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La connaissance de soi est-elle plus facile que la connaissance des choses?

Publié le 06/03/2011

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Ce corrigé porte sur le sujet : « La connaissance de soi est-elle plus facile que la connaissance des choses ? ». Ce corrigé propose quelques pistes de réflexion sur le sujet concerné.

 

Une chose désigne la réalité, envisagée comme déterminée et statique, existant hors de la représentation; en ce sens, Kant utilise l'expression de \"chose en soi\". La connaissance, c'est l'acte par lequel un sujet s'efforce de saisir et de se représenter les objets qui se présentent à lui. Du fait que l'homme cohabite avec lui-même, il est persuadé qu'il possède une connaissance approfondie de lui-même. Il connaît ses envies, ses peurs, ses angoisses, ses limites. Mais le monde qui l'entoure est bien trop complexe et imprévisible, la connaissance de soi est-elle donc tellement plus facile que la connaissance des choses?

 

 

                Une chose désigne la réalité, envisagée comme déterminée et statique, existant hors de la représentation; en ce sens, Kant utilise l'expression de \"chose en soi\". La connaissance, c'est l'acte par lequel un sujet s'efforce de saisir et de se représenter les objets qui se présentent à lui. Du fait que l'homme cohabite avec lui-même, il est persuadé qu'il possède une connaissance approfondie de lui-même. Il connaît ses envies, ses peurs, ses angoisses, ses limites. Mais le monde qui l'entoure est bien trop complexe et imprévisible.

\"La connaissance de soi est-elle plus facile que la connaissance des choses?\"

L'homme sait par le biais de sa conscience ce qu'il désire mais il ne sait pas ce qui est à l'origine de ses désirs, la part d'inconscient en lui, lui reste inconnue, l'homme se connaît-il si bien que cela?

 

En ce sens, les choses matérielles ne sont-elles pas plus simples à connaître?

Dans un premier temps, nous verrons que ce qui est proche n'est pas forcément mieux connu de l'homme avant de voir que la connaissance de soi et des choses rencontre des limites pour finir par étudier la complexité de la connaissance de soi comme des choses.

 

1- ce qui est proche de nous n'est pas forcément mieux connu

 

Réf: Descartes dans le discours de la méthode et méditations métaphysiques dans lequel il disait: “cogito ergo sum\"

Kant dans critique de la raison pure:\" je n'ai donc aucune connaissance de moi tel que je sui, mais je me connais tel que je m'apparais a moi-même. La conscience de soi-même n'est donc pas encore, il s'en faut, une connaissance de soi -même\"

 

2- la connaissance de soi comme des choses rencontre des limites

 

Héraclite: “on ne se baigne jamais deux fois dans un même fleuve\"

Lavoisier: “rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme\"

 

3- la complexité de la connaissance de soi comme des choses

 

Par exemple l'étude d'une ville ne sera pas la même et n'aboutira aux même observations et aux même conclusions si elle est faite par un géologue (sous un angle vivant, naturel), par un sociologue (sous un angle humain), ... ces personnes spécialistes dans leur domaine n'auront pas la même vision de la chose étudiée. C’est la somme de tous ces savoirs individuels qui tendra vers une connaissance précise de l'objet.

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