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Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer [Ifremer] - sciences et techniques.

Publié le 27/04/2013

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Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer [Ifremer] - sciences et techniques. 1 PRÉSENTATION Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer [Ifremer], établissement public à caractère industriel et commercial créé en 1984 afin de connaître, évaluer et mettre en valeur les ressources des océans et permettre leur exploitation durable. 2 HISTORIQUE Afin d'assurer la cohérence et l'efficacité de la recherche marine, la fusion du Centre national d'exploitation des océans (CNEXO) et de l'Institut scientifique et technique des pêches maritimes (ISTPM) est décidée en conseil des ministres le 1er décembre 1982. Le rapprochement de ces deux organismes est rendu effectif par la publication le 5 juin 1984 du décret créant l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Ce nouvel établissement public se voit fixer la mission de définir, soutenir et valoriser des programmes de recherche et développement pour l'exploitation durable des ressources de l'océan. 3 MISSIONS ET OBJECTIFS L'Ifremer est placé sous la tutelle conjointe des ministères chargés de la Recherche, de l'Agriculture et de la Pêche, de l'Équipement, des Transports et du Logement, et de l'Environnement. Son activité principale est l'animation de grands projets associant les secteurs de l'industrie et de la recherche ; l'Institut exerce également des activités de consultant pour de grands groupes industriels. L'Ifremer poursuit deux types d'objectifs. Il s'agit d'une part d'améliorer les méthodes de surveillance, de protection et de mise en valeur du milieu marin et côtier, et d'autre part de favoriser le développement économique du monde maritime. Pour cela, l'Ifremer concentre son action dans les cinq domaines suivants : la recherche, l'expertise d'intérêt public (surveillance de l'environnement littoral et contrôle de la qualité des produits de la mer), la mise à disposition de moyens (flotte océanographique et développement technologique), le transfert de connaissances vers les entreprises et la valorisation de ses activités. Alors que nul ne conteste l'importance de l'océan dans l'équilibre écologique de la planète, la protection et la gestion rationnelle du littoral, la préservation et la restauration des ressources vivantes menacées par la surexploitation constituent des enjeux majeurs. L'Ifremer, qui se situe au coeur du dispositif français, joue un rôle capital sur le plan de l'océanographie mondiale. 4 ORGANISATION L'organisation de l'Ifremer s'articule autour de deux structures : -- la Direction des programmes et de la stratégie (DPS) anime et coordonne les activités scientifiques et technologiques (thèmes, programmes, projets). Cette direction est également chargée des relations avec les partenaires scientifiques et technologiques nationaux, européens et internationaux ; -- la Direction des opérations (DOP) assure l'exécution des programmes. Elle est également responsable des infrastructures (hors flotte) et de la logistique, des expertises confiées à l'Ifremer et de la gestion des crises environnementales. Ces deux directions sont soutenues par des directions fonctionnelles (affaires financières, affaires juridiques, communication, opérations et moyens navals, ressources humaines et valorisation). Les programmes et projets sont répartis entre 25 départements regroupant une soixantaine de laboratoires. Ces départements sont eux-mêmes rattachés à cinq centres (océanographie globale ; sciences et techniques de l'exploration et de l'exploitation ; écosystèmes marins sensibles ; sciences du vivant pour les produits de la mer ; observatoires du milieu et de ses ressources), les neuf laboratoires consacrés à l'environnement et aux ressources étant quant à eux répartis sur toutes les façades littorales. Aux côtés de sa direction, l'Ifremer compte un Conseil scientifique et technologique chargé de la prospective, de l'évaluation des programmes et des structures de l'Ifremer. Il s'appuie sur quatre comités d'experts (comités scientifique, des ressources vivantes, technique et industriel, d'éthique). L'Ifremer est présent dans 26 implantations réparties sur tout le littoral métropolitain et dans les DOM-ROM. Elles sont structurées en cinq centres (Boulogne, Brest, Nantes, Toulon et Tahiti) et une vingtaine de stations rattachées à ces centres. Son siège est situé à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). 5 MOYENS L'Ifremer dispose d'un budget annuel de près de 150 millions d'euros. Son effectif est de l'ordre de 1 400 salariés. Il met en oeuvre et arme une flotte de sept navires océanographiques (quatre navires de haute mer, trois navires côtiers) pour l'ensemble de la communauté scientifique nationale. Par ailleurs, pour l'exploration des grands fonds marins, l'Ifremer développe des engins et dispositifs sous-marins tels que le robot Victor 6000 et le sous-marin de recherche habité Nautile, tous deux capables d'intervenir à 6 000 m de profondeur. La gestion de la flotte de l'Institut est assurée par l'armateur Genavir (groupement d'intérêt économique pour la gestion de navires océanographiques) qui fournit les équipages des navires et les équipes de techniciens et d'ingénieurs spécialisés dans la mise en oeuvre des engins et équipements, se charge de leur entretien, exécute le programme des campagnes et assure l'acquisition et la validation des données collectées en mer. L'Institut détient également plusieurs bassins d'essais -- dont le plus profond d'Europe, à Brest -- et des caissons pour la simulation d'immersions à 11 000 mètres. Enfin, l'Ifremer gère le CERSAT, centre d'archivage, de traitement et de diffusion des données des satellites d'observation de la Terre ERS1 (lancé en 1991 et en arrêt depuis 2000) et ERS2 (lancé en 1995). 6 PRINCIPALES COOPÉRATIONS INTERNATIONALES L'Ifremer participe aux travaux menés dans le cadre de l'Union européenne et au Marine Board de la Fondation européenne de la science (ESF). L'Institut est également membre des organisations internationales dans son domaine de compétence (Commission générale des pêches en Méditerranée, Commission océanographique intergouvernementale, Convention OSPAR pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est, Conseil international pour l'exploitation de la mer). Il contribue aux programmes internationaux de recherche (étude du climat, de l'environnement et de la biodiversité) et anime de nombreux accords bipartenariaux avec le Japon, les États-Unis, le Canada, l'Australie et des pays européens. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« L’Institut détient également plusieurs bassins d’essais — dont le plus profond d’Europe, à Brest — et des caissons pour la simulation d’immersions à 11 000 mètres. Enfin, l’Ifremer gère le CERSAT, centre d’archivage, de traitement et de diffusion des données des satellites d’observation de la Terre ERS1 (lancé en 1991 et en arrêt depuis 2000) et ERS2 (lancé en 1995). 6 PRINCIPALES COOPÉRATIONS INTERNATIONALES L’Ifremer participe aux travaux menés dans le cadre de l’Union européenne et au Marine Board de la Fondation européenne de la science (ESF). L’Institut est également membre des organisations internationales dans son domaine de compétence (Commission générale des pêches en Méditerranée, Commission océanographique intergouvernementale, Convention OSPAR pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est, Conseil international pour l’exploitation de la mer). Il contribue aux programmes internationaux de recherche (étude du climat, de l’environnement et de la biodiversité) et anime de nombreux accords bipartenariaux avec le Japon, les États-Unis, le Canada, l’Australie et des pays européens. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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