LA FOLLE DE CHAILLOT (1945) - Giraudoux
Publié le 22/02/2012
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Pièce en deux actes. Mise en scène de Louis Jouvet.
Des affairistes véreux ont décidé de faire main basse sur le sous-sol parisien, qu'ils prétendent exploiter pour y trouver du pétrole. C'est compter sans l'opposition du petit peuple et surtout sans l'intervention d'une vieille excentrique, retirée d'un monde qui pour elle s'est arrêté à la fin du siècle précédent. Aurélie, appelée la Folle de Chaillot, va soudain prendre conscience de la réalité scandaleuse de cette humanité véreuse et sans scrupules qui exploite une autre humanité, celle des chanteurs des rues, des chiffonniers et des plongeuses de restaurant. Elle prend alors la tête du mouvement de révolte contre ces exploiteurs, contre les « mecs » ainsi que les nomme le chiffonnier. Elle appelle à la rescousse ses consoeurs les Folles de Passy, de Saint-Sulpice et de la Concorde. Leur tribunal prononce alors un jugement sans appel qui condamne profiteurs cyniques et exploiteurs sans âme. On décide d'attirer dans la cave d'Aurélie ces hommes avides en leur faisant croire à la présence d'une nappe de pétrole et de les y faire disparaître. Le plan réussit à merveille : affairistes, présidents et « mecs » de tout poil, attirés par la perspective du profit, accourent chez la Folle de Chaillot, se précipitent dans sa cave et disparaissent dans un gouffre dont ils ne reviendront jamais.
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