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JOINVILLE, Jean, sire de (1224-24 décembre 1317) Chroniqueur Il est le fils du sénéchal des comtes de Champagne, Simon de Joinville, et de la fille d'Etienne III, comte d'Auxonne, Béatrix, elle-même cousine de l'empereur Frédéric II.

Publié le 02/02/2013

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JOINVILLE, Jean, sire de (1224-24 décembre 1317) Chroniqueur Il est le fils du sénéchal des comtes de Champagne, Simon de Joinville, et de la fille d'Etienne III, comte d'Auxonne, Béatrix, elle-même cousine de l'empereur Frédéric II. L'éducation qu'il reçoit à la cour de Champagne, comme tous les jeunes nobles de son temps, lui permet d'apprendre à lire et à écrire un peu de latin. Il accompagne, après avoir été armé chevalier, en 1245, le roi Louis IX qui s'embarque pour la septième croisade à Aigues-Mortes, en août 1248. C'est à Chypre pendant que les troupes croisées prennent leurs quartiers d'hiver, que Louis IX s'attache le sénéchal qu'est Joinville. Il est fait prisonnier auprès du roi lors de la bataille de Mansourah. Il reste auprès de son roi en Terre sainte, après le paiement de la rançon qui permet leur libération. Il passe auprès de lui quatre années en Palestine et en Syrie, où le roi tente d'organiser un royaume catholique. Il accompagne Louis IX à son retour en France, et la confiance du roi lui reste acquise. Il refuse d'accompagner Louis IX malade, lorsque celui-ci se croise à nouveau en 1270. Il écrit, dans son histoire qui a pour titre Le Livre des saintes paroles et des bonnes actions de notre saint roi Louis : " Je pensai que tous ceux-là firent péché mortel, qui lui conseillèrent ce voyage, parce qu'au point où il en était en France, tout le royaume était en bonne paix au-dedans et avec ses voisins. " A plusieurs reprises, les enquêteurs ecclésiastiques entendent Joinville, lors du procès en canonisation du roi Louis IX, qui se tient en 1282. Il assiste en 1298 aux cérémonies qui marquent la béatification du roi. C'est à la requête de Jeanne de Navarre, épouse de Philippe IV le Bel, qu'il écrit la vie du saint roi. Lorsqu'il meurt, âgé de quatre-vingt-treize ans, c'est après avoir survécu près d'un demi-siècle au roi dont il suivit ce conseil : " Gardez-vous donc de faire ni de dire à votre escient nulle chose dont, si tout le monde le savait, vous ne puissiez faire l'aveu et dire : 'J'ai fait ceci, j'ai dit cela'. "

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