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La crise orientale et la guerre russo-turque de 1875-1878 (Histoire)

Publié le 22/02/2012

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histoire
Les Balkans sont, depuis le début du 'axe siècle, le théâtre d'une agitation. nationaliste contre les Ottomans. Les résultats acquis par les Serbes, les Roumains et les Grecs encouragent ces mouvements. En 1875, la Bosnie-Herzégovine se soulève, ainsi que la Bulgarie, mais une répression atroce est déclenchée par les Jeunes Turcs. Les Serbes entrent en guerre en juin. 1876, mais ils sont battus. La Russie intervient alors, après avoir donné à l'Autriche des promesses de modération. Les Russes passent le Danube et engagent le siège de Plevna, qui se prolonge jusqu'à l'hiver, en raison de la résistance habile d'Osnian-Pacha, seul général de valeur de l'armée ottomane. La prise de la place, en décembre, permet de marcher vers le sud. Les monts Balkans sont franchis, et les Russes atteignent rapidement la région d'Andrinople (janvier r 878). Ils marchent sur Constantinople, mais s'arrêtent aux abords de la capitale, à San-Stefano. L'arrivée d'une escadre anglaise dans les détroits explique cet arrêt inattendu. C'est alors que les Turcs se voient imposer le traité de San-Stefano, 3 mars 1878 : outre des annexions en Roumanie et au Caucase, la Russie croit assurer sa tutelle sur les Balkans par la création d'une Grande Bulgarie qui lui serait sujette. L'Autriche et l'Angleterre protestent, et la Russie doit accepter l'arbitrage de Bismarck, au CONGRÈS DE BERLIN (juin-juillet 1878) : — la Grande Bulgarie disparaît, remplacée par deux petites principautés (Bulgarie et Roumélie, vassales de Constantinople) tandis que la Macédoine reste turque ; — la Bosnie-Herzégovine est confiée à l'administration provisoire autrichienne. C'est un rude échec pour les ambitions russes.

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