La gaieté des Fables
Publié le 22/02/2012
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« La gaieté des Fables, quant à elle, semble se situer à mi-chemin entre le trait d'esprit proprement dit et le genre comique au sens plein du terme ; supérieure au rire en ce qu'elle peut se concilier, nous explique la Préface du premier recueil, avec une perspective « sérieuse », leur gaieté consiste en une maîtrise du double jeu d'abandon à la régression puérile et de domination sage et distante sur cet abandon par la grâce du ton et du tour, spirituels et charmeurs, mais en même temps railleurs et méditatifs. » (Patrick Dandrey, La Fabrique des Fables, essai sur la poétique de La Fontaine, éditions Klincksieck, 1992, p. 270.)
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- La Fontaine a évoqué son apport personnel dans le domaine de la fable en décla¬rant qu'il y avait introduit la gaieté. Il précise ainsi cette notion : « Je n'appelle pas gaieté ce qui excite le rire ; mais un certain charme, un air agréable qu'on peut donner à toutes sortes de sujets, même les plus sérieux » (Préface du pre¬mier recueil, 1668). Votre lecture des Fables (livres VII à XII) vous permet-elle de souscrire à ce jugement ?
- La Fontaine a évoqué son apport personnel dans le domaine de la fable en déclarant qu'il y avait introduit la gaieté. Il précise ainsi cette notion : « Je n'appelle pas gaieté ce qui excite le rire ; mais un certain charme, un air agréable qu'on peut donner à toutes sortes de sujets, même les plus sérieux » (Préface du premier recueil, 1668). Votre lecture des Fables (livres VII à XII) vous permet-elle de souscrire à ce jugement ?
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