La morale doit-elle se soucier des conséquences ? Faut-il se soucier des conséquences de ses actes ?
Publié le 01/09/2009
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La raison, dit Kant, exige que, toujours et dans toutes les circonstances, on juge de la moralité d'une action, non d'après ce qui arrivera si je la respecte, mais d'après ce qui arriverait si elle était universalisée (cf. impératif catégorique). Pourquoi la raison ne peut-elle pas nous commander le contraire: déterminer notre devoir en nous référant à la manière dont autrui va vraisemblablement utiliser nos actions à ses propres fins qui sont peut-être immorales ?
Ne faut-il pas distinguer deux positions antithétiques: l'une que l'on peut qualifier de "déontologique. A savoir seule est authentiquement morale, l'action faite par devoir, par respect de principes universels, et ce, sans considération des conséquences.
L'autre sera dite "téléologique" ou "conséquentialiste" où l'homme doit envisager les conséquences de ses actes. Elle vous invite à considérer le moindre mal comme un bien, cad à peser le bien attendu et le mal évité.
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