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La connaissance du passé permet-elle l'entente entre les peuples ?

Publié le 22/09/2005

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Quant-à la définition politique, la voici : dans le cadre d'un Etat, le terme peuple qualifie la masse de la population, par opposition ceux qui sont considérés comme l'élite, en règle générale, il s'agit de l'ensemble des gouvernés, par opposition aux gouvernants. Selon cette définition, le peuple est souvent considérées comme irréfléchi et inconscient. Dans le cadre du sujet, il vaut mieux s'interesser à la définition siciologique car ce sujet sous entend que le peuple n'est pas irréfléchi puisqu'il est susceptible de connaître son histoire et celle des autres peuples. Mais qu'est-ce que l'histoire ? Du grec "historia" qui signifiait "recherche", "relation de ce qu'on a appris" (terme lui-même issu du grec "historein" : chercher à savoir, rapporter ce qu'on sait), cette discipline a pour objet la reconstitution et le récit suivi du passé des sociétés humaines, celles-ce étant considérées globalement ou dans des collectivités particulières, ou encore, même, chez les individus (si ceux-ci ont joué un rôle important dans le déroulement des événements). La question est donc de savoir si la connaissance mutuelle de leur histoire par les peuples est garante de la paix entre ces peuples. Quel rôle la connaissance ou l'absence de la connaissance historique joue-t-elle dans les conflits entre peuples ?   I. La connaissance historique permet aux peuples de prendre conscience de la véritable nature des conflits ou des relations avec d'autres peuples. En effet, toute prise de conscience passe par l'acquisition de connaissances relatives au passé, comme le souligne Bergson (L'Energie spirituelle, 1919) : « La conscience est un trait d'union entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeté entre le passé et l'avenir.

Nombre de conflits entre les peuples sont à mettre au crédit de leur incompréhension mutuelle, ils se sont affrontés parce qu'ils ne se connaissaient pas, que l'histoire des uns était ignorée des autres. On peut entre autres penser aux peuples africains dont les membres ne furent même pas considérés comme des hommes, pendant des siècles, que l'on classifiait parmi les singes, dans un occident où on ignorait leur histoire et où on ignorait que celle-ci rejoignait l'histoire des occidentaux. Ce qui est inconnu éveille la méfiance et il est évident que si les différents peuples avaient eu une meilleure connaissance de leur histoire mutuelle, cela aurait évité bien des conflits. Mais la connaissance du passé permet-elle l'entente entre les peuples, pour autant ? Par entente, il faut entendre "bonne entente", c'est-à-dire la paix, l'absence de conflits entres les peuples. Mais qu'est-ce qu'un peuple ? Le substantif peuple est issu du latin "populus". Il existe une définition sociologique et une définition politique de ce terme. Pur la sociologie, il désigne une population à la fois nombreuse et consciente d'avoir une unité de langue, de culture, d'origine, d'histoire. Le peuple n'a pas forcément la revendication de devenir un état, contrairement à la nation. Quant-à la définition politique, la voici : dans le cadre d'un Etat, le terme peuple qualifie la masse de la population, par opposition ceux qui sont considérés comme l'élite, en règle générale, il s'agit de l'ensemble des gouvernés, par opposition aux gouvernants. Selon cette définition, le peuple est souvent considérées comme irréfléchi et inconscient. Dans le cadre du sujet, il vaut mieux s'intéresser à la définition sociologique car ce sujet sous entend que le peuple n'est pas irréfléchi puisqu'il est susceptible de connaître son histoire et celle des autres peuples. Mais qu'est-ce que l'histoire ? Du grec "historia" qui signifiait "recherche", "relation de ce qu'on a appris" (terme lui-même issu du grec "historein" : chercher à savoir, rapporter ce qu'on sait), cette discipline a pour objet la reconstitution et le récit suivi du passé des sociétés humaines, celles-ci étant considérées globalement ou dans des collectivités particulières, ou encore, même, chez les individus (si ceux-ci ont joué un rôle important dans le déroulement des événements). La question est donc de savoir si la connaissance mutuelle de leur histoire par les peuples est garante de la paix entre ces peuples. Quel rôle la connaissance ou l'absence de la connaissance historique joue-t-elle dans les conflits entre peuples ?

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