Devoir de Philosophie

La familiale de Jacques Prévert

Publié le 11/11/2012

Extrait du document

Auteur du XXe siècle, Jacques Prévert est l’un des poètes les plus connus pour son engagement et sa modernité dans la poésie. Dans Paroles, les thèmes traités par Prévert sont ceux de quotidien. Il conduit le lecteur vers une nouvelle vision de la société. « Familiale «, tiré du recueil Paroles, évoque la vie d’une famille face à la guerre. L’auteur dénonce fortement la guerre, ainsi que le conformisme. Nous pouvons alors nous demander comment Prévert critique certains aspects de sa société, par ce poème qu’il rend moderne. Dans le but de répondre à cette interrogation, nous étudierons tout d’abord une famille monotone et terne. Ensuite, nous nous intéresserons à la critique de la guerre pour finir avec la dénonciation du conformisme.  Dans ce poème « Familiale «, Prévert décrit le quotidien d’une famille d’une façon monotone et terne. La lecture du texte laisse le lecteur sur l’impression d’une grande monotonie. Celle-ci provient d’une structure répétitive, des temps des verbes et des sonorités qui reviennent d’un bout à l’autre du texte. A. Une structure répétitive : composé de vers irréguliers, le poème est construit sur une énumération d’actions, chacune étant exprimée par un vers de structure semblable : sujet (« la mère «, « le fils «, « elle «, « il «, « le père «...), verbe, complément d’objet direct. On observe que les sujets sont constitués par les personnages, tantôts seuls, tantôt ensemble (« le père et la mère «), qu’ils sont parfois remplacés par des pronoms. Cette reprise constante crée un effet de monotonie. Cet effet est accentué par la répétition des verbes « faire «, « trouver « et « continuer « et par celle des mots qui jouent le rôle de compléments d’objet (« tricot «, « affaires «, « guerre «). Le fait de répéter des affirmations très proches qui reprennent les mêmes termes donne au texte l’aspect d’une litanie, lassante, qui suggère la constante reprise des mêmes actions et des mêmes situations. Nous pouvons effet remarquer cet aspect tout d’abord par la simplicité du poème. C’est-à-dire que l’auteur utilise tout au long du poème un vocabulaire commun a tous, et simple. Nous pouvons en effet voir qu’il n’y a pas d’adjectif qualificatif dans ces vers, ce qui simplifie la compréhension. La ponctuation est très rare, il n’y   ni a pas de virgule. Les ponctuations présentes ont donc un sens bien précis, et servent à la compréhension du poème et non pour sa forme : « ? « (v.4 – 11) et « . « (v.24).

« simplifie la compréhension.

La ponctuation est très rare, il n'y   ni a pas de virgule.

Les ponctuations présentes ont donc un sens bien précis, et servent à la compréhension du poème et non pour sa forme : « ? » (v.4 - 11) et « . » (v.24). . »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles