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la morale

Publié le 11/05/2014

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morale
La moraleY a-t-il un droit de mentir ? b) Légitimité moraleHiérarchie des valeurs (relatif) : manifestement s'impose a nous une priorité de la vie humaine, du bien être, du bonheur, sur la vérité (priorité universelle).Accuser celui qui ne veut pas se risquer à mentir pour conséquences meilleures, le fait plus par lâcheté que par réelle morale. Du prétendu droit de mentir, Kant (déontologique), Benjamin Constant (conséquentialiste) S'intéresse plus à l'agent en tant que tel qu'aux conséquences et aux actions : Annonce l'idée selon laquelle il faut mériter la moralité.Qu'est ce qui pourrait légitimer ? Ex les intentionsLa tolérance : Toute doctrine qui rendrait impossible la tolérance est intolérable ex on ne peut pas être tolérant envers quelqu'un qui ne nous tolère pas.Relativisme : avant d'être immoral = illogique car quand on est relativiste on dit « il est vrai que tout est relatif » « chacun sa morale » -> Il n'y a pas une morale, une vérité : si il a une vérité une morale c'est qu'il y a plein de vérités et plein de morales Alors même cette morale est relative -> contradiction. Si on va vers universalisme alors on tombe dans l'ethnocentrisme. Relativisme = lâcheté -> clos le débatEnvers qui doit on être moral ? Si en face quelqu'un qui nuit a autrui je n'ai pas a être moral envers lui -> on ne lui doit pas la vérité. Transition : Or dans ce cas qui commence à être moral ? Cependant ne risque-t-on pas de fuir la morale en étant immoral avec celui qui la refuse ? On juge de ce qui est bon a la place d'autrui alors que la trahison pourrait être plus blessante que la vérité révélée. Autrement dit on se fait centre d'évaluation objectif de la morale. De même la hiérarchie des valeurs est elle même subjective. Au nom de quoi préférons-nous le bonheur à la vérité ? De même on cherche quelque chose qui pourrait valoir pour tous.Pense mon action morale car conséquences morales mais si conséquences immorales (les conséquences ne sont pas prévisibles) alors action est-elle toujours morale ? Ex Sartre dans Le Mur Chef de résistance capturé par les franquistes car un autre a qui on demande ou est caché le chef de file des Républicains -> Il leurs raconte mensonge or ce qu'il pense mensonge est en fait vérité. Par définition le mensonge rend l'action chancelante -> Si je fonde la moralité de mon action sur les conséquences alors imprévisible donc pas un fondement (pas stable) Si on peut me reprocher d'avoir menti on ne peut pas me reprocher d'avoir dit la vérité plutôt que d'avoir menti. Puisque on essaye de se fonder sur une certaine efficacité on perverti la moralité de l'action et on la rend sujette a des faits imprévisibles.Peut être que ce n'est pas mieux de dire la vérité mais ce qui est sur c'est que les conséquences ne confèrent pas un droit de mentir.II. Mensonges et droit sont contradictoires (par définition)a) Le mensonge est sanctionné par la loi civile (sociale) Le mensonge est opposés aux droits civils et à ses objectifs, il est sanctionné par la loi des lors qu'il porte atteinte a la communautéObjectifs du droit : arbitrent les différents des hommes entre eux, établissent relations humaines par une autre méthode que la force, la loi du plus fort -> Basé sur la confiance -> on présuppose que tout le monde respecte ce droit.Cas de l'ArgentineSi nous étions surs de notre impunité serions nous toujours justes ? Droit juridique suppose pacte entre les gens -> confiance -> je m'attends a ce que les autres respectent ce droit -> mensonge introduit du désordre à ce pacte de confiance.Etablir morale sur les conséquences or conséquences imprévisibles -> infondé de bâtir morale sur les conséquences -> se condamner à une conduite chancelante, aléatoire.Justement pour cela que Kant refuse de bâtir morale sur les conséquences et cherche quelque chose qui pourrait définir ce qui est moral.Si la morale conséquentialiste cherche quelque chose a posteriori, or principe (doit être fondement/premier) par définition ne peut pas être a posteriori (empirique = expérience qui donne..). Pour Kant il faut chercher si ce n'est au fondement du moins premier -> cherche a priori (pur de toute empiricité). Mais cherche aussi une légitimité à cette morale Cherche morale pure et légitime.Quels critères ?