Devoir de Philosophie

La Conférence de la Paix.

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

Les Alliés victorieux n'abordent pas sans divergences les problèmes de la paix. Aussi la Conférence de la Paix réunie à Versailles est-elle le théâtre de violents débats. Parmi les vingt-sept États alliés, cinq ont un rôle dominant : France, Angleterre, États-Unis, Italie, Japon. Leurs délégués constituent le Conseil des Dix. Mais, pour les questions délicates, les discussions sont le fait des Quatre : Clemenceau pour la France, Lloyd George pour l'Angleterre, Wilson pour les États-Unis et Orlando pour l'Italie. La Conférence présente deux phases principales : Tout d'abord, elle dresse la liste des questions à régler, partage le travail entre cinquante-deux commissions et organise, pour le maintien de la paix dans l'avenir, une Société des Nations. Puis, en mars-avril, les problèmes cruciaux sont réglés par les Quatre. Ce sont : — la rive gauche du Rhin. La France voudrait détacher de l'Allemagne la rive gauche du Rhin, mais, devant les protestations anglaises et américaines, elle doit accepter une solution de compromis (démilitarisation et occupation alliée pendant quinze ans de la rive gauche du Rhin et de 50 kilomètres sur la rive droite), moyennant la promesse d'un pacte de garantie franco-anglo-américain. La Sarre est pareillement refusée ; — l'Adriatique. L'Italie réclame Fiume, selon les promesses franco-anglaises de 1915 ; Wilson le lui refuse au nom du principe des nationalités ; — les réparations. La France voudrait attendre pour en fixer le montant (Clemenceau pense que l'Allemagne se relèvera vite). Les États-Unis sont très réticents. La solution est renvoyée à plus tard

Liens utiles