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Khartoum

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1 PRÉSENTATION Khartoum, capitale du Soudan et de la province de Khartoum, située dans le centre-est du pays, juste au sud du confluent du Bahr el-Azrak et du Bahr el-Abiad. Khartoum est reliée à sa partie nord par des ponts sur le Bahr el-Azrak, et à Omdurman par des ponts sur le Bahr el-Abiad. 2 ÉCONOMIE Ville aménagée selon un plan moderne, aux rues bordées d’arbres, Khartoum est le carrefour administratif et de communication du Soudan. Une partie importante de son commerce, qui provient de fermes situées dans la grande région irriguée de La Gezireh (al-Jazira), plus au sud, transite par le Nil. Parmi ses industries figurent l’impression, les produits alimentaires, les textiles et le verre. Centre universitaire, Khartoum est aussi un centre culturel qui abrite le Musée national du Soudan et le musée ethnographique. 3 HISTOIRE Khartoum est fondée au début des années 1820 par le vice-roi d’Égypte Méhémet Ali pour servir de base militaire. La ville devient rapidement une cité commerciale florissante. En 1884-1885, lors d’une révolte contre l’occupation anglo-égyptienne, la ville est assiégée pendant dix mois par les forces du Mahdi. Lors de l’attaque finale, toute la garnison anglo-égyptienne ainsi que son commandant britannique, Charles George Gordon, sont massacrés. En 1898, Khartoum est reprise par les Britanniques, conduits par H. H. Kitchener, qui est chargé par la suite de la reconstruction de la ville. Khartoum est le siège de l’administration du Soudan anglo-égyptien et devient, en 1956, la capitale du Soudan indépendant. Population (2003) : 4 286 000 habitants.

« domaine de la littérature et de la vie, s'appelle Humanisme.

Pétrarque et Boccace en avaient tracé la voie et ils avaient été suivis, entre la fin du XIVe et le début du XVe siècle, par quelques esprits d'élite: chercheurs de codes, traducteurs, poètes et penseurs, jusqu'à l'Arioste, Machiavel et Guichar­ din, tous stimulés et favorisés par les mécènes qui devenaient de plus en plus nombreux au sein des familles les plus aisées comme celle des Médicis à Florence, ou dans les maisons princières comme les Sforza à Milan, les Este à Ferrare et les Montefeltro à Urbin, ou encore parmi les papes comme Nicolas V et Léon X.

De l'obscurité des bibliothèques revenaient au jour des œuvres classiques, égarées ou oubliées; l'imprimerie, introduite en Italie dès 1465, en multipliait les exemplaires et des récompenses royales étaient prodiguées aux traducteurs.

Une vie nouvelle, une nouvelle culture se formaient et se propageaient des métropoles jusque dans les bourgades les plus modestes.

Entourés d'un halo presque religieux de mystère, les héros de la Grèce et de Rome renaissaient dans l'imagination t1l le cœur des jeunes~· mais de cette exaltation des héros du passé, naissait spontanément le sentiment ardent de la dignité de l'homme, de ses facultés matérielles et morales et de la valeur que la vie réellement vécue possède en dehors de toute considération métaphysique.

Il est vrai que beaucoup de disciples de l'Humanisme s'arrêtaient, éblouis par la beauté extérieure de l'art antique.

Ils étaient comme des idolâtres qui se contentent de regarder, mais ne savent ou n'osent pénétrer le mystère qui les séduit.

Les élus, au contraire, appliquaient leurs eiforts à saisir l'idée des maîtres antiques, à reconstituer leur pensée et leur vie.

C'est ainsi que l'enthousiasme pour l'antiquité devint un élément fécondateur de la Renaissance qui se propagea partout et s'affirma tout d'abord dans le domaine littéraire, puis, d'une manière plus éclatante, dans le domaine de l'art où elle célébra ses triomphes.

A part les premiers rayoimements de la période souabe, c'est dans la région toscane et son centre historique le plus important - Florence - que la Renaissance italienne se révèle avec le plus de pureté et évolue avec unité et continuité d'action.

Le Palazzo Vecchio est l'un des pôles autour desquels évolue l'histoire de la République depuis le sombre moyen âge, encore fort et présent dans les puissantes murailles dentelées et la tour massive, jusqu'aux plus joyeuses manifestations du XVIe siècle.

A côté du Palazzo, à peine plus récent, domine, avec ses arcs de plein cintre, la Loggia dei Land qui fut, en réalité, le premier et le plus libéral des musées ouverts à la jouissance de tous les citoyens.

Et entre la Loggia et le Palazzo s'élèvera plus tard, symbole de jeunesse et de force, le David de Michel-Ange, tandis qu'encore plus tard, comme épilogue d'un art déclinant, de l'autre côté du Palazzo, vers la place, surgira la fontaine d'Amman­ nati, où les divinités marines- Neptune, tritons et néréides- alternent avec des gestes d'une extrême élégance.

L'autre pôle, c'est Santa Maria del Fiore dont l'érection fut décidée par un décret de la Répu­ blique, décret qui ordonne à l'architecte d'en faire l'expression concrète de la grande âme collective de tous les citoyens unis par la même volonté.

Paroles dignes d'un noble peuple chez qui revit l'esprit de l'antiquité classique, non seulement avec le dessein d'imiter les modèles du passé, mais surtout avec le but précis de les surpasser~· renaître, oui, mais pour progresser et pousser plus loin ses conquêtes.

Une preuve évidente de cette affirmation est apportée par l'architecture qui marque, avec le dôme de Florence et les coupoles de Brunelleschi, l'une des étapes les plus glorieuses de l'histoire de l'art.

C'était la coupole du Panthéon qui, d'hémisphérique, devenait ogivale et se posait, non pas sur le corps cylindrique massif des murs, mais sur un haut tambour, celui-ci étant lui-même posé sur de grands piliers unis entre eux par des cintres.

Ensuite, c'est Michel-Ange qui, élevant encore plus le tambour et y ouvrant de larges fenêtres, donnera à la coupole, avec plus de luminosité, l'air d'être plus spacieuse, et qui arrivera à la hauteur (sans lanterne) de 137 m., qui n'avait encore jamais été atteinte.

147. »

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