeille,mais 20 km/h chez le criquet migrateur.

Le monarque, un papillon américain, est le champion des grands déplacements.

Il passe l’été dans le sud du Canada et descend enhiver jusqu’au Mexique ( voir Migration animale). 2.3 Abdomen L’abdomen possède généralement onze segments, mais, chez certains insectes, ils sont au nombre de six ou de dix.

Il ne porte pas d’appendices, sauf dans quelques cas,comme celui des éphémères, où il existe des prolongements du corps en forme de filaments (les cerques).

L’anus s’ouvre au niveau du dernier segment. Chez la femelle, l’abdomen porte souvent à son extrémité un organe de ponte, l’ovipositeur, de forme très variable, et qui sert à déposer les œufs dans le sol ou sur lesvégétaux.

L’orifice génital s’ouvre en arrière du huitième segment chez le mâle et en arrière du neuvième chez la femelle. 2.4 Système nerveux L’élément principal du système nerveux des insectes est une chaîne nerveuse qui va de la tête à l’extrémité de l’abdomen.

Elle est située du côté ventral du corps, sous letube digestif.

C’est une caractéristique des invertébrés, au contraire des vertébrés, chez qui la moelle épinière (équivalent de la chaîne nerveuse) est en position dorsale. La chaîne nerveuse possède une paire de centres nerveux ou ganglions, dans chaque segment du thorax et de l’abdomen.

Dans la tête, trois ganglions fusionnés forment uncerveau, situé au-dessus du tube digestif.

C’est là qu’arrivent des nerfs en provenance quasi exclusive des yeux et des antennes.

Il existe aussi chez les insectes un systèmenerveux sympathique, en relation avec des organes sécrétant des hormones.

Celles-ci jouent un rôle très important dans la vie des insectes, en intervenant dans desévénements comme le développement, la métamorphose ou la reproduction. 3 PHYSIOLOGIE 3.1 Respiration Certains insectes de petite taille respirent par diffusion de l’oxygène à travers la paroi du corps.

Mais, en général, le système respiratoire des insectes est formé d’un réseaude tubes, les trachées, qui débouchent sur l’extérieur du corps par des ouvertures situées sur le thorax ou l’abdomen, les stigmates, que l’insecte peut ouvrir ou fermer.

Lestrachées se ramifient en tubes de plus en plus fins, les trachéoles, qui conduisent l’air dans tous les organes.

À ce niveau, l’oxygène de l’air diffuse dans le sang, et le gazcarbonique passe dans l’air. Certaines larves d’insectes aquatiques respirent grâce à des trachées modifiées que l’on appelle branchies. 3.2 Circulation sanguine Le sang des insectes est un liquide particulier, l’hémolymphe.

Celle-ci ne possède pas de cellules semblables aux globules rouges des vertébrés ( voir Sang).

En revanche, elle contient des cellules équivalentes aux globules blancs.

À de rares exceptions près, les insectes ne possèdent pas d’hémoglobine, et leur sang est incolore. L’appareil circulatoire, comme chez presque tous les invertébrés, est simple.

C’est un tube ouvert aux deux extrémités, qui court tout le long du corps sous le tégument dudos.

Ce tube, que l’on appelle « cœur » bien qu’il soit très différent de celui des vertébrés, a des parois qui se contractent régulièrement.

Ces contractions forcent le sang àse déplacer vers l’avant du tube, d’où il sort pour rejoindre la cavité du corps (cavité générale). 3.3 Digestion Le tube digestif des insectes est divisé en trois parties : l’intestin antérieur, l’intestin moyen et l’intestin postérieur.

L’intestin antérieur possède souvent un réservoir oujabot, qui sert au stockage des aliments venus de la bouche.

Des glandes salivaires débouchent dans l’intestin antérieur et leurs sécrétions sont mélangées aux aliments.

Ladigestion a lieu dans l’intestin moyen.

C’est là, principalement, que les aliments sont absorbés.

Les déchets provenant des aliments qui n’ont pas été digérés traversentl’intestin postérieur et sont éliminés. À la limite entre l’intestin moyen et l’intestin postérieur débouchent des sortes de reins primitifs.

Ce sont de longs tubes fins, en nombre variable, les tubes de Malpighi, quiflottent librement dans la cavité du corps. Certains insectes produisent des enzymes très actives qui leur permettent de se nourrir de substances inutilisables par la plupart des autres animaux.

Beaucoup, comme lestermites, digèrent la cellulose et mangent du bois ; d’autres, comme les teignes (papillons plus connus sous le nom de mites), digèrent la kératine (un constituant des poilsdes mammifères) et peuvent donc manger de la laine.

Les chenilles d’une autre espèce de papillon, la teigne des ruches, digèrent la cire et ravagent les rayons des ruchesdes abeilles. 3.4 Sens Il n’y a pas chez les insectes, à l’exception des yeux, d’organes des sens nettement localisés et définis.

En outre, les informations fournies aux insectes par leur équipementsensoriel sont souvent très différentes de celles que nous percevons.

Ainsi, on a pu dire que les insectes vivent dans un univers différent du nôtre.

L’audition des insectesest très particulière.

Beaucoup perçoivent les ultrasons.

Les sauterelles, les grillons et les cigales peuvent produire des sons à l’aide de mécanismes variés.

Ces sons ontdifférents rôles, et sont très souvent l’apanage des mâles, qui s’en servent pour attirer les femelles. Les odeurs sont perçues par des organes minuscules éparpillés sur les antennes.

Les organes du goût peuvent se trouver sur les pattes, comme chez les papillons, ou sur latrompe, comme chez la mouche.

Les insectes ont un sens du goût très développé.

Certains sont capables de reconnaître comme sucrées des solutions de sucre 400 fois plusdiluées que celles auxquelles l’homme est sensible. 4 REPRODUCTION ET CYCLE DE VIE Il existe chez les insectes une variété de modes de reproduction plus grande que chez tous les autres animaux.

Chez l’abeille, la femelle reproductrice, ou reine, produit desmilliers d’œufs pendant plusieurs années, tandis que les mâles (ou faux bourdons) meurent peu de temps après l’accouplement.

Chez les éphémères, les mâles et lesfemelles meurent après l’accouplement.

Chez quelques coléoptères, les mâles et les femelles s’accouplent de façon répétée. 4.1 Attraction Chez beaucoup d’insectes, la rencontre des sexes se fait grâce à des signaux visuels, auditifs ou chimiques, qui attirent les mâles vers les femelles ou vice versa. Les chants des mâles des grillons et cigales appartiennent à ces signaux.

Chez les lampyres ou vers luisants, ainsi que chez d’autres coléoptères, les mâles et les femelles sereconnaissent et s’attirent en émettant des signaux lumineux dont la couleur et la durée sont caractéristiques de chaque espèce.. »

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