- Distinction entre l'action conforme aux devoirs et l'action faite par devoir. Ce qui l'intéresse ici c'est l'intention (par devoir) ou les apparences (conforme). Ex : dire la vérité à quelqu'un : action apparemment conforme aux devoirs mais peut être simplement conforme ou faite par devoir. Ex collaboration : dire la vérité pour s'attirer les bonnes grâces de quelqu'un.Dire la vérité car c'est mon devoir ou car j'ai mon intérêt. Morale/Immorale 3eme catégorie ? Car est ce qu'une action morale mais intéressée est immorale ? Non car aussi commun accord, échange...Donc trois catégories : Morale / Immorale / Amorale (hors du champs de la moralité)- L'action morale doit être désintéressée : on ne recherche pas autre chose que l'action en elle même -> je ne recherche pas mon intérêt mais pas non plus l'intérêt d'autrui.Distinction entre faire du bien (faire plaisir, bien-être -> le plaisir est subjectif) faire le bien. Kant cherche un bien moral, universel alors que le plaisir n'est pas objectifEx dire la vérité : fait du mal mais moral, sadisme, masochisme : fait du bien mais immoral.Ne fais pas a autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse -> Or le plaisir est subjectif -> Cette phrase la ne marche pas pour une morale. Kant s'y oppose, cette phrase est dans la morale populaire même dans la religion. Il va remplacer le mot « vouloir » qui pose problème.C'est toujours moi qui évalue mon intérêt et l'intérêt d'autrui. Il ne faut pas faire l'action pour faire du bien mais le bien car il peut se faire qu'autrui ne reçoive pas ça bien. - Action morale doit être une fin en soi et non un moyen pour autre chose. Autrement dit l'action morale est un « Tu dois __________ » et Non pas « Si tu veux __________ alors __________ »Impératif catégorique (inconditionnel) ? Impératif hypothétiqueBut conséquences ? moralEx médecin qui donne médicament pour soigner et empoisonneur « Si tu veux soigner/tuer alors tu peux donner médicaments/poison » Comment faire pour savoir si l'action est morale ? Donne trois formulations de l'impératif catégorique pour faire passer un « test » à mon action : - Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse par ta volonté être érigée en une loi universelle de la nature.Agis -> notion d'impératifPar ta volonté -> autonomie (?hétéronomie) Maxime -> principe subjectif qui règle mon actionuniverselle -> valable en tout temps tout lieu et pour tous sans exception Fais comme si ton principe d'action puisse être comparable à une loi universelle de la nature Cherche universalité mais aussi objectivité, soumet la morale a la raison pratique (-> praxis = l'action) qui est la raison qui me permet de savoir comment agir -> faculté morale.Autrement dit je dois me demander si tout homme dans la même situation agirait de la même manière. Intérêt de la morale kantienne -> le bon ne me nécessite pas, ce n'est pas parce que je devrais dire la vérité que je le fais -> L'homme reste libre mais ce que nous dit Kant est « Si l'homme était moral alors sa morale serait.... » Quand la nécessité l'exige je peux mentir ce principe justifie le mensonge des autres, si je l'universalise tout le monde est en droit de mentir. Autrement dit on ne croit plus personne et donc aucun menteur n'arrive a ses fins -> le principe s'auto-contredit.J'ai comme principe moral de mentir quand la nécessité l'exige, je fais exception pour moi, si je disais que ce principe la peut être partagé par autrui alors autrui pourrait mentir et saurait que parfois je lui mens et donc ne me croirait plus.- Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien en ta personne et en la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen.Je n'ai pas le droit d'agir immoralement même envers moi -> Ici ce qui est en jeu est une question de transcendance, quand j'agis immoralement envers moi je vais a l'encontre de l'humanité- Agis de telle sorte que tu puisses toujours te considérer en même temps comme législateur et comme sujet dans le règne des fins. Je dois vivre la loi morale comme « législateur » : c'est donc de moi que vient la loi morale (et non pas des autres, de la société...) -> je la veux, « sujet » : assujetti je subit la loi -> je la subis Je vis la loi morale comme une obligation que je me donnePourquoi l'homme subit la loi morale qu'il se donne ? Car il est capable de savoir ce qui est moral mais ne pas le faire il peut s'obliger a suivre sa contrainte -> Contradiction il vit la morale comme quelque chose qui l'oblige -> souvent cela va a l'encontre des désirs -> raison/désirs -> quand il s'impose quelque chose moralementL'action morale Kantienne présuppose qu'il puisse exister des actions désintéressées, est ce que je peux réellement agir sans avoir comme fin mon bonheur ?On a pour le moment considéré l'action quotidienne de tout a chacun, qu'en est-il de l'action politique ?III. Qu'est ce qui pourrait justifier le mensonge de l'homme politique ? Qu'est-ce qui pourrait justifier l'immoralité d'une action politique ?L'influence est telle qu'on pourrait se demander si c'est une différence de degré ou de nature Le Prince, ch18

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