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la litterature courtoise

Publié le 12/09/2011

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La courtoisie

Le phénomène de l’amour courtois nous «étonne aujourd’hui.  Etant bien éloigné de notre conception de l’amour, il nous paraît étrange et incomprehensible . Les principes de l’amour courtois furent bien décrits dans l’oeuvre d’André Le Chapelin intitulée « Arte Honeste amandi » du 12-ème siècle . L’auteur loue ce type du sentiment ou de vivre l’amour dans deux premiers chapitres et puis après , dans le dernier, il nia tout ce qu’il avait écrit auparavant . Il y avait beaucoup de théories expluquant ce fait étrange, néanmois on constate aujourd’hui qu’ une telle forme de l’oeuvre est détérminée par la construction de la dissertation aristotelicienne. Ce qui frappe le plus dans la courtoisie c’est la position extraordinairement considérable de la femme  dans une rélation entre elle et un homme qu’elle ne retrouvera qu’à la fin du Xxème siècle.  Etant donné que la dame était equipée en une beauté exeptionelle et en charme, elle était capabble de séduire l’homme à un tel point qu’il considéra la femme comme un personne qui le conduit à la perfection ( ce point de vue fut dévéloppé par les petrarquistes en tant que gentilezza – une sorte de culte, ou plutôt une invitation au culte de la femme).  Donc, la positon d’un amant courtois était mineure à celle de la femme.

Il faut aussi dire que l’amour courtois fut un sentiment insatiable et, prèsque toujours irréalisable car c’était un vrai amour , inattegnable d’habitude pour les gens du Moyen Age. A l’époque il y avait une grande tension entre l’amour et le mariage et , effectivement, on ne se maria pas d’amour, mais d’interêt. L’institution du mariage, qui était disponible pour tous, ne garantit pas la possibilité de vivre en amour hereux, c’est pourquoi on sacrifia l’amour, on sacrifia la femme prise pour un « spiritus movens » qui fit naître cette sentation chez un homme.

L’écriture courtoise fut effectuée majoritairement par deux groupes des poètes : les trouvères ( de nord de la France) qui créaient en langue d’oile et les troubadours qui composaient en langue d’oc. Plus globalement on peut les appeler les jongleurs . Ils présentèrent ses poèmes auprès le cour en accopagnement de musique .

On inventa bien des formes d’expression dans la poésie courtoise parmi lesquelles les plus importantes étaient la chanson, la chanson de toile, l’aube et la pastourelle . La chanson fut la plus épandue à l’époque. Elle se characterisa par une forte correspondance des strophes par rapport à la musique et le rythme d éfini par l’accompagnement et la mélodie. Le refrain était toujours présent. Cette forme était bien influencée par la culture arabe avec laquelle le Sud de France eut un fort contact à l’époque. Dans les aubes on exprima la trisstesse d’un amant courtois qui doit quitter sa dame de coeur avec les premiers rayons du soleille ( il est souhaitable ici d’ajouter que le sentiment courtois était souvent cladestin, il se déroula comme ça car le mari de la femme ne put pas bien sûr rien savoir de l’amant). Les chansons de toile qui furent chantées par les femmes en travaillant, racontèrent une simple histoire d’amour finie toujours heureuseument. Les plus étranges étaients sans doute les pastourelles. Elles présentèrent une scène avec une jeune bergère qui est approchée par un séducteur. Puis il y a une petite conversation entre eux. La scène fut souvent finie par un acte de viol  à cause du refus de la femme à l’amour du séducteur. Les scènes où on témoigne l’acceptation étaient rares.

 

Si la littérature courtoise – qui s’inscrit souvent dans un monde merveilleux, peuplé d’éléments surnaturels, de personnages mystérieux et fantastique (des mages, des fées, des nains et des géants, etc.) – présente ainsi les jeux aimables de l’amour ; il n’en demeure pas moins que cet amour, parfois peint de façon mélancolique, est soumis quelquefois aux vicissitudes du destin. On rencontre alors le thème de l’amour malheureux, de l’amour contrarié qui se heurte à des obstacles, qui se brise parfois sur des écueils, mais qui demeure malgré tout victorieux, car l’amour courtois, par-delà la mort même, est un sentiment vrai et éternel. Comme dans la version courtoise de « Tristan et Yseut » de Béroul où, au contaire de la version « populaire », l’amour n’était pas provoqué par un elixir, ici il renforça seulement le sentiment entre les amoureux.

L'amour courtois trouverait ses origines au Levant et dans la littérature arabo-andalouse (Abbassa, 2008). En effet, un des precursseurs de l'amour courtois des troubadours est Guillaume IX de Poitiers, conte de Poitiers (1071-1127). Son activité poétique naquit après la croisade qu'il mena en Orient et son séjour à Antioche (1101-1102). Il est le premier troubadour et le premier poète à écrire en langue d'Oc la poésie lyrique inspirée aussi des poètes arabo-andaloux.

 

Il existe différentes écoles quant à l’interprétation de l’amour courtois. Il désigne l’amour profond et véritable que l’on retrouve entre un prétendant et sa dame. Au Moyen Âge, on lui attribuait certaines particularités courantes : l'homme doit être au service de sa dame, à l'affût de ses désirs et lui rester inébranlable de fidélité. C'est un amour hors mariage, prude sinon chaste et totalement désintéressé, mais non platonique et ancré dans les sens et le corps autant que l'esprit et l'âme. L’amoureux, dévoué à sa dame était, normalement, d’un rang social inférieur, c'est un noble de première génération en passe de conquérir ses titres de chevalerie.

 

Le sentiment de l'amant est censé s'amplifier, son désir grandir et rester pourtant en partie inassouvi. Il s’adresse souvent à une femme inaccessible, lointaine ou d’un niveau social différent de celui du chevalier. Elle peut feindre l'indifférence. On nommait ce tourment, à la fois plaisant et douloureux joï (à ne pas confondre avec joie).

 

Ce nouveau concept devint finalement une vertu essentielle du code chevaleresque, souvent en opposition avec la loyauté envers le suzerain et difficilement conciliable avec la courtoisie au sens de galanterie, et même avec la vaillance que le chevalier devait continuer à entretenir. Apparamment, la vision de l’amour courtois s’imposa progressivement dans les cœurs et permit de laisser une place à l’amour dans la vie quotidienne. L’amour courtois prime en effet le mariage : une femme mariée peut ainsi laisser parler son cœur si elle est courtisée selon les règles précises de l’amour courtois.

 

L'assag, mot occitan désigne un rite attribué à l'amour courtois, qui était une épreuve qui consistait à s'assurer de l'amour réel de l'amant.

 

Pour Georges Duby, il ne faut cependant pas voir dans l’amour courtois une promotion de la femme : c’est un jeu masculin, éducatif, où les jeunes hommes, pas encore mariés (les jovenes, les jeunes, comme Henri le Jeune, pas encore établis), maîtrisent leurs pulsions et leurs sentiments, comme ils apprennent à maîtriser leur corps dans un tournoi (ce qui n’exclut pas qu’ils laissent libre cours à leur libido avec des femmes de rang inférieur). De plus, la femme est une proie ; celle qui est la cible de l’amour courtois des jeunes est souvent l’épouse du suzerain, qui la donne en enjeu. Les jeunes cherchent à séduire la dame pour mieux plaire à leur seigneur, mais aussi pour mieux se différencier du peuple vulgaire, et des bourgeois, qui peuvent les concurrencer financièrement, mais pas culturellement.

 

 

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